Journal C'est à Dire 111 - Mai 2006
D O S S I E R
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À la découverte des plus étonnantes demeures du Haut-Doubs
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22 av. Charles de Gaulle 25500 MORTEAU 03.81.67.49.03
80 rue de Besançon 25300 PONTARLIER 03.81.39.70.30
Qu’elles soient singulières où cossues, anciennes ou modernes, en bois ou en pierre, d’architecture élaborée ou d’une simplicité remarquable, on retrouve dans le Haut-Doubs toute cette disparité et toute cette richesse dans l’habi- tat. Il suffit de sillonner la région pour observer que des propriétaires ont pris le temps de penser leur projet de construction pour sortir à la fois du cliché traditionnel de la ferme comtoise, ou de la maison standardisée que l’on retrouve dans la plupart des lotissements. De Pontarlier à Maîche en passant par le Val de Morteau, la rédaction du journal C’est à dire est allée à la rencontre de ces propriétaires qui ont tous un lien affectif avec la demeu- re qu’ils habitent. Ils l’ont souvent pensée seuls, ou en faisant appel à des pro- fessionnels. Dans tous les cas, elle correspond à leurs envies, à leur tempé- rament à leur manière de vivre. Pour respecter l’anonymat de certaines per- sonnes rencontrées, nous avons délibérément changé leur nom (dans deux des articles) sans préciser non plus la localisation des maisons.
On retrouve rue de la Gare à Morteau des maisons de l’époque art déco.
Le patrimoine bâti passé au crible Morteau L’ensemble du foncier bâti de Morteau est actuellement étudié par le Conseil d’Architecture. Son travail a mis en évidence quelques perles de la construction qui sont le symbole d’une époque.
L e conseil d’architecture d’urbanisme et d’envi- ronnement (C.A.U.E.) a engagé une étude à Morteau qui consiste à faire un état des lieux du patrimoine bâti de la commune de Morteau quartier par quartier. “La finalité de ce diagnostic est de sensibiliser
tent quelques perles de la construction, reflets de toute une époque. “Nous avons rele- vé notamment deux petites mai- sons de l’époque art déco, dans la rue de la Gare. Un immeuble au carrefour avec la rue Jean Jaurès, avec des balcons en demi-rond, date également des
s’agissait de quartiers dits “ouvriers.” “Ce genre d’habi- tat est prédominant autour du centre-ville. Ce qui est surpre- nant au Tartre Marin, c’est la création d’espaces verts qu’on ne retrouve pas au Trépied. C’est étonnant pour l’époque.” Pour terminer ce tour d’hori- zon, un des endroits de la vil- le, également recensé et qui apparaît comme un des plus cohérents, est le quartier du Bois Soleil. “Il date des années soixante-soixante-dix. La par- ticularité est qu’il est adapté à la pente du terrain. Il se déve- loppe ainsi sur différents niveaux. C’est le seul endroit à Morteau où l’on retrouve cet- te idée de construire en terras- se” terminent les services du C.A.U.E qui rendront leur étu- de à la fin de l’année. Entre les fermes qui existent encore au centre-ville, les anciens ateliers d’horlogerie, les constructions art-déco et les nouveaux lotissements, tout le défi à venir est de trouver un fil conducteur à ce patrimoine urbain afin de l’inscrire dans le temps de manière cohérente. T.C.
les habitants à leur patrimoine avant de leur proposer un certain nombre de recomman- dations si d’aventure ils veulent s’engager dans une opération de réno- vation” indiquent les services du C.A.U.E. C’est la première fois
années trente, la même période” poursuivent les services du conseil d’architecture, d’urba- nisme et d’environne- ment. Rue René Payot cette fois, on change de temps pour basculer dans les années cin-
“Ce qui est surprenant au Tartre Marin, c’est la création d’espaces verts.”
qu’une telle réflexion est menée à l’échelle d’une ville de cette taille. Le principe est d’éviter les dérives lors des programmes de réhabilitation qui risquent de dégrader davantage l’har- monie de l’habitat. Mais au-delà d’un grand prin- cipe pédagogique, ce travail d’analyse fournit un certain nombre d’indications sur la mor- phologie de la ville qui s’est construite au fil du temps et des courants architecturaux. Les rues mortuaciennes abri-
quante. Quelques bâtiments (au 14 de la rue notamment) sont aussi caractéristiques de l’après- guerre où les architectes n’ont pas totalement tourné le dos à l’art déco. “On retrouve par exemple des loggias en demi- cercles et des traitements de cou- leurs en façade très différents.” Les quartiers du Trépied et du Tartre Marin dévoilent aussi leur lot de particularités. Ils s’articulent autour d’un ensemble de petites maisons individuelles. À l’origine, il
29, rue Eiffel PONTARLIER 03 81 46 54 60 IER
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