Journal C'est à Dire 121 - Avril 2007

AUBERGE DU CRÊT MONNIOT Madame JOCKERS Mireille

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S P É C I A L P R É S I D E N T I E L L E

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À droite Toutes les énergies sont mobilisées

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Les militants de l’U.M.P. qui ont battu campagne sur le Haut-Doubs pour défendre le projet de leur candi- dat ne relâchent pas l’effort.

L a suprématie de Nicolas Sarkozy à l’issue du pre- mier tour est indiscu- table. Le candidat U.M.P. a rassemblé plus de 30 % des voix, accédant haut la main au second tour de l’élection pré- sidentielle. La partie n’est pas gagnée pour autant pour le candidat de la droite. La difficulté est d’esti- mer l’attitude que va adop- ter l’électorat du centriste François Bayrou à la veille du second tour. Sur le terrain et

en particulier dans le Haut- Doubs, les militants mesurent l’enjeu de la situation et res- tent mobilisés. Pas question de relâcher l’effort mené jus- qu’à présent. Emmené par

me les autres militants per- çoit mal la campagne de dia- bolisation de Nicolas Sarkozy. Après avoir battu le pavé en organisant des réunions publiques des

jet de Nicolas Sarkozy auprès des frontaliers. Peut-être avez- vous aperçu la caravane aux couleurs de l’U.M.P. se dépla- cer dans les communes du Haut-Doubs. Occuper le ter- rain, convaincre en avançant les idées de leur candidat et pas en tirant sans retenue sur le programme de la gauche, est la stratégie adoptée par les militants. Objectif : gagner.

Alain Bailly et Denis Leroux, deux piliers de l’U.M.P. sur la ban- de frontalière, le comi- té de soutien à Nico- las Sarkozy poursuit

semaines précédant le 21 avril, ils conti- nuent à tracter et à coller des affiches. Les militants sont

“Je pense que ce sera très serré.”

son action entre les deux tours. “Je pense que ce sera très ser- ré” estime Alain Bailly qui com-

même intervenus directement à la frontière (le Col-des-Roches et Vallorbe) pour relayer le pro-

Nicolas Sarkozy à la rencontre des Doubistes.

toute la campagne Bayrou fut qualifié d’homme proche de la droite) pour tendre une main ouverte au candidat de l’U.D.F. Dans le camp des sarkozystes, on n’est pas aussi conciliant, mais on prône néanmoins le ras- semblement. Finalement, le cen- trisme est une idée qui n’est peut-être pas aussi utopique que cela.

ne issue dans le système qua- lifié parfois “d’utopiste” défen- du par le candidat de l’U.D.F. Il n’empêche qu’aujourd’hui les voix de François Bayrou valent de l’or. C’est le marchepied pour l’Élysée pour qui de Sarkozy, ou de Royal, réussira à les draguer. Si la gauche est la première à renier avec culot ses positions d’avant premier tour (pendant