Journal C'est à Dire 134 - Juillet-Août 2008

R E T O U R S U R I N F O

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La vie n’est-elle pas plus claire en bio ?

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La circulation est à nouveau réglementée dans les bois des Fins

ÉDITORIAL

Potentiel En visite dans le Val de Morteau le 5 juin dernier, le ministre de lʼAménagement duTerritoire Hubert Falco nʼa pas manqué de souli- gner les spécificités du Haut-Doubs, un fief industriel historique mais en mutation, caractérisé par une natu- re généreuse propice aux activi- tés de loisirs, potentiellement dédié à lʼaccueil touristique. Au cours dʼun passage éclair, il a enjoint les acteurs de lʼéconomie locale à se “remettre en cause.” Le Haut- Doubs pourra-t-il vivre encore long- temps presque exclusivement de lʼindustrie ? Certainement pas. Notre région a une chance réel- le, cʼest lʼenvironnement dont la nature lʼa doté, source potentiel- le de mille richesses quʼil ne faut plus négliger à exploiter. Floris- sante, lʼéconomie du Haut-Doubs nʼa pas eu besoin jusquʼici de la manne supplémentaire que pour- rait lui apporter le tourisme. Il y a bien ces quelques investisseurs privés qui savent que désormais en matière de tourisme - conscien- ce écologique et retour à une cer- taine authenticité sont passés par là -, cʼest la qualité des prestations proposées qui paie. Le visiteur nʼaccepte plus la médiocrité. Contrairement à des régions fran- çaises où lʼéconomie du touris- me sʼest toujours imposée comme naturelle, car vitale, en lʼabsence dʼautre ressources, ici, nous nʼavons jamais vraiment eu la culture du tourisme. Après des décennies dʼimmobilisme où on se reposait sur quelques fleurons sûrs com- me le Saut du Doubs, la prise de conscience semble enfin là. Conscience environnementale, pré- gnance de plus en plus forte des valeurs identitaires dans un terri- toire où folklore et traditions sont bien ancrés, tout cela peut appor- ter au Haut-Doubs un potentiel nou- veau quʼil va falloir désormais fai- re fructifier. Certains nouveaux élus sortis des urnes au dernier scru- tin municipal semblent prendre la mesure des nouveaux enjeux éco- nomiques liés au tourisme vert. Puissent-ils concrétiser rapidement leurs velléités. Pour lʼinstant, outre les quelques initiatives courageuses et payantes de certains acteurs locaux du tourisme, on compte tou- jours sur lʼallant des associations locales pour dynamiser le secteur en période estivale. Comme tous lesans,nousnousinvitons àdécou- vrir ce que le Haut-Doubs sait fai- re de meilleur en termes de festi- vités. Pour peu que la météo soit de la partie et le Haut-Doubs peut alors commencer à prendre les traitsdʼunevraierégiontouristique. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue B.P. 83143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél.: 0381679080 - Fax: 0381679081 E-mail: publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction: Jean-François HAUSER Direction commerciale: ÉricTOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique: Olivier CHEVALIER Rédaction:Aline Bilinski,Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2008 Crédits photos : C’est à dire,Afreeca,Associa- tions et organisateurs,C.R.T.,M.L.Gigon, M.Salvi,Ville de Morteau. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) .

A ndréTriboulet, lʼancien mairedeDamprichard, nʼest toujours pas convaincudubien-fondédʼune telle organisation avec une seule pharmacie de garde les week-ends et jours fériés sur les secteurs de Morteau et Maîche et ce, du 1 er mai au 30 septembre. Il avait déjà manifesté son désaccord en lançant au printemps 2007 une pétition sur le sujet qui avait recueilli 1 650 signatures. Les opposants réclamaient à lʼépoque la suppression du dispositif estival qui occasionnait de trop longs déplacements liés à ce regroupement ter- ritorial. “Les pharmaciens avaient seulement accepté d’assurer des gardes simul- tanées sur Gilley et Dam- prichard. On estime que c’est encore insuffisant. On a remis ça cette année notamment à cause de l’envolée du prix des car- burants. Les pharmaciens pourraient faire un effort qui favoriserait les économies d’énergie.” Plutôt quʼune nouvelle pétition, il a pré- féré dénoncer ce problème de garde. “Les pharmaciens n’ont pas voulu s’exprimer et seul le maire de Maîche nous a apporté son sou- tien.” Lʼancien élu reste toujours campé sur lʼintérêt de pro- longer toute lʼannée le sys- tème de garde hivernal, lequel sépare les deux sec- teurs. Les 14 pharmacies concernées justifiaient ce regroupement par une dimi- nution du nombre dʼactes prescrits en été. Le plan- au bio à travers ce qu’ils man- gent. Christophe Drezet et Valentine Fernandez remar- quent que les habitudes ali- mentaires évoluent à travers la clientèle qui fréquente leur magasin “La Vie Claire” à Mor- teau. De toute évidence, “le bio n’est plus marginal” indique le couple de com- merçants qui s’est position- né sur ce marché depuis 18 ans. Les débats sur la pro- tection de l’environnement, les questions graves de santé publique qui font irruption dans l’actualité avec des affaires telles que celle de la vache folle nous pousseraient donc à retrouver une certaine séré- nité dans nos comportements alimentaires en consommant des produits plus sains dont on connaît la traçabilité. “Il y a une prise de conscience. Des messages passent notamment auprès des jeunes et cela est très L es mentalités changent. Nombreux sont ceux d’entre nous à s’intéresser

ning des gardes pharma- ceutiques mis en place pré- sentait aussi lʼavantage de se superposer à celui des gardes médicales, le prin- cipe étant de limiter à 30 minutes la durée du dépla- cement entre le médecin et la pharmacie de garde. “ Ç a ne résout pas la question de la longueur des dépla- cements. Aujourd’hui, quand un habitant de Goumois a besoin de médicaments en dehors des jours ouvrables, il est parfois contraint de se rendre jusqu’à Villers ou Morteau.” Dans ces cir- constances, André Tribou- let juge assez abusive cet- te volonté des pharmaciens de vouloir conserver le monopole de la vente des médicaments à prescription facultative, ceux qui peu- vent être obtenus sans ordonnance. Ce pré carré auquel souhaite sʼattaquer Michel-Édouard Leclerc. “On trouve dans les phar- macies un feuillet intitulé “Demain ce sera peut-être trop tard” et qui défend la profession face à cette ten- tative émanant de la gran- de distribution. Dans ce document, les pharmaciens promettent l’accessibilité d’une officine à moins de 6 minutes. On en est loin.” Si la situation persiste, il nʼécarte pas lʼéventualité de durcir le mouvement. “Ne faudrait-il pas boycotter cer- taines pharmacies ?” Dʼici là, il envisage dʼécrire aux plus hautes autorités de lʼÉtat un courrier faisant état des problèmes soulevés par ces gardes estivales. Cette enseigne concentre pra- tiquement autant de références que les supermarchés tradition- nels. On trouve même ici des pro- duits d’entretien bio ! “Le gros atout de La Vie Claire, c’est que cette enseigne nous permet d’avoir chaque mois des produits en promotion en épicerie” pré- cise Valentine Fernandez. Cha- cun peut même demander chaque semaine un panier de fruits et légumes de 2 kg ou 3,5 kg. Le contenu change d’une semaine sur l’autre en fonction des saisons et des produits qui y sont associés. Vivre bio, c’est aussi suivre le rythme de la ter- re. L’aurait-on oublié ? important” observe Christophe Drezet. Pour accompagner cette ten- dance, le couple a décidé de fran- chiser leur magasin. À l’automne, Nouvelle Nature est donc deve- nu La Vie Claire. Ce transfert leur permet d’étoffer leur rayon épi- cerie. “Nous avons ici tous les produits bio en fruits et légumes, produits frais, surgelés, etc.”

L e conseil municipal des Fins prévoit de réglementer à nouveau la circulation dans les forêts communales (bois du Geay et des Suchaux). Les motivations sont les mêmes qu’en 2006 : “Sécurité des per- sonnes (randonneurs et vététistes) et pro- tection de la forêt” peut-on lire dans la Gazet- te Municipale des Fins. Il y a deux ans, la municipalité avait déjà pris un arrêté visant à interdire la circulation des véhicules à moteur dans ces secteurs sous peine de lourdes amendes (jusqu’à 1 500 euros). Des motards s’étaient alors opposés à cet- te décision en déposant un recours au Tri- bunal Administratif de Besançon. Le 20 sep- tembre 2007, l’autorité judiciaire a donné rai- son à ces usagers mécontents qui dénon- çaient d’ailleurs un traitement de faveur de la part de la commune dans ce dossier. L’arrêté autorisait en effet les chasseurs à accéder à ces bois avec leur véhicule. Cette déro- gation spéciale donnée aux membres de la société de chasse des Fins porte atteinte à l’égalité des citoyens a estimé le tribunal. En novembre 2007, le conseil municipal a pris note de ce commentaire. Pour autant, les élus

n’ont pas classé le dossier. Ils ont convenu de retravailler la question en évitant les faux pas. Un dialogue a été engagé avec les chas- seurs. “Après échange avec les membres de la société de chasse, il est convenu de reti- rer ce régime dérogatoire.” L’arrêté qui sera pris prochainement imposera une réglemen- tation de la circulation dans les bois du Geay et des Suchaux, valable pour tous, sans excep- tion.

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