Journal C'est à Dire 121 - Avril 2007

D O S S I E R

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Entre altruisme et discrétion Des bornes cosmo-telluriques au secours des fermes en difficulté Avec un menhir Témoignage À quelques exceptions près, la pratique du pendule et du magnétisme est motivée par l’envie ou le devoir de mettre un don particulier aux ser- vices de personnes en souffrance. La générosité oui, la publicité non.

Géobiologue installé à son compte depuis 2004 aux Verrières-de-Joux, Christian Vuille normalise des champs de force électro-magnétique per- turbant le fonctionnement de bâtiments agricoles ou de maisons individuelles. Il utilise la technique des menhirs.

“L a plus belle récom- pense qu’une per- sonne ayant fait appel à mes services puisse me faire, c’est de ne pas divulguer mon nom” , indique cette magné- tiseuse du Haut-Doubs assez paradoxalement prête à témoi- gner de son expérience à la seu- le condition de ne signaler aucun indice permettant de l’identifier. Son grand-père qu’elle n’a pra- tiquement pas connu barrait déjà des brûlures, maux de dents et autres douleurs où le magnétis- me s’avère souvent efficace en désespoir de cause. Ce retour de

le qui rêvait d’être infirmière dans sa jeunesse mais qui, fau- te de moyens familiaux, a suivi un honorable parcours d’ou- vrière. À défaut de concrétiser cette vocation, elle s’est toujours inté- ressée à la médecine, lisant notamment beaucoup de revues. “Je n’ai jamais cherché à exer- cer au-delà de mes compétences. Je ne suis pas plus fière que ça de soulager les gens et je n’ai nul besoin de me glorifier là- dessus.” Comme son aïeul, elle barre les dents, les brûlures, les zonas,

teste, le fluide qui émane de sa personne est parfois si puis- sant qu’il suffit à éteindre un ordinateur ou une télévision. Celle qui a “une frousse com- me c’est pas permis des chiens” , s’est retrouvée un jour en fâcheu- se posture de devoir soigner un molosse du genre pitbull appar- tenant à un couple d’amis. “Cet- te bête s’était piquée sous une patte. On était en vacances et comme il n’y avait pas moyens de la soigner, j’ai proposé mon concours à ses maîtres. Ils lui ont mis une muselière. J’ai pris la patte dans une main et le chien s’est senti mieux. Depuis, il témoigne encore d’une étonnante affection à chacune de nos ren- contres.” Ce florilège de faits divers serait incomplet sans relater cette étran- ge confrontation avec une autre personne qui avait également un don. “J’ai détecté son secret qui était aussi à l’origine du mal dont elle souffrait. Elle m’a confirmé qu’elle ne parvenait pas à s’en débarrasser car per- sonne dans son entourage ne souhaitait recevoir ce don trans- missible contrairement au mien qui restera au sein de la famil- le, évoque cette magnétiseuse qui ne tient plus à répondre à toutes les sollicitations. C’est épuisant et je n’ai pas envie de faire ça jusqu’au bout.”

C et ancien agriculteur a commencé à s’intéres- ser aux phénomènes vibratoires suite à des problèmes affectant son exploi- tation laitière située au hameau du Creux sur la commune de La Cluse-et-Mijoux. “Les résultats laitiers étaient catastrophiques, inférieurs de 40 % à une produc- tion normale. Le taux de fécon- dité des vaches ne dépassait pas 30 %. Elles étaient en perpétuel déficit de réponse immunitaire face aux maladies, ce qui néces- sitait l’intervention fréquente du vétérinaire et l’abattage des bêtes” explique Christian Vuille. Dans la recherche d’une gestion saine du troupeau et des terres, l’exploitant fait la connaissance d’un ancien chercheur de l’I.N.R.A. de Rennes qui mit en évidence après 10 années d’investigation le problème magnétique du bâti- ment et lui conseille l’assistance d’un géobiologue breton en 1992. “La ferme était située dans un envi- ronnement spécifique entre une nappe phréatique et une voie fer- rée.” La solution apportée par le spécialiste consistait à poser une borne à un endroit précis. C’est

le principe du menhir faisant fonc- tion de contacteur cosmo-tellu- rique. “Je suis passé pour le fou de service. Il n’empêche que j’ai obtenu des résultats assez spec- taculaires. Le taux de fécondité est remonté au-delà de 90 %. La production laitière a atteint des records” affirme-t-il.

ronnement à risques en étant sou- mises à des inductions magné- tiques de type électrique, hertzien et tellurique liées à la présence d’une ligne haute tension, d’une voie ferrée, de failles géologiques, grottes, sources ou rivières sou- terraines. “Mon rôle consiste à identifier et quantifier l’impact de

Christian Vuille qui pen- se avoir cette sensibilité propre aux magnétiseurs a ensuite découvert les baguettes en cuivre ou en laiton que certains géo- biologues utilisent pour

ces phénomènes. Je nor- malise ensuite le bâtiment en question en posant une borne en granit qui offre une plus grande conduc- tivité que le calcaire.” Toute la complexité de la

don qu’elle ne soup- çonnait pas s’est révé- lé dans des circons- tances imprévisibles à l’âge de 46 ans. “J’étais chez une amie qui s’est grave- ment brûlée en cuisi-

angines, les verrues plantaires… Elle peut au besoin se soi- gner elle-même. “Je ne sais pas ce que c’est qu’un mal de dents.” Elle avoue humblement qu’elle

Christian Vuille a posé environ 150 bornes.

“Je ne sais pas ce que c’est qu’un mal de dents.”

matérialiser les variations d’éner- gie. “Il faut comprendre les finesses de la nature pour ne pas la subir.” Il s’est entraîné sans relâche avec cet outil, multipliant les expé- riences, cultivant ainsi sa sensi- bilité. Il a testé au préalable d’autres techniques inspirées par exemple des cages de Faraday. “J’ai ensuite cerné le principe des menhirs.” Il intervient à la deman- de de personnes qui se sentent mal dans leur maison ou souffrent d’insomnie parfois à cause d’un simple lit mal placé. De par leur implantation, cer- taines maisons présentent un envi-

démarche réside dans la recherche du point névralgique définie au feeling car il n’existe pas encore d’appareils adéquats. La norma- lisation d’exploitations agricoles s’accompagne de préconisations alimentaires et sanitaires. “On est obligé de prendre en compte des paramètres techniques et éco- nomiques. Il faut parfois changer les habitudes de travail et corri- ger les rations données aux bêtes. À mon sens, les fermes sont des lieux de vie qui correspondent à de véritables laboratoires gran- deur nature. On observe une évo- lution souvent plus rapide sur les

est incapable de rechercher des objets, ne se sentant aucune pré- disposition à utiliser un pen- dule. “Personnellement, je res- sens parfois des sensations pré- monitoires qui me conduisent par exemple à retarder un dépla- cement de crainte d’un accident de voiture.” Certains de ses proches ont essayé par jeu de la prendre à défaut au téléphone sur de faux accidents. Un test qu’elle a moyennement appré- cié tout en détectant qu’il s’agis- sait d’une simple farce. Autre anecdote et son mari l’at-

nant. Je ne sais pas quel réflexe m’a pris, j’ai aussitôt posé ma main sur sa blessure, ce qui l’a immédiatement soulagée.” Depuis cette découverte, elle n’a cessé d’exploiter son fluide au service de ses proches ou de sa famille. Elle officie aussi bien en présence de la personne qu’au téléphone. Un exercice de concentration réalisé sans jamais recourir à la moindre prière ou formule incantatoire. “J’ai pour principe de ne jamais rien récla- mer. Pour moi, ce serait m’en- lever mon fluide” , considère cel-

F.C.

PUBLI-INFORMATION Piscine naturelle : jetez-vous à l’eau La société Jardins Passion du Bélieu vous invite à découvrir un nouveau concept de piscine naturelle qui prend toutes les formes, s’adapte à tous les terrains et se fond dans le paysage du Haut-Doubs. PRÉSENT À LA FOIRE COMTOISE

I Imaginez une piscine écologique. Une eau douce, sans traitements chimiques ni U.V., qui s’épure grâce à des plantes. Un bassin dans lequel vous vous bai- gnez avec le sentiment d’être en har- monie avec les éléments qui vous entou- rent et qui épousent l’âme de votre jar- din. Vous ne rêvez pas ! Cette alternati- ve écologique à la piscine traditionnelle

existe ! L’entreprise Jardins Passion du Bélieu est spécialisée dans l’installation de ce type d’équipement depuis deux ans. Dif- férents procédés de piscine naturelle sont commercialisés sur le marché. Jardins Passion développe le système allemand Teichmeister qui présente un double avan- tage par rapport à ses concurrents. Tout

Le bassin peut être sauvage ou au contraire se rapprocher de la piscine traditionnelle.

tage est esthétique. Jardins Passion crée un bassin à la forme et la taille souhai- tée par le client, et peut lui donner un caractère très écologique et sauvage, ou

du client. Chaque projet est du sur- mesure” indique Jardins Passion. Une fois mis en place le bassin dans lequel l’eau se réchauffe très vite grâce à l’amé- nagement de zones de plage de faible profondeur, demande peu d’entretien. Le filtre minéral joue son rôle dans l’épura- tion naturelle de l’eau. Il n’y a donc pas besoin de chlore et produits additifs ! Enfin, choisir une de ces piscines pré- sente un dernier atout. On profite du plan d’eau toute l’année : l’été pour la bai- gnade et l’hiver pour le plaisir des yeux.

d’abord, pour un bassin, 80 % de l’espace est réser- vé à la baignade et 20 % seulement à la filtration. C’est tout l’intérêt de ce concept qui s’adapte donc aux terrains les plus petits. Le second avan-

au contraire très contem- porain. Ainsi le bassin peut prendre l’allure d’un étang où les végétaux sont très présents, ou alors celle d’une piscine traditionnel-

“C’est sans limites.”

le originale où le système de filtration, toujours naturel, est discret. “C’est sans limites. On s’adapte au terrain et au goût

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LE BÉLIEU Tél. : 03 81 67 65 98

Les piscines de Jardins Passion s’adaptent à tous les terrains.

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