Journal C'est à Dire 115 - Octobre 2006

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Téléthon : le Plateau de Maîche répond présent Solidarité

Vendu, pas vendu… il faut attendre Maîche Les locaux de France Ébauches pourraient déjà être ven- dus si un terrain d’entente avait été trouvé entre le liqui- dateur de l’entreprise L.B. et les acquéreurs potentiels. La négociation en cours n’avance pas.

C’ est déjà le sixième Télé- thon sur le Plateau de Maîche et l’engouement va d’année en année tou- jours crescendo. Pour preuve, les bilans chiffrés du vaste élan de géné- rosité pour la lutte contre les myo- pathies. En 2003, le Téléthon du Pla- teau de Maîche a permis de verser la somme de 18 498,09 euros à l’A.F.M. En 2005, les compteurs sont montés jusqu’à 23 707,48 euros. De mieux en mieux. Pour cette édition 2006, le comité d’organisation emmené par Sylvia- ne Contejean est déjà sur le pied de guerre. “L’organisation est déjà en place, les propositions d’animations continuent d’arriver” commente la nouvelle présidente. Et c’est la plu- part des communes du Plateau qui s’engagent. Parmi les animations Les 8 et 9 décembre, tout ne se passera pas dans le Val de Morteau. Le Plateau de Maîche apporte largement sa pierre à l’édifice et ce, depuis six ans déjà. Avant-goût des festivités.

L es anciens locaux de l’entre- prise France Ébauches, situés au numéro 19 de la rue de Saint-Hippolyte tombent en décrépitude. Ils ont été acquis par la ville en 1993 pour répondre à l’époque “à une forte demande de locaux industriels sur Maîche” rappelle la muni- cipalité qui les a ensuite cédés par lots suivant le principe de la location-vente à des entreprises en quête d’espace.

disposer pendant quelque temps enco- re du local. “J’ai précisé que l’association pourrait rester pendant trois ans gratui- tement” mentionne un des intéressés qui garde confidentiel le montant de la tran- saction qui fait l’objet de discussions. Quant au lot de l’entreprise Pasquier, il est officiellement en vente. Le hic vient de la société L.B. dont le liquidateur Maître Mulhaupt, se dit prêt à céder le bien immobilier. Le problème pour l’ins-

Aujourd’hui, ces bâtiments appartiennent à une coproprié- té composée de quatre parties dont la ville qui possède enco- re 180 m 2 dans les combles qu’el- le met à disposition de l’associa- tion pour la promotion deMaîche

tant est qu’aucun terrain d’en- tente n’a pu être trouvé sur le prix de vente de la surface qu’occupait L.B. “Les négocia- tions sont en cours avec les acquéreurs potentiels. Si elles aboutissent alors l’immeuble

“Pour l’instant, nous sommes

dans une impasse.”

La Téléthon, un événement fédérateur, partout.

(A.P.P.M.). Les trois autres sont la socié- té Techni Décor, une entreprise d’ébénis- terie, et enfin la société L.B. qui est en liquidation. Jusque-là tout va bien. C’est maintenant que les choses se corsent. Deux entreprises maîchoises dont Tech- ni Décor et la seconde qui a demandé à garder l’anonymat ont fait une proposi- tion de rachat de ce bâtiment en vue de le rénover pour y développer leur acti- vité. La mairie est prête à lâcher sa part à deux conditions : elle veut d’abord la faire estimer par les Domaines. Elle sou- haite par ailleurs que l’A.P.P.M. puisse

sera vendu” indique Maître Mulhaupt par l’intermédiaire de son assistante. Mais de l’avis des autres propriétaires, les choses traînent en longueur alors qu’il y a urgence à intervenir avant qu’ils ne se retrouvent à la tête d’un patrimoine qui n’intéressera plus aucun acquéreur compte tenu de sa vétusté. “La situation devient très difficile d’autant que L.B. ne paie plus ses charges de copropriété. Pour l’instant, nous sommes dans une impas- se” rappelle Maître Kremer, syndic de l’immeuble. Tout dépend désormais de la bonne volonté du liquidateur.

dus dans tous les villages - et ces boîtes de nourriture seront ensuite remises à des associations carita- tives.” Les petits ne seront pas en reste avec la participation des écoles de Charquemont, de Frambouhans et des Écorces le samedi matin, avec notamment la plantation de l’arbre du Téléthon et un lâcher de ballons. La Force T est d’autant plus puis- sante qu’il y a de communes et d’as- sociations impliquées.

vente d’arbres à repiquer, des sculp- tures et du travail sur bois, un stand de l’O.N.F., etc. Le repas du midi se prendra à la salle des fêtes de Maîche où se déroulera aussi la gran-

déjà calées, un grand tournoi de tarot à Char- quemont dès le vendredi soir. À Maîche, toute la journée du samedi, le cœur de ville battra au

de soirée animée dans la nuit du vendredi au samedi” ajoute M me Contejean. Le fil rouge aura lieu au même endroit. “Il s’agit de mon-

En 2005, les compteurs sont montés à 23 707,48 euros.

rythme du Téléthon, “autour du thè- me du bois. Il y aura notamment une

ter une pyramide de 3 000 boîtes de conserve - des tickets seront ven-

M.P.E. : pionnier du chauffage automatique bois Le gérant de cette société pontissalienne, fut parmi les premiers à se lancer dans la commercialisation de poêles à granulés bois. Une diversification qui représente aujourd’hui 50 % de l’activité de M.P.E. P U B L I I N F O R M A T I O N

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sés à Lons-le-Saunier assurent la pro- motion de cette filière sur tout le Grand Est. L’émergence d’un nouveau mar- ché avec ses perspectives de profits faciles attise les convoitises. “Il y a trop de gens incompétents qui se ruent sur le produit uniquement pour faire de l’argent. Par exemple, sur les 15 représentants en marques et en distri- bution présents en 1996, il n’en reste

u cours d’un voyage au Canada en 1994, on a rencontré des pêcheurs de phoques sur les lacs gelés. Pour chauf- fer leurs cabanes installées à même la glace, ils utilisaient des poêles à gra- nulés canadiens de marque “Enviro- Fire.” De retour au pays, ce précur- seur se lance dans la vente de ce pro- duit. À l’époque, personne ne croyait au développement d’un marché concer- nant les appareils individuels. Le coût des énergies fossiles restait relative- ment stable et les pouvoirs publics n’encourageaient guère les particu- liers à investir dans les énergies renou- velables. “J’ai toujours été convaincu des multiples avantages des poêles à granulés. Ils polluent moins, suppri- ment la corvée de bois et fonction- nent sur le principe d’un chauffage soufflant plus efficace que le système radiant des poêles traditionnels.” L’envolée du prix des carburants va progressivement jouer en faveur des autres sources d’énergies. En Franche- Comté, cela se traduit par une prise de conscience des potentialités fores- tières. Les salons bois-énergie organi-

lés s’est transformé en activité principale. M.P.E. commercialise les sacs de granulés mais également des bûchettes compo- sées de déchets de résineux comprimés et utilisables dans les cheminées ou les poêles traditionnels. “ Avec ça, on retrou- ve les mêmes avantages que les granulés à l’échelle du bois de chauffage.” Sur la question du cours des granulés bois en forte hausse depuis quelques mois, le gérant se montre plutôt rassurant. “Ce marché a besoin de se structurer. Avec la prochaine réalisation d’une grosse unité de fabrication à Levier, la production couvri- ra largement les besoins et les prix vont se stabiliser” .

cieux du marché. Il est d’une grande sim- plicité d’utilisation et de maintenance. Avant toute vente, on se rend chez le client pour évaluer ses besoins et le conseiller. Au besoin, on assure la pose de l’appareil” , poursuit le spécialiste qui a conclu un contrat d’ex- clusivité avec cette marque dont il assu- re la distribution sur toute la France. “De 10 appareils vendus en 1994, on se rap- proche désormais des 500, dont 300 uni- quement sur la région.” Cette croissance a bouleversé le fonction- nement de cette société spécialisée à l’ori- gine dans la motoculture, les machines à bois et l’électroportatif. D’une diversifi- cation complémentaire, le poêle à granu-

plus que deux. Ces disparitions sont dues à un manque

“La production couvrira

largement les besoins.”

de professionnalisme des revendeurs qui n’assuraient pas un S.A.V. à la hauteur. Avec la mise en place des cré- dits d’impôts, il arrive toujours n’im- porte quoi sur le marché. Beaucoup de clients se plaignent d’avoir des appa- reils bruyants et compliqués à régler.” Pour ne pas être confronté à ces pro- blèmes, le gérant travaille avec la marque italienne “CS Thermos”. Elle se décline en une gamme complète de poêles à granulés de 8 à 14 kWde puis- sance permettant de chauffer de 40 à 150 m 2 . “C’est le produit le plus silen-

M.P.E. commercialise aujourd’hui les poêles à granulés de la marque “CS Thermos”, des appa- reils particulièrement silencieux d’une grande simplicité d’utilisation.

24, rue Eiffel 25300 PONTARLIER

Téléphone/Fax : 03 81 39 45 63

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