Journal C'est à Dire 120 - Mars 2007

V A L D E M O R T E A U

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En bref…

On se dispute le sort de l’ancienne usine Cupillard Villers-le-Lac La mairie de Villers-le-Lac est attaquée par des entre- preneurs de la commune qui lui reprochent de ne pas exécuter la décision de leur vendre un bâtiment communal, que les élus ont pourtant prise. L’affaire rebondit sur fond de spéculation immobilière.

Les Fins Le comité des fêtes des Fins organise le 29 avril, pour la deuxième année consécuti- ve, un vide-grenier à la salle polyvalente aux Fins. L’ouver- ture des portes est annoncée à 8 heures. L’entrée est gra- tuite à tous les curieux et autres chineurs. En 2006, cin- quante exposants avaient déployé leurs étals. Le comi- té des fêtes en attend autant cette fois-ci. La possibilité sera donnée à tous de se res- taurer sur place. Renseigne- ments exposants : 03 81 67 34 03 - 03 81 67 00 65. Débat Ce mois-ci, le Café des parents aborde comme thè- me “Entre disputes et jalou- sies, comment aider ses enfants à grandir ensemble.” Le débat, ouvert à tous les parents, aura lieu à la salle de convivialité située près de l’église aux Fins, à 20 heures, le lundi 2 avril. Renseigne- ments au 03 81 68 16 28. Bar La mairie de Maîche a deman- dé une modification de l’ar- rêté préfectoral pour que tous les bars de la ville puissent ouvrir le vendredi et le same- di soir jusqu’à 2 heures du matin.

L’ histoire commence à empoisonner le conseil municipal de Villers- le-Lac. Soucieux de pérenniser leur activité, deux entrepreneurs de la commune - Denis Guerrin, chauffagiste et Claude Binétruy, fabricant de machines-outils -, se sont vu pro- poser par la mairie le rachat du bâtiment qu’ils occupent actuellement, l’ancienne usine d’horlogerie Cupillard, située face à l’hôtel de France. Au fil des dis- cussions, la mairie propose un prix : 40 000 euros. Par précau-

le située derrière le bâtiment en question à un voisin, Luc Tho- rax, désireux d’avoir un accès élargi à ses garages et peut-être, d’entraver la transaction. Pour accélérer les choses, et après plu- sieurs mois d’attente, les ache- teurs potentiels engagent un réfé- ré devant le tribunal adminis- tratif pour obtenir gain de cau- se. Ils attaquent la décision pri- se par la mairie le 18 décembre dernier par laquelle la collecti- vité cédait une partie dudit ter- rain à M. Thorax. La juridiction administrative a tranché, elle

Objet du litige : le bâtiment de l’ancienne usine Cupillard dans lequel les entreprises Guerrin et BM2I souhaiteraient se développer.

La mairie de Villers-le-Lac attend le verdict judiciaire : “La com- mune avait choisi de privilégier le caractère industriel de ce bâti- ment. Seulement, on s’est ren- du compte après qu’il y avait aus- si un projet immobilier derrière. Et M. Thorax avait proposé de racheter le bâtiment 100 000 euros. Nous sommes donc dans l’attente car comme l’entre- prise a aussi un projet immobi- lier dans cette maison, cela remet en cause le tarif préférentiel que nous avions convenu avec elle” justifie le secrétaire général de la mairie de Villers. En effet, dans l’idée des deux chefs d’entreprises, l’aménage- ment de logements dans les étages supérieurs de l’immeuble était aussi envisagé. “Si nous fai-

supprime notre parking. Et si nous ne pouvons pas acquérir ce bâtiment, nous ne pourrons pas nous développer. Notre entrepri- se est en danger, prévient Sonia Prétot, associée de l’entreprise BM2I. Dans nos projets de déve- loppement, on a conçu des machines de plus grande taille pour nos clients. Pour le moment, on est obligé de les livrer mor- ceau par morceau et de les remon- ter chez le client. C’est aberrant. Tout cela parce qu’on nous empêche de faire les aménage- ments nécessaires dans ce bâti- ment. Mais apparemment, les menaces qui pèsent sur la survie de notre entreprise, ça n’a pas l’air de déranger la mairie. Mais nous, nous n’en dormons plus la nuit.”

sons du locatif, c’est uniquement pour pouvoir continuer à soute- nir l’emploi local; Sans cela, nous ne pourrions pas mener à bien nos projets de développement” justifie Claude Binétruy, le gérant de BM2I. La mairie de Villers-le-Lac qui n’a pas encore tranché, est donc dans une position inconfortable. Les sociétés Guerrin et BM2I n’attendent pourtant qu’une cho- se : qu’elle honore son engage- ment officiel pris en mars 2006. En attendant, ils viennent de sol- liciter un rendez-vous devant le sous-préfet. Espérant ainsi que le représentant de l’État com- prendra, lui, le réelle menace qui pèse sur la survie de leurs entre- prises et les emplois qui vont avec. J.-F.H.

tion, la commune fait éta- blir une estimation par les Domaines qui jugent le bien à 61 000 euros. Le prix de vente final proposé par la mairie sera fixé à 55 000 euros. Le 29 mars 2006, il y a tout juste un an, le

donne raison à… la mairie. Raison invo- quée : la préfecture n’a jamais enregistré la délibération du conseil municipal de Villers. Et pour cause, elle n’a jamais été transmise à la préfecture… Le

“Ça ne dérange pas la mairie. Nous, nous n’en dormons plus.”

conseil municipal de Villers-le- Lac prend une délibération pour confirmer la vente aux deux entrepreneurs de ladite bâtisse. La décision est officiellement entérinée par le conseil muni- cipal. Seulement, près d’un an après la décision officielle votée en conseil, la vente n’est toujours pas conclue. Entre-temps, la mai- rie décide de vendre une parcel-

19 février dernier, pour contour- ner le problème, la mairie choi- sit de créer une servitude de pas- sage au profit de M. Thorax. Aujourd’hui, les deux entreprises qui souhaitent se développer n’ac- ceptent plus que la mairie traî- ne ainsi les pieds. Elles dénon- cent le comportement des élus locaux. “Avec la servitude de pas- sage laissée à M. Thorax, on nous

P U B L I I N F O R M A T I O N Le Relais des Mousquetaires a du goût pour Pâques

Au Relais des Mousquetaires, le chocolat a toute sa place.

U n mois après sa mise en service, la carte de fidélité du Relais des Mousquetaires est déjà un succès ! L’initiative de Christophe Lamboley, responsable du magasin, fait chaque jour de nouveaux adeptes. Il faut dire que cette carte spécialement conçue pour l’enseigne des Fins ne présente que des avantages pour le consom- mateur. Jugez plutôt. À partir de 30 euros d’achat, elle est tamponnée à la caisse. Quand celle-ci est complète, alors sont détenteur repart avec un panier garni de produits régionaux d’une valeur de

Le chocolat est dans tous ses états pendant les fêtes de Pâques dans le magasin des Fins. Il vous invite à découvrir un large choix de produits de goûts à petit prix.

À partir d’avril, promotions chaque semaine sur le rayon fruits et légumes.

15 euros ! Ça vaut le coup d’être fidèle à ce commerce de proximité où l’on trouve tous les produits nécessaires à la vie quotidienne (plus de 2 000 références) et ce, à des prix très concurrentiels. Et là où le Relais des Mous- quetaires fait la différence,

Poules, œufs, lapins, friandises qui amusent les enfants.

sent les enfants, ou chocolats raffinés qui tiennent en éveil le palais des adultes, sont en promotion pendant toute la durée des fêtes de Pâques. Et ce n’est pas fini. “À partir d’avril, nous allons orga- niser chaque semaine des promotions sur les fruits et légumes” annonce Christophe Lamboley. En ce moment, ce sont les vins du Jura qui sont à petit prix ! Les 6 et 7 avril, la maison Pêcheur organi- sera d’ailleurs au magasin une dégustation de vins du Jura. Pas de doute, le Relais des Mousquetaires est un commerce qui vit ! Et c’est tant mieux !

En plus, ce magasin situé à deux pas du bowling aux Fins et de la salle polyvalente, a gardé cette convivialité propre à l’épicerie de quartier. Chacun redécouvre ici le plaisir de faire ses courses, tout en profitant des promotions régulières. Faut-il rap- peler qu’ici, toute l’année, le pain est en promotion toute l’année ! Pour les fêtes de Pâques, le Relais des Mous- quetaires vous invite à venir découvrir un large assortiment de chocolats juste pour le plaisir du goût. Poules, œufs, lapins, friandises qui amu-

c’est justement sur le service et l’innovation. La mise en place de la carte de fidélité, l’installation d’un distributeur automatique de billets et toujours les livraisons de vos courses à domicile (de plus en plus demandées par les clients) sont des exemples de l’attention que portent Christophe Lamboley et son équipe à la clientèle.

Un distributeur automatique de billets est à votre disposition

OUVERT du lundi au samedi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 14 h 30 à 19 h 30 Dimanche de 8 h 30 à 12 h

Livraison tous les jours sauf le lundi et le samedi

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