Journal C'est à Dire 115 - Octobre 2006

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A G E N D A

Le bien boire et le bien manger Maîche

MORTEAU Rue de l’Helvétie - 03 81 67 20 20 MAICHE 19, Rue Montalembert - 03 81 64 08 78

Le Salon des Vins et des produits régionaux se dérou- le du 3 au 5 novembre à la salle des fêtes de Maîche. Un concentré de saveurs à déguster dans la pers- pective des fêtes de fin d’année.

Retrouvez notre savoir-faire au service de vos envies

A près deux ans de par- tenariat avec “Les Gais Lurons”, la Jeanne d’Arc de Maîche assu- me désormais seule l’organi- sation de ce 14 ème salon. Un envol dans la continuité des ingré- dients qui ont contribué à la réussite de ce rendez-vous œno- logique et gastronomique. Main- tien des dates, souci d’enrichir et de renouveler le panel d’ex- posants d’une année sur l’autre, conservation d’un vaste espa- ce restauration à l’entrée de la salle des fêtes où chacun aime à s’attabler, les yeux et le gosier encore chatouillés des saveurs découvertes au fil des stands. Une quarantaine d’exposants dont trois nouveaux spécialisés

Profitez des 1 ères minutes de Marnara : réservez les 1 ers et partez en Egypte au Club Marmara Hurghada pour 516 € TTC en formule tout compris . Envolez-vous pour l’Ile Maurice au départ de Lyon pour seulement 1040 € TTC en formule tout compris en Club Lookéa Tarisol 3* Bénéficiez des offres MSC Croisières : C’est gratuit pour la 2 ème personne ! La croisière en Méditérranée de 12 jours et 11 nuits à bord du MSC Musica à partir de 1590 € TTC pour 2. Du 12 novembre au 22 décembre, et réservez avant le 1 er décembre : vous séjournerez 2 jours et 1 nuit à l’Hôtel Santa-Fe à partir de 109 € ! Aldebert au paradis Celtivales de Pierrefontaine Le dernier opus d’Aldebert, “les paradis disponibles”, est sorti 16 octobre. Le jeune Bisontin qui monte fera l’ouverture des Celtivales de Pierrefontaine ven- dredi 3 novembre. Interview. Découvrez la magie Disney durant les périodes de Noël.

en vins de Bourgogne, Côtes du Rhône et des Corbières sont de la partie. La palette vitico- le est on ne peut plus chatoyante. Tout y est, des grands crus bor- delais et bourguignons aux vins typés du Midi rougeoyant de soleil, en passant par la Loire, l’Alsace et les coteaux du Jura, sans oublier l’incontournable champagne. De quoi charmer bien des palais. Boire avec modération c’est bien, accommoder ce plaisir en dégus- tant une petite spécialité régio- nale, c’est encore mieux. De ce côté-là, pas de soucis, les orga- nisateurs de la Jeanne d’Arc ont bien conservé le carnet d’adresses de leurs prédéces- seurs. Ouvrez bien vos papilles :

Le rendez-vous gastronomique incontournable de l’automne.

salaisons, escargots, foie gras, volailles, confitures, chocolats, friandises sans oublier lesA.O.C. fromagères locales avec mes- sieurs comté, morbier, mont d’or… L’innovation étant tou- jours au programme du salon des vins et des produits régio- naux, la troupe “Y’a 2 trucs” apporte ses tours de magie au menu des animations. Bon salon.

Nouveau sur le salon, non-stop : Magie avec la troupe Y’A 2 Trucs… Magie rapprochée, tour de carte, “close-up”… Ambiance “accordéon” Vendredi : Pascal Bouvier Samedi : Julien Lab et Florent Moureaux Dimanche : Sandra Tournoux et Anne-Laure Mauvais

Le conflit israélo-palestinien s’invite au festival du film de Morteau Morteau Pour sa 17 ème édition, le festival du film orga- nisé au cinéma l’Atalante de Morteau explo- re le cinéma israélien, libanais et palestinien. Jusqu’au 4 novembre.

C’ est à dire : Ce nouvel album est très diffé- rent du précédent. Pourquoi ? Guillaume Aldebert : Je n’avais pas envie de refaire lamême cho- se qu’avant. Je voulais prendre des directionsmusicales, des tem- pos que je n’aurais pas osés uti- liser il y a deux ans Dans un cer- tain sens, il est un peu plus pro- duit que le dernier album car on a pu bénéficier de la collaboration d’Yves Jaget, qui a notamment travaillé avec Zazie. Il y a plus de clavier, de guitares élec- triques que le précédent aussi qui était plus acoustique. J’ai l’im- pression que cet album me ressemble plus. Il a une couleur pop que j’aime bien et plus personnel aussi. Càd : Au niveau des textes, ils sont aussi plus oniriques… G.A. : Jusqu’à présent, c’était tou- jours très descriptif. Comme je viens de la B.D. et de la photo- graphie, j’avais toujours tendan- ce à croquer des personnages ou des situations. J’ai voulu changer. Comme je suis quelqu’un qui dou- te beaucoup, jeme pose beaucoup de questions. Cet album est un questionnement autour de ce qu’est le bonheur. Dans une chanson comme “C’est comment là-haut ?” où jeme pose la question de ce qui nous attend après lamort, qui est un peu naïve, je pose les questions. J’ai toujours dumal avec les gens

qui sont sûrs d’eux, enmatière de religion notamment. C’est un peu un propos d’agnostique. Je ne don- ne pas de solution, je ne fais que soulever les problèmes. J’ai aus- si écrit une chanson surmon père. C’est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps, mais jus- qu’à présent je n’avais pas osé. Càd : Comment va se dérouler la promotion ? G.A. : Tout va très vite. On a eu jusqu’à présent des retours très positifs. On tourne le 18 septembre tout comment cela va se passer. Ensuite, on enchaîne avec deux semaines de résidence en Nor- mandie pour mettre en place le nouveau spectacle. Et on com- mence la tournée aussitôt après. On a déjà des dates jusqu’en fin 2007. Càd : Des projets encore ? G.A. : Un albumpour les enfants, j’espère. Mais pas des comptines tranquilles, quelque chose d’as- sez rock. J’ai travaillé pendant cinq ans dans une école, en tant qu’emploi-jeune, j’ai appris à connaître leur univers, je suis un peu aussi resté enfant. Il y a cinq titres qui sont prêts déjà. Propos recueillis par S.D. un clip sur le premier titre, “L’appétit du bon- heur”, avec Jean-Pier- re Coffe. C’est mon pre- mier clip, je suis impa- tient, je ne sais pas du

D epuis quelques mois, l’actualité s’est embal- lée, au Proche-Orient, entre le conflit au sud du Liban et les explosions de violence dans la bande de Gaza. Un contexte qui donne une réso- nance particulière à cette 17 ème édition du festival du film de Morteau consacré cette année à une rétrospective des cinémas israéliens, libanais et palesti- niens. “Nous n’avons pas fait ce une production cinématogra- phique intéressante. Notre but n’est pas d’être politique, même si forcément les films présentés parlent de la situation actuel- le au Proche-Orient” , affirme le directeur de la M.J.C. de Mor- teau, qui organise la manifes- tation. Pendant une semaine, vingt films des trois nationalités dif- férentes seront présentés au public. Des films primés com- me “La fiancée syrienne” d’Eran Riklis - une comédie qui nar- choix en fonction de l’actualité. Cela fai- sait des années que nous avions envie de travailler avec ces pays, qui ont

re le périple d’une noce entre le plateau du Golan occupé et la Syrie où vit le fiancé - “Va, vis et deviens” de Radu Mihailea- nu - l’histoire d’un jeune gar- çon éthiopien que la mère fait passer pour juif pour lui per- mettre d’être évacué et de vivre en Israël - ou “Free zone” du cinéaste israélien Amos Gitaï, avec Nathalie Portman. Et même si le sujet de cette année est sensible, le festival

“Je suis quel- qu’un qui doute beaucoup.”

ne se veut pas mili- tant. “L’idée, c’est vraiment de décou- vrir une région à tra- vers sa cinémato- graphie, de proposer

Même si le sujet est sensible, le festival n’est pas militant.

aux gens des choses qui ne sont que très rarement diffusées dans les salles” , reprennent les orga- nisateurs. En clôture de festi- val, une soirée doit réunir les festivaliers autour d’un repas libanais et de danses israé- liennes. Histoire de réunir les deux camps opposés encore une fois.

Renseignements : M.J.C. de Morteau au 03 81 67 04 25

“Les paradis disponibles”, chez Warner music Disponible depuis le 16 octobre

Guillaume Aldebert revient avec un nouvel album plus onirique que le précédent.

L e bar du Quartier neuf à Villers-le-Lac a été repris il y a un an par le couple Maud et David Querry. Depuis, ces jeunes de la génération soixante-dix - d’où l’appellation - mettent un point d’honneur à animer l’endroit avec des soirées à thèmes. La prochaine grande soirée aura lieu ven- dredi 24 novembre, avec la venue d’un grou- pe de rock local, les “Fake the beat” (un des membres est du Chauffaud). Des cadeaux monde se mélange très bien.” Les nouveaux gérants avaient fait le pari de redonner un coup de jeune au plus ancien bar de la vil- le. Le pari a été tenu en moins d’un an. Le 70’s est ouvert tous les après-midi sauf le mercredi (le samedi, ouvert toute la jour- née). Le 70’s fête son premier anniversaire Villers-le-Lac Renseignements au 03 81 68 10 64 seront distribués pour marquer la première bougie. “Depuis qu’on a repris le bar, on essaie de faire bouger un maximum, qu’il y ait des animations tous les quinze jours ou trois semaines. Il y a eu une soirée déguisée à Hal- loween, il y aura le beaujolais nouveau, on a déjà fait des karaokés, des tournois de baby- foot, etc.” indiqueMaud Querry. Et çamarche : le 70’s a réussi l’alchimie de réunir en un même lieu toutes les générations. “Tout le

“La fiancée syrienne”, l’un des vingt films présentés dans le cadre du festival du film de Morteau, du 25 octobre au 4 novembre.

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