Journal C'est à Dire 127 - Novembre 2007

É C O N O M I E

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Le premier salon des études supérieures Orientation

Impôts

A vant le 1 er janvier 2008, tous les fron- taliers imposés en France doivent remettre à leur employeur suisse une attestation de résidence fiscale française. À défaut, ce dernier prélèvera automatiquement l’impôt à la source. Tous les travailleurs frontaliers imposés en France reçoivent actuellement un formulai- re pré-rempli des centres des impôts français. C’est une attestation de résidence fiscale fran- çaise à remettre à l’employeur avant le 1 er janvier 2008. À charge pour l’employeur de faire par- venir un exemplaire à l’administration fisca- le cantonale. Afin de lutter contre les doubles exoné- rations et la fraude, les services fiscaux français et suisses se sont accordés pour mettre en place une nouvelle procédu- re afin que personne n’échappe à l’impôt. tous ceux qui ont joint leur certificat de salai- re avec leur déclaration de revenus. Les autres doivent demander le document aux services fiscaux. Quant au nouveau frontalier, il doit trans- mettre à son employeur dès son embauche l’attestation de résidence (2041 AS) dûment visée par le Centre des impôts dont il dépend. Pour cela, il doit présenter (ou adresser) au centre des impôts une pièce d’identité men- tionnant son domicile actuel. Si la démarche n’est pas réalisée dans les délais, le frontalier se verra automatiquement impo- sé à la source. Frontaliers imposables en France : attestation de résidence obligatoire Pour éviter de payer l’impôt à la source. Attention, les frontaliers qui n’auraient pas reçu avant début décembre ce formulaire 2041 ASK, devront le réclamer auprès des services fiscaux. Le document est envoyé à

Un salon de l’étudiant à Besançon. C’est un groupe privé parisien qui a pris l’initiative de l’organiser. Éclairage avec une des responsables du groupe Studyrama.

Repères L’enseignement supérieur dans l’Académie de Besançon LES BACHELIERS

C’ est à dire : Vous organisez des salons dans une cinquantaine de villes de France. Enfin Besançon ! Cécilia Moussut : Dans cette ville étudiante, il y a eu des salons mais il n’y en avait plus depuis plusieurs années. Il nous a paru logique de pro- poser le concept à Besançon. Car on sait qu’il y a une forte demande de la part des étudiants, et également (peut-être encore plus), de la part de leurs parents. Chaque année, près de 10 000 can- didats passent leur baccalauréat dans l’Académie de Besançon. Une majorité d’entre eux devient bachelier et intègre l’enseignement supérieur. Avant de passer ce cap fatidique, ils devront s’interroger sur leur avenir, à savoir la formation vers laquelle se diriger. Cette ren- contre d’une journée est destinée aux futurs bache- liers ainsi qu’aux étudiants de niveau Bac + 1 à Bac + 5 à la recherche d’une formation supérieure. Càd : Comment se déroulera cette journée ? C.M. : Des stands seront là pour aider les étu- diants dans leur choix. Ils pourront s’informer sur place de la plupart des formations locales et nationales en matière d’études supérieures. Par- mi les exposants locaux, on trouvera notamment l’U.T.B.M., l’I.M.E.A., l’E.G.C. de Vesoul, l’institut l’E.S.I.C.T. de Metz, etc. Le Centre régional d’Information Jeunesse sera là aussi, ainsi que l’association pour la formation et l’intégration des jeunes diplômés. Au total, il y aura une qua- rantaine d’exposants. Parmi les autres points forts du salon, il y aura des offres de jobs et de stages, logement, bourses, sécurité sociale étudiante, droits, loi- sirs… Les jeunes trouveront sur l’espace “vie étu- diante” toutes les informations indispensables pour leur vie quotidienne. Nous comptons attirer entre 3 000 et 4 000 visiteurs sur la journée. “Il y aura une quarantaine d’exposants.” Biomedal, les armées, des C.F.A. comme le C.F.A. industriel… Et beaucoup d’autres écoles du Grand Est notamment comme

-10 821 inscrits au Baccalauréat 2007 - 4 897 admis au bac général et 2 490 au bac technologique LES ÉTUDIANTS

Salon Studyrama des Études Supérieures Samedi 8 décembre de 10 heures à 18 heures Besançon-Micropolis Entrée libre Inscriptions préalables possibles sur www.studyrama.com - C.P.G.E. (Classe préparatoire aux Grandes Écoles) : 784 - I.U.F.M. (Institut universitaire de formation des maîtres) : 1 603 Sources : Académie de Besançon et Ministère de l’Éducation nationale LʼAcadémie de Besançon compte près de 33 000 étudiants (dont 24 624 dans le département du Doubs). Répartition des étudiants dans lʼAcadémie : - Universités et assimilés : 20 391 - S.T.S. (Section de Technicien Supérieur) : 4 744 - Écoles de commerce : 387 - Autres écoles et formations : 2 636 - Écoles dʼingénieurs : 2 681

Càd : L’organisateur du salon est une entre- prise privée. Qui est le groupe Studyrama ? C.M. : C’est une société, à la base créée par deux étudiants il y a 18 ans, qui avaient constaté que rien n’existait sur Paris concernant les bons plans étudiants. Ils ont alors créé un magazine “Jeunes à Paris”, devenu le Studyramag, un gratuit aujour- d’hui diffusé à 200 000 exemplaires. Le groupe Studyrama a aujourd’hui quatre secteurs d’activités : la presse, l’édition, Internet et donc les salons. Le groupe Studyrama emploie 130 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 17 mil- lions d’euros. Ce genre de rendez-vous existe déjà dans une cinquantaine de villes en France, dont Metz, Nancy et Strasbourg.

Propos recueillis par J.-F.H.

Déneigement Un conflit autour des astreintes hivernales Le transfert du personnel de la D.D.E. vers le Conseil général suscite des réactions syndicales notamment sur la question du maintien des temps de repos lors des astreintes du week-end.

“C laude Jeannerot nous avait annoncé que le transfert n’occasionnerait aucun change- ment sur le fonctionnement et l’organisation de la viabilité hiver- nale. Or, le Conseil général n’a pas respecté cet engagement. D’où la réaction d’une bonne partie des 250 agents de la D.D.E. qui ont déjà opté pour une intégration au sein du Conseil général” , justifie Jean-Pierre Hémard, secrétai- re du cartel départemental F.O. du Doubs, regroupant des agents, les cycles d’astreintes. Sur ce point, une pétition suivie d’une négociation ont permis d’aboutir aumaintien du système existant en D.D.E. avant le 1 er avril 2007. “On continuera à fonctionner sur un rythme de 3 semaines incluant 2 semaines d’astreinte et une semaine de répit, le tout rémuné- ré sur les mêmes bases. L’astreinte s’effectuant de nuit en semaine et chefs d’équipe et contrôleurs intervenant sur le domaine routier. Le premier point de désaccord concernait

de jour le week-end pour une rémunération de 118,43 euros.” L’autre pierre d’achoppement qui n’est toujours pas réglée porte sur les astreintes du week-end qui s’effectuent du vendredi soir à 16 h 45 au lundi matin 7 h 45. Avant avril 2007, le personnel chargé des astreintes de nuit au cours du week-end ne tra- vaillait pas la journée, d’autres agents prenaient le relais. “Le Conseil général veut conserver cette organisation mais en impo- sant des astreintes de réserve au pour une astreinte de week-end. On nous propose la même rému- nération avec la contrainte de ces astreintes de réserve qui signi- fie d’être aussi disponible de jour comme de nuit. En moyenne, un agent effectue 8 cycles d’astreinte par an. En acceptant ces astreintes de réserve, il se retrou- verait bloqué 16 jours supplé- mentaires pour le même mon- personnel de nuit et ce, sans aucune compen- sation financière. Auparavant, on tou- chait 109,28 euros

tant.” Une réunion de négociation sur le sujet s’est tenue lundi 19 novembre au Conseil géné- ral en présence du syndicat. Chaque camp est resté campé sur ses positions. “Ce problème des temps de repos est nouveau. On va solliciter par courrier la trésorerie générale et les ins- tances de la Fédération pour de plus amples informations, pour- suit le secrétaire F.O. qui n’écarte pas l’hypothèse d’actions plus dures. Ç a peut aller au clash si le Conseil général ne donne aucun signe d’ouverture. Ceci dit, on n’ira pas jusqu’à faire la grève du déneigement. Et je pen- se que les responsables vont prendre les mesures qui s’imposent pour rétablir un cli- mat serein. Le 27 novembre, on organise un débat en invi- tant tous les agents à se pronon- cer sur la question. Si le person- nel nous suit, on demandera une nouvelle audience auprès du pré- sident du Conseil général.”

“Aucune compensation financière.”

F.C.

Les agents de la D.D.E. craignent une nouvelle fois de perdre leurs avantages.

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