Journal C'est à Dire 120 - Mars 2007

P A Y S D E P I E R R E F O N T A I N E

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Pierrefontaine-les-Varans La Roche du Trésor modernise ses infrastructures Ce projet se traduit par la construction de deux nouveaux bâtiments, l’un réservé à la restauration, l’autre à l’hébergement. Réception des travaux prévue cet automne.

“A près 13 ans de fonctionnement, on ressentait le besoin de moder- niser l’outil de travail, de l’adapter à l’accueil de publics adulte et handicapé” , indique Jean-René Vacheresse, le pré- sident de l’association La Roche du Trésor. Ce souci de déve-

apporte une aide sur la pre- mière tranche. “10 % du mon- tant correspondent à des avances remboursables propo- sées par la Région. Pour le res- te, on aura recours à l’emprunt bancaire. Signalons que la conception des deux bâtiments relève d’une démarche H.Q.E. L’environnement est un axe

la formation sera transféré sur Orchamps-Vennes qui a fait l’objet d’une extension en 2006 avec la création de deux grandes salles de cours. L’ac- cueil s’effectuera à Pierrefon- taine qui verra sa capacité pas- sée de 198 à 240 lits après la mise en service du nouveau bâtiment. Le centre de décou- verte et de loisirs adhère au réseau national Éthic étapes qui apporte un soutien en termes de qualité d’accueil et de communication. Les investissements sur Pier- refontaine intègrent la possi- bilité de se connecter au futur

réseau chaleur bois-énergie qui desservira plusieurs bâti- ments communaux et quelques particuliers. Une structure d’animation sera également mise en place avec plateau sportif et bassin aquatique de plein air. De quoi espérer des lendemains radieux pour cet- te association qui compte aujourd’hui 35 salariés per- manents (23 E.T.P.), a réali- sé l’an dernier 1,6 million d’eu- ros de chiffre d’affaires en accueillant notamment 10 000 personnes en séjour. F.C.

loppement d’ordre qualitatif se concré- tise sous la forme d’un vaste projet d’un montant global de 3,2 millions d’eu- ros T.T.C.

qu’on souhaite valo- riser dans notre projet de dévelop- pement. On fonc- tionne aujourd’hui avec deux équipes de cuisine, l’une

Un montant global de 3,2 millions d’euros.

“Avec ce projet, on s’inscrit en plein dans le développement durable”, signale Jean-René Vacheresse, président de la Roche du Trésor depuis 2001.

Les travaux ont débuté l’été dernier avec la réalisation des bâtiments de restauration et d’hébergement. Ce chantier est programmé en deux tranches et la réception est prévue dans l’été pour une ouverture au plus tard cet automne. L’État, la Région et le Département participent à hauteur de 40 % au finan- cement. L’association natio- nale des chèques-vacances

basée sur le site d’Orchamps- Vennes, l’autre à Pierrefontai- ne. Elles seront centralisées à l’ouverture du nouveau res- taurant dont l’utilisation est réservée uniquement aux pen- sionnaires de la Roche du Tré- sor. On transportera les plats sur Orchamps-Vennes en liai- son chaude et froide.” Le projet d’aménagement intègre une réorganisation des activités. Tout ce qui relève de

Chantier du T.G.V. Rhin-Rhône : encore 200 postes à pourvoir ! Travaux publics Les entreprises de travaux qui interviennent sur le chan- tier de la future ligne à grande vitesse qui traversera la Franche-Comté recrutent. Mais elles peinent à trou- ver les profils adaptés à leurs besoins.

A vec le démarrage de nouvelles phases de travaux sur la ligne L.G.V. à l’été, 200 offres d’emplois liées au chantier sont à pouvoir. En six mois, 400 ont déjà été pourvues ! Les dossiers de candidatures s’accumulent dans les deux cellules de recru- tement spécialement créées pour accompagner ce projet. “Nous en avons enregistré 500 à la cel- lule A.N.P.E. de Besançon et 600 à la cellule A.N.P.E. basée à Héri- court. Ce sont surtout les grandes enseignes nationales des travaux publics qui nous sollicitent” indique Odile Ferru, chef de pro- jet emploi L.G.V. Pour la plupart, ce sont des demandeurs d’emploi qui n’ont aucune expérience dans le B.T.P. mais qui tentent leur chance. “Il y a de réelles opportunités à saisir” ajoute-t-elle. Être titu- laire du permis de conduire et contrats à durée indéterminée, mais des contrats courts par exemple. Les employeurs émettent donc peu d’exigences à la sélection. Pourtant, la difficulté de trou- ver une adéquation entre l’offre et la demande est réelle malgré les formations mises en places préalablement au recrutement. “Pour un placement, il faut pré- senter en moyenne cinq candi- datures. C’est vrai que l’on essaie de positionner sur ce projet des gens qui sont éloignés de l’em- ploi depuis longtemps” avoue Odile Ferru. Pour la première fois en effet, Réseau Ferré de faire preuve “d’une forte motivation” est le minimum requis par les sociétés de travaux publics qui embauchent. Tous les postulants ne signeront pas des

France a aménagé, dans ses marchés de travaux, une clau- se sociale pour favoriser “l’em- ploi des publics en situation de précarité ou en difficulté d’in- sertion professionnelle à hau- teur de 7 % des heures tra- vaillées” précise R.F.F. La ligne grande vitesse est donc une opportunité pour remettre le pied à l’étrier de l’emploi un certain nombre de personnes. Tous ces profils ne correspon- dent pas systématiquement aux attentes des employeurs. “Récem- ment, nous avons présenté vingt candidats à une société. Elle en a recruté cinq.” Parmi les postes les plus durs à pouvoir, mais qui reçoivent le plus de candidatures, il y a celui de conducteur d’engin. Un emploi qui demande une quali- fication. À l’inverse, les métiers de maçons nécessaires sur le chantier sont peu prisés. “Sur calme les ardeurs, même si la profession a évolué tant dans les conditions de travail pro- posées que dans les niveaux de salaire. Certaines sociétés de travaux publics qui doivent intervenir sur le chantier L.G.V. se disent prêtent à recruter la main- d’œuvre dans d’autres pays euro- péens si elles ne trouvent pas les compétences sur le marché franc-comtois. On peut espérer quand même qu’elles finissent par trouver chaussure à leur pied dans les deux cellules actives du recrutement où affluent les candidatures. le seul tronçon A, nous recherchons une quarantaine de per- sonnes dans ce corps de métier” qui souffre de désaffection. Tra- vailler en extérieur, par tous les temps,

Les métiers de maçons

nécessaires sur le chantier sont peu prisés.

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