Journal C'est à Dire 130 - Février 2008
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P L A T E A U D E M A Î C H E
Réaction Marie-Marguerite Dufay : “La coopération transfrontalière est une question préoccupante” La gauche s’est mise d’accord et a préféré le nom de Marie-Marguerite Dufay à celui de Joseph Parrenin pour remplacer Raymond Forni à la tête de la Région. Elle va poursuivre l’action de son prédécesseur tout en apportant sa touche personnelle à la politique régionale.
C’ est à dire : Vous venez d’être élue présiden- te de Région. Que peut-on vous souhaiter ?
Marie-Marguerite Dufay : Il faut surtout me souhaiter de l’énergie. Les déplacements sont nombreux aux quatre coins de la Franche-Comté. Je vais avoir à établir des relations avec d’autres présidents de Région. J’ai l’intention également d’être présente à Bruxelles comme Raymond Forni avant moi, ce
notre politique. Ma responsa- bilité est d’être sur le terrain pour rendre compte de notre action et expliquer notre démarche. Càd : La région a la respon- sabilité des lycées, mais pas du savoir qu’on y dispense. Vous voulez pourtant agir
Marie-Marguerite Dufay : “Ma responsabilité est d’être sur le terrain.”
pour adapter au mieux la formation aux besoins des entre- prises ? M.-M.D. : Nous avons lancé une vaste concer- tation qui va nous prendre toute l’année.
qui lui d’ailleurs permis d’obtenir des finance- ments pour le chantier T.G.V. Sur certains dos- siers tels que la recherche, nous avons besoin de fonds euro- péens. La coopération
“J’ai l’intention d’être présente à Bruxelles.”
transfrontalière est aussi une question importante et préoc- cupante qui mérite d’être trai- tée à l’échelle européenne. Nous avons beaucoup d’atouts, mais il faut que la coopération avec la Suisse soit gagnant-gagnant. Càd : Votre action passe par une communication impor- tante semble-t-il ? M.-M.D. : Le temps est venu d’être davantage dans la proxi- mité avec les franc-comtois. Nous avons travaillé sur des dossiers stratégiques et très complexes comme celui du T.G.V. Il est nécessaire de passer du temps auprès de la population pour expliquer quel est le contenu de
L’objectif est d’établir une car- te des formations qui condi- tionnent l’avenir de notre ter- ritoire. C’est une façon d’anticiper. Nous avons dans cet- te région un savoir-faire extra- ordinaire dans le domaine de la mécanique par exemple, qui doit être ouvert aux femmes comme aux hommes d’ailleurs. Et pour- tant les jeunes ne s’y engagent pas suffisamment alors qu’il y a des débouchés dans le bio- médical ou l’aéronautique. Les entreprises ne trouvent pas de personnel dans ce secteur. Nous devons revaloriser ces filières même si l’orientation reste de la compétence de l’État. Propos recueillis par T.C.
Bilan Météo : 2008 sur la lignée de 2007 ? Les statisticiens de Météo France ont publié le bilan 2007 de l’année météorologique. Hiver doux et été maussade sont les deux leçons à tirer de ce tableau. L es statisticiens de Météo France Besançon viennent de tirer le bilan météo de l’année qui vient de s’écouler. Un début d’année exceptionnellement doux et un été parti- culièrement maussade et pluvieux, voilà ce qu’il faudra retenir du cru 2007. Côté précipitations, Météo France note que “de la mi-mai à la mi-août, les pluies, souvent orageuses et remar- quables pour cette période de l’année, valent un excédent qui ne sera jamais compensé par la suite.” À Besançon, le cumul plu- viométrique s’est établi à 1 256 mm pour une normale de 1 138 mm. Parmi les faits marquants néanmoins, un mois d’avril 2007 quasiment sec, seulement 1,6 mm de pluie à Besançon. C’est le mois d’avril le plus sec après 1893, année où il n’avait
pas plu du tout. “À l’inverse, juillet 2007 pré- sente un record de pluviométrie avec 187 mm. C’est le mois de juillet le plus humide depuis le début des relevés en 1885” , l’ancien record datant de 1930 avec 182 mm. L’an dernier, il n’y a pas eu vraiment d’hiver mais pas d’été non plus. Un premier semestre
C’est le mois de juillet le plus humide.
extrêmement doux, voire chaud. La température moyenne des six premiers mois à Besançon est de 11,4 °C pour une normale de 9 °C. Les trois premières semaines de janvier ont été les plus chaudes jamais enregistrées à Besançon. Toujours sur le plan des températures, Besançon n’a connu pen- dant l’année 2007 que huit jours sans dégel : quatre fin janvier et quatre fin décembre. Quatre jours seulement ont vu la température dépasser les 30 °C. Pour mémoire, dans le dépar- tement, la température la plus basse de l’année est descen- due à - 19,4 °C le 27 janvier à la source du Doubs à Mouthe. La plus élevée a été relevée le 15 juillet à l’Isle-sur-le-Doubs avec un joli 34,5 °C.
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