Journal C'est à Dire 127 - Novembre 2007

P L A T E A U D E M A Î C H E

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La construction neuve toujours dynamique en Franche-Comté Tendance L a direction régionale de l’équipement vient de rendre son rapport sur l’évolution de la construction neuve en Franche-Comté pour le troisième trimestre 2007. Il appa- raît que la mise en chantier de loge- ments fait un bond de 51,4 % compa- ré au troisième trimestre 2006. 2 580 logements sont donc en cours de réali- sation. “Cette augmentation des mises en chantier est importante tant dans l’individuel (+ 55,4 %) que dans le col- lectif (+ 43 %)” relève la D.R.E. qui ajou- te : “En rythme annuel, c’est une crois- sance des mises en chantier de 4 % qui est constatée, malgré un repli du collectif

Le Russey

En venant investir dans la coiffure dans le Haut-Doubs, Rachel Beligat n’avait pas l’intention d’y rester. Aujour- d’hui, elle vend une “affaire saine” mais qui doit fai- re face à la difficulté de trouver du personnel. Le salon Rewellatif II est à vendre

D epuislemoisd’août,RachelBeligat multiplielespetitesannonces.Envain. LesfêtesdeNoëlapprochentetelle n’atoujourspaspourvulepostede coiffeusequ’ellepropose.Illuimanqueunepro- fessionnellepourcompléterl’équipe(2,5per- sonnesencemoment)dusalonRewellatifIIsitué danslagaleriemarchandedeSuperUauRussey,

etfairefaceàlachargedetravailquis’annonce. Lachambredemétiersestmobiliséeàsescôtés danssarecherchedepersonnel.Etpourtant. Au même titre que ceux de l’industrie, les métiers de services sont aussi confrontés à la fuite de main-d’œuvre en Suisse. Pour conserver leur per- sonnel, selon nos sources, des salons

(- 3,8 %).” La Franche- Comté conserve donc une dynamique supérieure à celle constatée à l’échelle nationale. Par contre, les services de l’équipement annon- cent que le nombre de logements qui ont obte- nu une autorisation de

2 228 logements ont été autorisés en Franche- Comté.

Le salon affiche une progression de 25 % de son chiffre cette année. Renseignements au 06 89 90 58 45.

n’hésitent pas à proposer des com- pensations financières “au noir” à leurs collaborateurs dans un domaine où les clients s’acquittent souvent d’un règle- ment en liquide. Des gérants iraient jusqu’à donner 300 euros par mois de cette manière à leur personnel (le revenu mensuel d’une coiffeuse est en moyenne de 1 200 à 1 300 euros nets).

Originaire de Pouilley-les-Vignes où elle gère depuis 14 ans déjà un salon dans la galerie marchande de Super U, l’entrepreneuse s’est finalement décidée à vendre l’enseigne du Rus- sey qui affiche cette année une pro- gression de 25 %. Pour l’instant, les acheteurs ne se pressent pas au por- tillon. Quand elle s’est installée dans le Haut-Doubs en 2005 pour étendre son activité, ce n’était pas avec l’intention d’y faire car- rière. “Je suis venue ici pour rele- ver un défi et monter un projet de toutes pièces” dit-elle. Son objectif est atteint, maintenant elle aspire à se retirer de la bande frontalière pour se concentrer sur son affaire de Pouilley-les-Vignes.

construction est en recul de 2,2 %. 2 228 logements ont été autorisés en Franche- Comté au cours du troisième trimestre. “Cette baisse est due à l’individuel (- 7,8 %)”, puisqu’en revanche les appar- tements en immeubles collectifs pro- gressent de 11,9 %. Au niveau national, les autorisations de construire affichent une progression de 3,3 % par rapport au troisième trimestre 2006. Dans le Doubs enfin, “les autorisations de construire sont en repli de 16,8 % sur la même période.” Sur l’ensemble de l’année, “grâce au secteur collectif, c’est une progression de 9,8 % qui est constatée.”

“Je suis venue ici pour relever un défi.”

Un système que Rachel Beli- gat refuse de cautionner. Pas question pour elle d’entrer dans ce jeu-là qui est risqué. Résul- tat, elle doit faire face au turn

over du personnel. En deux ans, dix coiffeuses sont passées dans ce salon. L’instabilité d’une partie de ses col- laboratrices lui a d’ailleurs valu un certain nombre de critiques.

Morteau - Maîche

La T.N.T. Sat passe par Tel-Elec les Docks Implantés à Morteau et à Maîche, les Docks de l’électroménager sont aussi spécialisés dans l’installation chez les particuliers de la télévision numérique terrestre par satellite.

D epuis quelques mois, la télévision numérique terrestre(T.N.T.)estune révolution dans le monde de l’audiovisuel.Leproblème est que ce système innovant ne couvre pas l’ensemble du territoirefrançais.Ilrestetoutefoisaccessibleàtous grâceausatellite.OnparlealorsdelaT.N.T.Sat. Dansuncas commedans l’autre,le service et la qualité(hautedéfinitionpossible)sontlesmêmes. “Si la personne a déjà une parabole, il lui suffira d’investir dans un décodeur avant de paramétrer la parabole” explique Didier Duprey, responsable des magasins Les Docks de l’électroménager de Morteau et de Maîche. Technicien avant tout, il est un spécia-

liste de ce genre d’installation. Coût de l’opération : 200 euros en moyenne pour que votre téléviseur devienne une por- te ouverte sur le monde. “On dispose de 31 chaînes en français, dont 19 de la T.N.T. Il est possible d’avoir le décro- chage régional de France 3, en détermi- nant à l’installation la région de son choix.” À ce bouquet s’ajoutent aussi des chaînes comme KTO du Vatican, France 24, NRJ Hits, ou encore Eurosport. “Pour com- pléter le tout, la personne reçoit en plus chez elle 300 chaînes dans toutes les langues et 40 radios françaises. C’est gra- tuit et sans abonnement” insiste Didier Duprey. Avec son équipe technique, ce profes- sionnel sillonne tout le Haut-Doubs pour équiper les foyers de la T.N.T. Sat, pour conseiller les particuliers ou assurer tout simplement le service après-vente. “Nous installons aussi laT.N.T. suisse (pour ceux qui ne sont pas couverts, la T.N.T. Sat est disponible) qui permet de capter les quatre chaînes helvétiques en qualité numérique.” Dans la zone frontalière, nombreux sont ceux à s’intéresser à l’actualité suisse. Pendant que lui est sur les routes, les Docks de l’électroménager de Morteau et de Maîche accueillent une clientèle en quête de produits de qualité et d’un ser-

“Nous ne travaillons qu’avec les plus grandes marques.”

Didier Duprey : “Si la personne a déjà une parabole, il lui suffira d’investir dans un décodeur.”

vice de proximité propre au commerce indépendant. On passe la porte de ces enseignes pour acheter de l’électroménager en tout genre : du lave-vaisselle à la cafe- tière en passant par le lave-linge, le mixer et la gazinière. “En cas de panne de télé- viseur L.C.D. ou d’un lave-linge, nous en mettons un à disposition de la per- sonne le temps de la réparation” insiste Didier Duprey. Les Docks disposent éga- lement d’un espace de matériel infor- matique, et de téléphonie (Didier Duprey est bénéficiaire de l’enseigne Télépho- nestore) où sont exposés la majorité des produits du marché. Un des points forts de ce commerce reste la télévi- sion. “Nous ne travaillons qu’avec les plus grandes marques comme Philips, Sony,

Sharp, L.G. Les prix des écrans L.C.D. ont chuté de 30% ces derniers mois.” Une bonne nouvelle juste avant les fêtes de fin d’année pour celles et ceux qui veu- lent investir dans cette technologie. En plus, la technologie Blue-ray est dispo- nible dans les deux magasins. Aujourd’hui, les deux magasins de Mor- teau et Maîche se complètent et coopè- rent pour répondre aux attentes de la clientèle. Le magasin de Maîche s’étend sur 500 m 2 dont 250 m 2 sont réservés à la vente et 250 m 2 au plateau technique. Morteau n’est pour l’instant qu’une anten- ne de Maîche qui propose néanmoins un large choix. Didier Duprey recherche d’ailleurs de nouveaux locaux.

PUBLI-INFORMATION

LES DOCKS, C’EST DEUX ADRESSES : 19, rue de l’Helvétie 25500 MORTEAU - Tél. 03 81 67 24 24 1, rue Saint-Hippolyte 25120 MAÎCHE - TÉL 03 81 64 11 95

Fatima Duprey vous accueille à Morteau.

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