Journal C'est à Dire 115 - Octobre 2006
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É C O N O M I E
Escargots et sirops comtois à l’assaut du marché international Alimentation
L’OFFRE DU MOIS
Une dizaine d’entreprises de Franche-Com- té ont participé fin octobre au S.I.A.L., le salon international de l’alimentation à Paris, La Mecque des produits alimentaires.
P our les professionnels de l’alimentaire, c’est une véritable Mecque, une fois tous les deux ans. L’équivalent de la foire de Bâle pour les horlogers. Au S.I.A.L., le salon international de l’ali- mentation, qui s’est tenu fin octobre à Paris, elles étaient une dizaine d’entreprises franc-com- toises présentes. “Cela devient obligatoire dans notre dévelop- pement” , explique Benoît Rième, responsable commercial de Riè- me Boissons, de Morteau, qui exporte 6 à 7 % de sa production de sirop et de limonade à l’étran- ger en Europe mais aussi aux États-Unis et au Koweït, présent sur le salon depuis six ans. Comparé à d’autres régions, les Franc-Comtois sont pourtant encore peu présents. “On ne se disperse pas trop. On est en Franche-Comté. L’Alsace peut fai- re venir une quarantaine d’en- treprises sur le S.I.A.L. Nous n’avons pas autant de sociétés ayant la taille suffisante” , remarque Jean-Claude Blanc, responsable au comité de pro- motion des produits régionaux de Franche-Comté.
Car le salon a un coût. 100 000 à 120 000 euros pour le stand régio- nal, financé par la Région et les entreprises. Pour les Escargots Romanzini, implantés à La Riviè- re-Drugeon depuis 1921, le salon est surtout une question de “cré- dibilité”. “Cela n’a pas toujours des retombées immédiates mais on lie des contacts, qui peuvent se concrétiser longtemps après. Ce qui fait qu’on est souvent inca- pable de dire si on vient de fai- re un bon ou un mauvais salon” , explique Corinne Gresset, direc- trice générale de la société. Il y a quatre ans, elle a ainsi décro- ché un contrat avec le Mexique. D’autres ont jeté l’éponge. Pour la première fois, le fabri- cant de saucissesAmiotte-suchet n’était pas au S.I.A.L. “Le salon est complètement orienté vers l’ex- port. Il faut avoir de vraies ambi- tions à l’étranger pour pouvoir l’amortir. Pour nous, ce n’est pas une priorité. On n’a pas la struc- ture pour cela, et il y a encore des parts demarché à gagner en Fran- ce” , affirme Thierry Belin, res- ponsable commercial de la socié- té Amiotte-Suchet. S.D.
EN VENTE à partir du 13 novembre 2006
5, chemin des Pierres - 25500 MORTEAU Tél. 03 81 67 06 98 - Fax : 03 81 67 52 78
L’entreprise Rième a participé au salon parisien pour la troisième fois.
Un entrepreneur de Bonnétage à la tête de la fédération nationale des transporteurs
port “régional, national et international.” En 2005, elle représentait près de 8 millions d’euros de chiffre d’affaires. À 50 ans, le co-président de la F.N.T.R. devra faire face à plusieurs dossiers brûlants et enjeux majeurs pour le transport routier, notamment celui de l’écologie et de la pro- tection de l’environnement. “Il y a des enjeux environnementaux très importants, on veut notamment axer sur le développement et la performances durables, avec un engage- ment des entreprises dans ce domaine” , affirme-t-on à la F.N.T.R.
P atrick Vermot-Desroches, le P.D.G. de l’entreprise de transports Vecatel, implantée à Bonnétage et Valentigney dans le nord du département, a été élu le 25 octobre à la tête de la fédération natio- nale des transports routiers (F.N.T.R.), en tandem avec François Branche. Il était déjà auparavant président du syndicat, majori- taire dans sa branche professionnelle, au
niveau régional et vice-président au niveau national depuis 2003. Dirigeant de l’entreprise familiale fondée en 1974 à Valentigney, Patrick Vermot-Des- roches avait racheté fin 2005 les transports Vermot, de Bonnétage, une société d’une trentaine de salariés. La société Vecatel compte depuis, une centaine de salariés et 80 poids lourds spécialisés dans le trans-
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