Journal C'est à Dire 120 - Mars 2007

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A G E N D A

T ous les jeudis, de 14 h 30 à 16 h 30, à compter du 29 mars, les solitaires du Haut-Doubs pourront trouver une oreille attentive. En effet, l’association “Pour appri- voiser la solitude”, à orientation chrétienne, organise des conférences, tous les jeudis après- midi aux Fontenelles. “Dans notre monde actuel, la solitude peut être de plus en plus mal vécue raconte un des membres de l’association. Ici, il s’agit d’ap- prendre à vivre avec, mais aussi de savoir vivre en société, d’établir des relations avec les autres pour être, finalement, sans souffrance.” Créée en 2006, sur une initiative individuelle, l’association fait intervenir un psychosocio- logue, des psychothérapeutes, un médecin, mais également un prêtre et des religieuses, ainsi qu’une conseillère en économie sociale et fami- liale. “Ces professionnels exercent bénévolement. Certains sont toujours en fonction et d’autres à la retraite” poursuit le bénévole de “Pour appri- voiser la solitude”. Accueillie dans les locaux des Sœurs de la Retrai- te Chrétienne, l’association bénéficie ainsi “de la caution morale ainsi que de l’aide pratique de la Mère Supérieure des Fontenelles.” Ainsi, pour une somme de 2 euros par séan- ce, les solitaires du Haut-Doubs trouveront des conseils, des réflexions et surtout un groupe de gens, “sensibilisés au mal-être provoqué par la solitude” à leur disposition. Créé il y a un an, l’association “Pour appri- voiser la solitude” propose des confé- rences afin de permettre à ceux qui sont seuls de mieux vivre leur “isolement”. Pour ne pas vivre seul Association

Claude Vanony : “La scène m’apporte une certaine forme de jeunesse” Humour À l’occasion de sa 100 ème collaboration avec la société de spectacle Disco Vacances, l’humoriste vosgien Claude Vano- ny se produira le 6 mai à Damprichard. L’occasion de revenir sur sa carrière, entamée il y a déjà plus de 50 ans.

C’ est-à-dire : Comment tout cela a commencé ? Claude Vanony : J’étais professeur de gym et moniteur de ski. Paral- lèlement, je faisais du théâtre ama- teur. À 20 ans, je faisais partie d’un groupe folklorique. Et déjà, je fai- sais rire. Les gens me demandaient où trouver les disques de mes petites plaisanteries. Mais il n’y en avait pas. Et un jour, un producteur pari-

la salle, les bruits, le retardataire…, dans la pure tradition des chan- sonniers. Donc cela m’apporte beau- coup de joie, et une certaine forme de jeunesse aussi. Parfois, j’ai l’im- pression d’avoir 40 ans, et pas 72 ! Càd : Comment définiriez-vous votre style d’humour ? C.V. : Par la simplicité. Un peu com- me un paysan : jamais grossier, ni

sien a voulu en faire. C’est venu comme cela, dans les années cinquante. À l’époque, je ne me faisais pas payer, et je ne jouais que les week-ends. Ma femme a sug- géré de demander de l’ar-

vulgaire, juste un peu égrillard, l’œil malicieux et la petite pique, au bon moment. Et puis je veux fai- re rire avec les choses de tous les jours, que les gens connaissent bien. J’espère

À 72 ans, Claude Vanony n’a pas l’intention de stopper la scène. Il sera à Damprichard le 6 mai, pour sa 100 ème collaboration avec Disco Vacances.

“L’essentiel est de tenir le public en haleine.”

ner un air connu dans la salle de bains. Pour le reste, ce sont des nou- veautés. C’est un mélange à faire, entre l’ancien et le vieux. Et je glis- se au milieu. L’essentiel est de tenir le public en haleine, qu’ils rient à chaque phrase. Càd : Et ce spectacle, à Dam- prichard ? Il est particulier ? C.V. : Cela fait très plaisir. D’autant que cette équipe est jeune, dyna- mique. Ils ne se prennent pas la tête. En fait, ils sont un peu comme moi, simples. Et c’est très agréable de tra- vailler avec eux.

Càd : Et l’avenir, comment l’en- visagez-vous ? Avec un peu de peur ? C.V. : Peur, ce n’est pas le mot. Avec un peu d’inquiétude parfois. Que le public ne veuille plus de moi. Mais je crois que ça n’est pas parti pour ! (Rires). Mais désormais, j’avance en âge. Je ne fais plus certaines choses. Je fais attention, par exemple, aux kilomètres entre les scènes. Mais pour l’instant, ça va.

gent, afin de limiter les demandes. Mais ça n’a rien limité. Et puis en 1977, le rectorat m’a demandé de choisir entre les spectacles et mon métier originel. Et je n’ai jamais réin- tégré les cours. Càd : Qu’est ce que tout cela vous apporte ? C.V. : Tout d’abord, il y a une cer- taine complicité avec le public. Je rigole finalement autant que lui, car j’utilise tout ce qui se passe dans

qu’en écoutant, le public se dit : “Ah oui, c’est vrai. J’ai vécu cela, je connais cela.” Càd : Comment fait-on pour se renouveler, après tant d’années ? C.V. : Et bien d’abord, sur un spec- tacle de trois heures, je suis obligé de reprendre d’anciennes histoires. Parce que je suis un peu flemmard. (Rires). Et surtout parce que les gens me les demandent. Un peu comme un chanteur, dont on aime fredon-

Propos recueillis par J.C.

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