Journal C'est à Dire 127 - Novembre 2007

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D O S S I E R

Un flipper de collection à gagner Tombola Collectionneur de flippers à Villers, Fabrice Demin souhaitait animer un stand autour de ces jeux mythiques. À défaut d’avoir pu concrétiser ce pro- jet, il en restaure un des années quatre-vingt. C’est le gros lot de la tombola.

C’ est sûr qu’un stand de flippers aurait ravi plus d’un nos- talgique des jeux de bars. Les plus jeunes n’auraient pas boudé l’opportunité de se mesurer avec ces engins qui ont fasci- né et occupé les loisirs de plu- sieurs générations d’adolescents. “Se posait d’abord

concerné, déniché en l’occurrence sur Internet avant d’entreprendre un autre chan- tier autrement plus complexe : la restauration. “Ce flipper était dans un état lamentable.” Un défi qui n’est pas pour déplai- re à cet électronicien de for- mation aussi motivé sinon plus par la remise en état que par la collection proprement dite. D’où lui vient cette passion ? cas pour contracter le virus des flippers, juke-box et autre baby- foot. Il a même participé aux championnats de France de baby-foot. Après avoir donné dans l’aquariophilie et d’autres passions, ce collectionneur dans l’âme a été rattrapé par ses loi- sirs de jeunesse. En 2005, il acquiert son pre- mier flipper. La suite est faci- le à deviner. “J’ai mis un doigt dans un engrenage.” Vu l’état des trouvailles souvent mal- menées pendant leur existen- ce et parfois stockées dans les pires conditions au fond d’un garage ou d’une grange, l’électronicien doit forcément les réparer. Ce qu’il fait avec le Avec un oncle restau- rateur à Villers, Fabri- ce a longtemps baigné dans l’univers des bars, suffisamment en tout

goût de perfection qui carac- térise tous les passionnés. “Il existe un site dédié aux flippers (www.flippers-jukeboxes.net) sur Internet. C’est l’outil idéal pour échanger des informations et trouver les pièces nécessaires.” Il procède dans l’idée non pas d’entasser des dizaines de flip- pers chez lui mais plutôt d’avoir une collection représentative des évolutions techniques qui ont marqué les flippers. “Les premiers remontent aux années soixante. C’était des mécaniques. Ils ont ensuite éte remplacés par les appareils électroniques puis numériques et alphanumé- riques. La dernière génération remonte aux années quatre- vingt-dix avec les dot-matrix. La grande vague des flippers s’est arrêtée à partir de cette époque. Elle n’a pas résisté à la concurrence des consoles de jeux vidéo. Aujourd’hui, tous les fabricants ont disparu ou presque.” L’heureux gagnant de la tom- bola aura ainsi la chance d’acquérir une vraie pièce de musée, au sens rareté du ter- me, en parfait état de marche. Il pourra toujours claquer quelques parties en souve- nir d’un collectionneur qui a fait tilt pour le Téléthon de Villers.

le problème de sur- veillance. On ne peut pas se permettre de casser par exemple les “back glass”, c’est-à- dire la vitre où s’affichent les scores

En 2005, il acquiert son premier flipper.

car ces pièces ne se réparent plus et sont introuvables sur le marché de l’occasion. D’autre part, on n’a pas le droit de pro- poser des jeux avec monnayeurs sur une manifestation publique comme le Téléthon.” S’il regrette de ne pouvoir sur- monter tous ces obstacles, Fabrice Demin n’est pas du genre à tout laisser tomber, d’autant qu’il s’agit du Télé- thon et qui plus est, d’une édi- tion organisée à Villers, dans sa ville natale. “Le projet a évo- lué au fil des réunions pour aboutir à l’idée de restaurer un flipper en vue de le mettre en lot sur une tombola.” Il restait à trouver l’engin

Fabrice répare, Allan et sa maman jouent. La passion du flipper, c’est une affaire de famille chez les Demin.

Du cross mais en auto Sports mécaniques D’où le nom d’autocross qui désigne cette discipline tout terrain qui fera partie des animations proposées à Villers-le-Lac. Sensations.

D es sensations oui, mais dans un cadre conforme à l’esprit qui anime le Télé- thon. “On a l’autorisation d’aménager un petit circuit. Les personnes seront installées à la place du passager. Ce qu’on leur propose, c’est de vivre en direct une démonstration de pilotage sans prendre le moindre risque ”, précise Sté- phane Vernier, le président de l’association Autocross créée à Villers en 2006. Affilié à la Fédération des Œuvres Laïques, ce jeune club réunit une vingtaine de pilotes dont la moitié vivent dans le Haut-Doubs. Les autres étant installés dans le Pays de Mont-

béliard. C’est quoi au juste l’autocross ? Un sport méca- nique en pleine évolution qui s’apparente au motocross. “On ne pratique pas de compétition mais juste des entraînements sur un terrain privé à Vellerot-

sir, les pilotes de l’association utilisent des voitures de série renforcées, équipées d’arceaux de sécurité et de grillages sur les parties les plus exposées aux chocs. “À la différence d’autres sports auto tout ter- rain, on n’est pas là pour éliminer

lès-Belvoir. Le circuit mesure environ 700 m. On se retrouve une fois par mois, du printemps jusqu’au début de l’automne. Après, on fait une trêve pour éviter

Vivre en direct une démons- tration de pilotage.

l’adversaire. En auto- cross, on privilégie plutôt le pilotage. Les personnes intéressées peuvent venir assis-

Sandrine Boissenin - Jacques Barnachon 25210 Bonnétage Tél.: 03 81 68 92 78 - Fax 03 81 68 94 42

d’importuner les chasseurs.” Comme dans tous sports, l’objectif consiste bien enten- du à franchir la ligne d’arrivée en premier qu’il s’agisse d’un entraînement ou d’une cour- se. Pour s’adonner à leur loi-

ter aux entraînements.” L’animation proposée à Villers vise bien sûr à assurer la pro- motion de cette discipline. L’association tiendra égale- ment le stand vin chaud.

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Même l’autocross aura droit de cité au prochain Téléthon.

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