Journal C'est à Dire 124 - Juillet 2007

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Les “bagnards” de l’impossible La société de travaux acrobatiques CAN dispose d’une agence implantée au Russey et à Maîche. Dirigée par Nicolas Girardot et Christophe Rognon, cette structure emploie bon an mal an entre 20 et 30 salariés et intervient dans les milieux les plus variés en France et à l’étranger. Maîche

En bref…

● Le Russey Les anciens locaux des meubles Mougin, avenue De Lattre de Tassigny, face à l’église, au Russey, devraient être repris par la boulangerie Legrand implantée au centre du bourg. La transaction est en cours. ● Tapisserie Du 10 au 23 septembre, l’ar- tiste Françoise Guilbaud expo- sera ses tapisseries à la sal- le du Temps Présent du châ- teau Pertusier. Installée depuis 15 ans en région parisien- ne, cette ancienne commer- çante mortuacienne a affiné sa technique de lissière de 1991 à 1993 en étant stagiaire à la Manufacture Nationale des Gobelins, à Paris. Aujour- d’hui, elle crée et expose ses propres œuvres dans un sty- le contemporain. C’est la pre- mière fois que Françoise Guil- baud présente son travail à Morteau. Un retour aux sources en quelque sorte pour une artiste étonnante. ● Celtivales Les prochaines Celtivales de Pierrefontaine-les-Varans sont programmées du 20 octobre au 3 novembre. parmi les concerts, le groupe Kaolin et le chanteur Miossec qui viendra présenter en avant- première son nouvel album “Brest Of”. Renseignements au 03 81 56 07 53.

F ondée en 1976 à Mir- mande dans la Drôme par Michel Richard, CAN qui signifie “corde à nœud” en réfé- rence à l’outil de base des bâtis- seurs de cathédrales, cultive des affinités avec le Haut-Doubs depuis plus de 20 ans. “L’en- treprise a effectué en 1983 des

tivité se rapporte à la protection des risques naturels : pose d’an- crage, filets, grillages, installa- tion d’écrans pare-pierre… On intervient ensuite en milieu industriel avec des opérations de protection, de contrôle, de maintenance, de réparation” indique ce dernier. La réalisa-

Le personnel de l’agence maîchoise réalise parfois des opérations insolites comme inspecter les mâts des grands coursiers des mers.

travaux de mise en sécu- rité sur la “côte du Comi- ce” vers Besançon. Elle s’appuyait à l’époque sur un noyau de travailleurs originaires du secteur”, rappelle Christophe Rognon, l’un des pion- niers.

tion de fondations spé- ciales et diverses col- laborations liées aux transports par câbles, aux treuillages et levages spécifiques complètent le catalogue des prestations.

une organisation du travail en réseau au sein d’une société structurée en une dizaine d’agences implantées en Fran- ce, à la Réunion, en Guadelou- pe, Martinique mais également au Luxembourg, enAlgérie. Cet- te répartition cosmopolite per- met de pallier les effets de sai- sonnalités, le personnel pouvant au besoin être mis à disposition d’une autre agence CAN. L’agence maîchoise réalise envi- ron 3 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. “Ici, on gère une équipe de 20 à 30 salariés. Ils interviennent sur le secteur et dans un rayon de déplace- ment de 3 heures autour de Maîche. On cherche à se diver- sifier davantage sur la région, de façon à pouvoir fidéliser le personnel. Se diversifier, c’est

par exemple chercher à faire autre chose que du grillage en falaise, aller vers des micropieux, des fondations spéciales…” La main-d’œuvre est un souci permanent. Pénibilité du tra- vail, conditions périlleuses et pas toujours clémentes, nom- breux déplacements, les contraintes sont difficilement compatibles avec le confort d’un emploi normalisé. “La durée de vie moyenne dans ce métier ne dépasse guère 2 ans et demi. Il y a un gros turn-over. Ce métier associe beaucoup de savoir-faire. On recherche de préférence des gens polyvalents. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, on préfère recru- ter un bûcheron, un maçon, un soudeur ou encore un tailleur de pierre plutôt qu’un spécia-

liste de l’escalade n’ayant pas d’autres compétences. Chez nous, la corde est un moyen de sécu- rité et non une finalité. Les tech- niques de maniement de cordes s’acquièrent plus vite que de bonnes bases en maçonnerie ou soudure.” Sur le volet étude, Christophe Rognon travaille pour l’ensemble des agences. CAN conçoit, réa- lise et commercialise également ses propres produits : pare-pier- re, pare-avalanche. L’avenir de l’agence maîchoise s’inscrit donc dans la diversification mais éga- lement dans le pilotage de chan- tiers associant les compétences de plusieurs entreprises locales. “Dans notre jargon, on appelle ça du portage. ça permet de s’at- taquer à de gros chantiers.” ■ F.C.

80% de l’activité se rapporte à la protection des risques naturels.

Côté commanditaires, CAN fonc- tionne principalement dans le domaine de la sécurité publique, pour le compte des collectivités, des opérateurs de transport (E.D.F., S.N.C.F.). “On gère rare- ment des affaires privées à l’ex- ception des sociétés indus- trielles.” Tributaire des conditions cli- matiques et des enveloppes bud- gétaires de leurs donneurs d’ordre, l’activité est par le fait toujours saisonnière. Un obs- tacle surmonté en partie par

De missions en missions, cette collaboration a finalement abou- ti à l’ouverture d’une agence d’abord implantée au Russey où Christophe Rognon s’occupe tou- jours du volet “études-méthodes”. L’autre secteur consacré à la partie exécution-implantation des travaux nécessitait davan- tage de place. D’où l’installation dans un local proche du collège de Maîche, port d’attache du second responsable de l’agence, Nicolas Girardot. “80 % de l’ac-

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T el est le conseil de David BAUDIQUEY, PDG du fleuron de la maison indi- viduelle traditionnelle en Franche-Comté : la société BATI- MENTS et LOGEMENTS RESI- DENTIELS, par abréviation BATI- LOR, société 100% régionale qui fête- ra l’année prochaine ses 30 ans d’exis- tence. En effet, malgré les campagnes d’in- formation qui se multiplient, trop de particuliers s’engagent avec des pseu- do-constructeurs, qui n’ont pas les garanties requises pour vous assu- rer la livraison de votre construction au prix et délais annoncés. “Avec notre syndicat l’UNCMI, nous nous battons depuis des années pour faire connaître le CONTRAT DE CONSTRUCTION et les différentes garanties qui y sont attachées. Il faut savoir que tout écart à ce « pack garanties » que la loi a imposé, peut mener tout droit à des catastrophes graves qui engagent le particulier pour des années, si elles ne le rui- MAISON EXPOSITION Secteur Haut-Doubs et BESANÇON À AVANNE (300m de la maison de retraite d’Avanne)

nent pas tout simplement.” Depuis bientôt 30 ans que Batilor exerce son activité en Franche-Com- té, ce constructeur a vu disparaître de nombreuses sociétés qui ont lais- sé des situations catastrophiques tant pour les clients que pour les artisans. Le minimum lorsque vous avez pris la décision de construi- re, est de vérifier la solidité finan- cière de la société à qui vous allez confier le projet le plus important de votre vie. Il faut savoir que la loi impose aux vrais constructeurs de fournir à leur client une « garantie d’achèvement» émanant d’une banque ou d’une com- pagnie d’assurance, qui fera que, quoi qu’il arrive au constructeur, la maison sera réalisée. Quant aux artisans sous-traitants, la loi impose aujourd’hui aux constructeurs de fournir une « garan- tie de paiement », émanant là aus- si d’une banque ou d’une compagnie d’assurance, certifiant encore une fois, que, quoi qu’il arrive au

constructeur, le paiement des tra- vaux correctement réalisés aura bien lieu. Attention donc : trop de gens igno- rent ces garanties qui sont pourtant obligatoires. Les constructeurs qui respectent la loi et vous offrent toutes les garanties ne sont pas les plus chers ! En effet, rares sont les entreprises de Franche-Comté à avoir réussi cet exploit. BATILOR figure pour la 3 ème année consécutive dans le top 100 des plus belles PME françaises (Magazine l’Entreprise, Juillet 07) A l’aube de ses 30 ans, la société à affiché une progression de quasiment 100% de son CA sur ces 5 dernières années, pour atteindre 18 Millions d’euros TTC (117 678 000 de Francs), sur l’exercice clos au 31.03.07. Cet- te solidité financière fait notre fier- té régionale et constitue un gage de sécurité pour tout acquéreur, la socié- té met en avant ses trophées reçus en 2004, 2005 et 2006, récompen-

familles) met en avant en perma- nence ses choix de faire travailler des entreprises régionales et fières de l’être, telles que Pevescal à Arc- et-Senans ( spécialiste de la menui- serie PVC et de l’escalier en bois massif ), Climent ( leader du car- relage à Saône), ou Comafranc dont le siège est à Belfort, mais qui s’est imposé comme un leader national. Un point commun pour ces socié- tés : pas de délocalisations en vue, un dynamisme permanent, et une fierté régionale sans cesse mise en avant. Bonne chance à toute l’équipe de Batilor, qui, devant une nouvelle année exceptionnelle, recrute actuel- lement des commerciaux et des tech- niciens qui veulent rejoindre une équipe professionnelle qui gagne !! Alors à vos CV… ●

sant la qualité de ses réalisations sur divers critères (performances d’isolation, esthétique, etc.…), tout en maîtrisant parfaitement sa gam- me de prix qui va de 100 000 à 130 000 € . Nous ne pouvons hélas répondre à toutes les demandes que nous avons. Il est vrai que nous privilégions nos anciens clients qui plébiscitent notre nouvelle gamme de maisons plain pied, ou les prospects qui nous arri- vent par le bouche à oreille. Batilor réalise un peu moins de 200 maisons traditionnelles sur les 4 départements de Franche-Comté et sur les Vosges depuis début janvier 2007, et dispose à ce jour d’un vas- te choix de terrains. Cette société qui vient d’être agréée MAISONS DE QUALITE ( Association créée à l’initiative d’Associations d’aide aux

Quand construire rime avec plaisir, …

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