Journal C'est à Dire 127 - Novembre 2007

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É C O N O M I E - C O M M E R C E

Morteau L’Envie : des fringues à toutes les tailles C ette boutique de prêt-à- porter féminin a ouvert rue de la Gare à

Publi-information Intermarché Maîche-Morteau lance les commandes par Internet L’enseigne est la première du Haut-Doubs à proposer à ses clients de fai- re ses courses par Internet. Un service de livraison fonctionne du lundi au samedi au départ des magasins Intermarché de Maîche et de Morteau.

l’emplacement occupé précé- demment par un salon de coif- fure. Déco sympa, tapisserie murale en joncs demer,petit coin canapé, aucun doute, on a ici du goût et le sens de l’accueil. Pour vous servir et surtout vous conseiller, FabienneMauvais qui dirige seule cette charmante bou- tique. Le commerce indépendant, elle a déjà donné en tenant il y a quelques années un autre magasin de vêtements dans l’air du temps à Maîche. Il s’agissait à l’époque d’une activité com- plémentaire à un emploi de frontalier. “J’ouvrais unique- ment le week-end” , se souvient- elle. Un fonctionnement un peu limite pour assu- rer un avenir serein et fidéliser une clientèle. Fabienne décide alors de reporter à plus tard ses envies de concilier commerce et passion vestimentaire. En novembre 2006, elle se retrouve bien malgré elle au chômage. L’occasion propice pour renouer avec ce projet de commerce qui trouvera son aboutissement dans la cité mor- tuacienne. Une boutique de vêtements féminins assez ten- dance avec les marques “DDP femme”, “Double on peace”, “Les P’tites bombes”, “Oska”, “Échap- pées belles”… Des vête- ments féminins assez ten- dance.

D e chez soi,tranquillement installédanssonfauteuil,il est désormais possible de faire ses courses, sans se déplacer.C’est l’enseigne Intermarché quis’engouffrelapremièredanscenou- veau service,accessible depuis une quinzainedejoursàMaîcheetdepuis le26novembreàMorteau. Le système est très simple. Il suffit de se connecter sur le site d’Intermarché (www.intermarche.com), de sélec- tionner son code postal, puis de choisir parmi les 5 500 pro- duits référencés. Le client fixe ensuite un horaire de livraison et attend d’être livré, à son domi- cile. “Tous les produits courants sont disponibles : épicerie, liqui- de, parfumerie, hygiène, bazar et bien sûr les produits frais, ain- si que 50 références de produits

locaux énumère Jérôme Desca- teaux, le P.D.G. des magasins Intermarché de Maîche et de Morteau. Nous nous sommes équipés de camions bi-tempé- rature avec une partie “froid posi- tif” et une partie pour les pro- duits surgelés. Nous respectons ainsi parfaitement la chaîne du froid.”

qui travaillent et n’ont pas le temps de venir faire leurs courses, aux personnes âgées ou à celles qui souffrent d’un handicap limi- tant leur mobilité. “Pour les per- sonnes handicapées à plus de 80 %, la livraison est gratuite” précise le responsable. La gra- tuité est également de mise pour

toute commande supé- rieure à 200 euros. Pour le reste, il en coûte la modique somme de 8 euros (4 euros pour les frais de préparation, 4 euros pour les frais de livraison). Le service mis

La livraison des pro- duits se fait sous 48 heures. “Quelqu’un qui passe commande le soir à 20 heures sur Internet peut être livré le surlendemain dans

Le système rencontre déjà un franc succès à Maîche.

la matinée.” Le service de livrai- son est assuré du lundi au same- di entre 8 h 30 et 12 h 30 et de 14 heures à 20 heures. Ce nouveau service proposé est avant tout destiné aux personnes

en place par Intermarché concer- ne tout le Haut-Doubs, de Saint- Hippolyte à Pontarlier et de Mor- teau à Valdahon. Mis en place il y a moins de trois semaines à Maîche, le système rencontre déjà un franc succès. Les personnes qui possèdent la carte de fidélité Intermar- ché peuvent également bénéfi- cier des avantages qui y sont attachés en utilisant ce nouveau service par Internet (hors dou- blement des points le jeudi). Avec cette nouvelle prestation, le réseau des Mousquetaires offre un niveau de service équivalent à ce que le consommateur pour- rait trouver dans une grande vil- le. Ce n’est plus le client qui se déplace mais le réseau des Mous- quetaires qui va au-devant du client. Avec toujours une lon- gueur d’avance.

Fabienne Mauvais, responsable de l’Envie.

Fabienne agrémente également ses collections avec ses propres coups de cœur dénichés sur Paris. Petite originalité, le maga- sin comprend un rayon “gran- de taille”. Histoire de prouver pour que la mode ne se limite

pas seulement aux silhouettes “standard”. L’Envie, c’est aus- si des accessoires : sacs, cein- tures, chaussures, bijoux fan- taisie, parfums. De quoi se rha- biller de la tête aux pieds, à des prix accessibles.

Renseignements sur www.intermarche.com

D’un simple clic, il est possible de faire ses courses à Intermarché qui livre la commande à domicile.

Morteau Grégoire Schneiter, roi de la cancoillotte

La cancoillotte fabriquée par le res- ponsable de la Fruitière à Morteau a été récompensée au concours Fromonval, le plus grand concours du Grand Est pour les professionnels du fromage. G oûteuse, c’est ainsi que l’on peut qua- lifier la cancoillotte fabriquée arti- sanalement par Grégoire Schneiter à l’arrière du magasin mortuacien La Frui- tière. Fin octobre, le jury du 18ème concours professionnel des fromages Fromonval qui s’est déroulé à Trepot ne s’y est pas trom- pé en attribuant deux récompenses au fro- mager mortuacien. Il obtient deuxmédailles d’argent pour sa cancoillotte nature et sa cancoillotte à l’échalote. Son secret, c’est la fabrication à l’ancienne. “Le goût de la can- coillotte fabriquée par les industriels est

plus uniformisé. Le met- ton que j’utilise est plus affiné, ce qui explique le goût plus prononcé de notre cancoillotte. Et le matériel utilisé n’est pas le même. Ici, pas de gros autoclaves qui chauffent

“Je la fabrique dans une casserole, simplement.”

à 90 °C, je la fabrique dans une cassero- le, simplement” explique le responsable. Le fabricant de Morteau a de qui tenir, il est le fils de Guy Schneiter, ancien res- ponsable de la grande fromagerie de San- toche à Clerval. À la Fruitière, Grégoire Schneiter fabrique une centaine de pots par semaine, soit environ 25 kg. Sa production est entiè- rement écoulée dans le magasin de la Grande rue.

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Grégoire Schneiter a obtenu deux médailles d’argent à ce concours organisé par l’E.N.I.L. de Mamirolle, la fromagerie-musée de Trepot et le comité de promotion des produits régionaux.