Journal C'est à Dire 131 - Mars 2008

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V A L D E M O R T E A U

Alain Bailly souhaite l’annulation des élections Les Fins

Initiative La prise de conscience des Travaux publics Dans les prochaines années, la fédération nationale des T.P. estime que 20 à 50 % des entreprises seront à céder. Des outils sont mis en place pour accompagner cette mutation. L a fédération régionale des travaux publics réfléchit à la mise en place d’une cellule pour accompagner la transmission d’entreprise. Elle serait composée d’anciens responsables de société qui ont cédé leur affaire et qui pouront faire partager à d’autres leur expérience. Cette structure servira donc de relais tant pour les cédants que les acquéreurs. “Dans les deux cas, cet outil permettra à chacun de connaître toutes les démarches à entreprendre et les pièges à éviter. Par exemple, le vendeur ne peut pas ignorer la loi sur la plus-value” indique la F.R.T.P. L’évaluation de la socié- té ne repose pas seulement sur la connaissance du bilan. “Le mar- ché, la valeur du matériel et du personnel entrent en ligne de comp- te dans le calcul du prix de cession d’une entreprise.” Cette initiative de la F.R.T.P. répond à une demande de la fédération nationale des travaux publics qui estime que dans les prochaines années entre 20 et 50 % des entreprises seront susceptibles de chan- ger de main. D’où l’importance de préparer le terrain afin d’éviter que des sociétés ne finissent par capoter fau- te d’avoir trouvé un successeur. une démarche intellectuelle réfléchie. Ensuite, il faut considérer les aspects juridiques.” Dans le contexte actuel, il est nécessaire “de s’y prendre à l’avance pour trouver un successeur.” Cependant, les difficultés se posent surtout pour les petites entre- prises. Celles de taille moyenne sont souvent absorbées par les groupes de travaux publics. “Effectivement, toutes les P.M.E. de 30 à 40 per- sonnes sont dans le collimateur des grands groupes qui les rachètent. Pour eux, c’est de la croissance externe” note la F.R.T.P. Cela fait partie des réalités du marché. Toutefois les organismes professionnels veulent éviter que le tissu de P.M.E. ne tombe aux mains des majors de la profession. C’est la raison pour laquelle ils se donnent comme objectif de favoriser la transmission d’entreprise à une nouvelle génération d’entrepreneurs qui a besoin d’être accom- pagnée dans un projet professionnel qui mobilise des capitaux impor- tants. “Transmettre est d’abord une démarche intellectuelle.” Mais comme dans le bâtiment, ce secteur d’activité est confronté à une déprise démogra- phique. Même si les mentalités changent, les jeunes font preuve d’une certaine désaffec- tion face à ces métiers. “Transmettre est d’abord

Le candidat déchu des élections municipales des Fins a déposé un recours au tribunal adminis- tratif de Besançon pour deman- der l’annulation des élections. L e verdict des urnes ne scelle pas de façon définitive le résultat d’une élec- tion municipale qui peut être contes- té après coup dans notre système démo- cratique. La preuve aux Fins où Alain Bailly et ses colistiers ont déposé un recours au Tribunal Administratif de Besançon. Les requérants sollicitent “l’annulation des résultats du 1 er tour des élections muni- cipales” au terme desquelles Gérard Colard, le maire sortant, a été recon- duit dans ses fonctions. Déjà les commen- taires fusent aux Fins sur la démarche entreprise par la liste d’opposition qui au final, a placé cinq de ses candidats dans le nouveau conseil. “Mauvais perdants” disent certains à propos de ce contentieux électoral. Pourtant,Alain Bailly ne semble pas s’être engagé à la légère dans cette voie judi- ciaire. Son objectif est double : “Rétablir la vérité et obtenir l’annulation” dit-il en ajou- tant d’emblée, que s’il avait gain de cause au mois de mai, date du jugement, il “ne briguerait pas le mandat de maire. Cela enlèverait toute crédibilité à cette action.

Alain Bailly : “Nous ne sommes pas dans un esprit de vengeance mais de clarté.”

Un second point sur lequel porte le recours concerne la distribution, la veille du pre- mier tour, d’un tract “mensonger de la part de la liste du maire sortant.” Le document laisse entendre notamment qu’en 1995 Alain Bailly aurait démissionné d’un pos- te d’adjoint. “Faux” , réplique l’intéressé “qui ne pouvait refuser un poste qui ne lui a pas été proposé” stipule le recours. Dans quelques semaines, leTribunal Admi- nistratif de Besançon statuera sur cette question. Il en établira la crédibilité avant de rendre son jugement. T.C.

du programme réalisé par son équipe, puis des projets envisagés pour le futur mandat,

Nous ne sommes pas dans un esprit de vengeance mais de clar- té.” Preuves à l’appui, l’élu a relevé des irrégularités dans lesméthodes

faisant de ce bulletin un véritable instrument de propagande poli- tique. Le même bulletin munici- pal portant cette annonce de can- didature comporte deux encarts

“Faux”, réplique l’intéressé.

utilisées par son adversaire lors de la cam- pagne électorale qui ont peut-être eu pour conséquence de fausser le débat démo- cratique. Le premier point contesté est le bulletin municipal des Fins pour l’année 2008. Dans ce document, “le maire s’est livré à une présentation singulièrement orientée

publicitaires pour des sociétés privées” remar- quent les requérants. Si aucune disposition ne contraint les collectivités territoriales à cesser leurs actions de communication à l’approche des élections, le bulletin muni- cipal doit avoir un caractère neutre et infor- matif.

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MORTEAU “Les prix restent stables”

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alors que les acquéreurs sont moins nombreux. “Nous sommes sereins. Mais nous devons être très attentifs sur nos estimations pour trouver le juste prix auquel le bien se vendra sans mal. Les acqué- reurs qui se présentent à l’agence sont vigilants. Ils attendent du conseil sur les prix et sont très exigeants sur la qualité du logement et du service que l’on propose.” Cen- tury 21 connaît les évolutions du marché. Les profession- nels de l’agence s’adaptent à cette situation nouvelle. Valdahon et Ornans. Dans ce secteur, les prix des biens immobiliers pro- posés à la vente sont entre 15 % et 20 % moins élevés que sur Pontarlier et Besançon. . “La demande sur Valdahon est réelle. La plupart des acquéreurs sont des gens originaires de cet- te région et qui cherchent à s’y fixer” poursuit Syl- vain Laithier.

L emarchédel’immobilierse durcit dans leVal de Mor- teau,maisglobalementlesprix restent stables. “Au-dessus de 300 000 euros, un bien est aujourd’hui plus difficile à vendre. Pour autant, nous ne pouvons pas dire que les prix baissent sur le secteur. En revanche ils se stabilisent” observe Frédéric Marguier, manager de l’agence Cen- tury 21 de Morteau. Les pro- duits rares, comme les appar-

tements de type F3 - F4 res- tent prisés. Les acquéreurs sont prêts à débourser jus- qu’à 180 000 euros pour ces logements. “A ce tarif nous sommes toujours dans le panier moyen des acheteurs. Toutefois, même pour ces appartements les délais de vente s’allongent.On approche aujourd’hui les trois mois” ajoute-t-il. La raison ? Le nombre de biens en stock dans les agences progresse À Valdahon, le mar- ché de l’immobilier n’est pas sous influence. “Il est moins élevé qu’à Besançon et sur la bande frontalière, mais il est empreint d’une cer- taine stabilité” remarque Sylvain Lethier, manager des agences Century 21 de

9 - Le conseiller vous a-t-il proposé de signer un man- dat d’exclusivité pour votre bien ? Oui Non 10 -Après le premier rendez-vous, le conseiller suit- il son dossier ? Est-ce qu’il vous rappelle comme convenu ? Oui Non 11 - Le conseiller fait-il signer un bon de visite ? Oui Non 12 - L’agence immobilière à laquelle vous faites appel, a-t-elle pignon sur rue ? Est-elle visible et soignée ? Oui Non 13 - Si vous êtes acquéreur, le conseiller est-il atten- tif à vous faire visiter les biens qui correspondent à vos critères en terme de budget par exemple et de situation géographique ? Oui Non 14 - Le conseiller est-il en mesure de vous accompa- gner jusqu’à la signature définitive du bien et de régler la plupart des formalités administratives ? Oui Non Si la réponse est “oui” à la majorité des questions, alors votre interlocuteur est compétent - Si la réponse est “non”, évitez de vous engager

“Ici, la demande est réelle” VALDAHON

Ce marché local qui suit cependant une tendance nationale marquée par un ralentissement de la haus- se des prix. “Actuellement ce sont les acheteurs qui font le prix du marché et non plus les vendeurs. Nous devons être en mesure de leur proposer des biens de qualité à un prix qui les intéres- sent.”

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