Journal C'est à Dire 109 - Mars 2006
V A L D E M O R T E A U
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Les Fins
En bref…
Relais des Mousquetaires : proximité, convivialité Après un lancement plutôt discret au cours de l’hiver, la supérette ouverte aux Fins le 23 février tente de réussir son pari : séduire une clientèle de proximité grâce à une poli- tique de prix raisonnables.
Loto L’association Saint-Joseph des Gras organise son tradi- tionnel loto de Pâques dimanche 16 avril à 20h30. Racontotte Le dernier numéro de la Racontotte est dans les kiosques. Au sommaire notam- ment l’étonnante histoire de la cornemuse, un reportage sur les gorges du Doubs et de la Loue et sur les durs métiers de voituriers et de radeliers. Montre une nouvelle exposition débu- te le 7 avril au musée d'hor- logerie du Locle, le château des Monts, intitulée “Les Les deux associations “Les grandes traversées du Jura” et “La grande traversée des Alpes” ont publié un guide interrégional des héberge- ments dédiés à l’accueil des randonneurs et des amateurs d’activités de pleine nature. Renseignements au 03 84 51 51 51. temps de la montre”. Renseignements au 00 41 32 931 16 80. Tourisme
V oilà près d’une vingtaine d’années que les habitants des Fins atten- daient la bonne nouvelle. Enfin un nouveau magasin d’alimentation au centre de ce bourg qui totalise aujourd’hui près de 3 000 habitants. Le Relais des Mousquetaires, rue du Cal- vaire, offre sur une surface de vente de 232 m 2 , tous les produits de la vie cou-
communes environnantes comme Noël- Cerneux, La Chenalotte, Fournets-Lui- sans… et à tous les gens de passage.” Le magasin des Fins offre un service sup- plémentaire, déjà très apprécié et que les autres ne proposent pas : la livraison à domicile. “Nous livrons même des per- sonnes jusqu’à Villers-le-Lac.” La livrai- son, possible à partir de 15 euros d’achat, est gratuite pour un panier supé- rieur à 50 euros. En deçà, il en coûte à peine 1,50 euro le dépla- cement. La démarche est simple : avec un catalogue disponible sur demande où sont référencés plus de 1 600 produits, il suffit de passer com- mande depuis chez soi. Le Relais des Mousquetaires est ouvert tous les jours, y compris le dimanche matin. Un service photo numérique, un distri- buteur d’argent ont été installés, une car- te de fidélité doit faire son apparition avant la fin de l’année. Le magasin des Fins emploie pour l’instant quatre personnes. Son succès dépend maintenant des habi- tants des Fins et des alentours.
rante. Le magasin est géré par Christophe Lamboley qui affiche à son actif une quinzaine d’an- nées d’expérience dans la gran- de distribution, il est notamment passé par l’école “Intermarché”.
Un service déjà très apprécié : la livraison à domicile.
Commerçant indépendant, il bénéficie grâ- ce à son appartenance au réseau des Mous- quetaires, de dizaines de produits en pro- venance des centrales d’achat Intermar- ché, d’où des prix comparables. “Pour tous les produits régionaux par exemple, nous sommes aux mêmes tarifs” précise la pro- priétaire. Les fruits et légumes, appro- visionnés par la maison Jacoulot de Mor- teau, offrent une garantie de fraîcheur optimale. “Nous sommes approvisionnés en produits frais tous les jours.” Le Relais des Mousquetaires s’adresse “avant tout aux habitants des Fins, mais aussi des
Christophe Lamboley est originaire de Haute-Saône. C’est le propriétaire du Relais des Mousquetaires des Fins.
Renseignements au 03 81 67 07 20
Denis BONNECUELLE CHALETS Rue des Grettes - 25120 MAICHE 03 81 64 19 27
L’investissement communal contesté La municipalité envisage de construire un bâtiment tech- nique et d’embaucher un employé communal pour entretenir le village. Un choix discuté. Les Combes
En bref…
Pôle luxe L’association destinée à ani- mer le pôle “luxe et finition soignée” lancée au sein du Pays Horloger a été créée le 8 mars dernier. Elle est pré- sidée par l’industriel de Dam- prichard Raphaël Silvant. Le vice-président est Serge Loca- telli (entreprise Startech de Damprichard), le secrétaire Patrick Boillot (Boillot Polis- sage aux Fins) et le trésorier Pierre Berthet (société Ber- thet à Charmauvillers et Fabior Watch à Villers-le-Lac). Récital Le chœur d’enfants des Combes-Remonot “Sapi- nettes” donne un récital same- di 1 er avril à 20h30 au théâtre de Morteau. Ce n’est pas un poisson d’avril ! Venez nom- breux les encourager. Entrée libre.
qui insiste sur les tâches sup- portées par les élus pour justi- fier sa position. “Qui dégage l’en- trée de l’école en hiver et de la mairie ? Qui s’occupe de pré- parer les abords de l’église et du cimetière ? Eh bien c’est le mai- re et ses adjoints. Aujourd’hui, compte tenu de la taille du vil- lage, ces travaux deviennent trop importants” dit-il. Cet investissement est aussi l’op- portunité pour la commune d’at- ténuer sa dépendance aux entre- prises privées auxquelles elle a recours pour différents tra- vaux, qui pourront être confiés en partie à l’employé commu- nal. “Pour le déneigement qui nous coûte cher, il ne pourra pas tout assumer, mais il pourra dégager au moins le cœur du vil- lage et permettre de réduire ain- si le montant de la facture fina- le d’un tiers” estime le maire. La municipalité est sûre de son calcul, elle se lancera dans le recrutement d’une personne qui entrera en fonction en 2007.
EXPO
A vec ses 800 habitants, la commune des Combes a passé un cap. Cela signifie pour la municipalité qu’il est temps d’investir dans les ressources humaines en embauchant, en 2007, son premier employé com- munal. Cette création de poste
s’élève à 250 000 euros dont 55 % seront financés par l’emprunt. À ce montant viendront se gref- fer les autres charges qui res- tent à préciser, liées à l’emploi du technicien et à l’achat de matériel comme un tracteur pour déneiger. La perspective de ces dépenses
Ouvert tous les jours sur RDV - Y compris Samedi-Dimanche Internet : http://www.chalets-bonnecuelle.com Sortie Maiche-Direction Morteau
Orientation
Métier : et pourquoi pas gendarme ? À l’heure où le débat est vif autour de l’insertion pro- fessionnelle des jeunes, il est un métier qui recrute : la gendarmerie. L’institution le fera savoir le 19 avril, pla- ce de la mairie à Morteau.
doit s’accompagner de la construction d’un bâtiment tech- nique de 380 m 2 pour abriter le matériel nécessaire au travail du nouveau salarié.
fait déjà réagir cer- tains Comboyards qui estiment que “cet investissement est inutile, injustifié, et risque de plomber les finances commu-
“Il pourra déga- ger au moins le cœur du village.”
nales.” Le danger en effet est que le taux d’imposition sup- porté par les ménages dans ce village dérape, d’autant que la municipalité n’a pas de recettes de taxe professionnelle. Le commentaire n’est guère rece- vable pour Joseph Moner-Banet
“Dans ce bâtiment, nous allons réserver 60 m 2 pour aménager un local mis à disposition des associations” annonce d’emblée le maire Joseph Moner-Banet. La construction, toute de bois, se situera au lieu-dit le Bas-de- la-Motte. Cet investissement
L e camion-podiumde la gen- darmerie nationale fait escale mercredi 19 avril entre 10 heures et 16 heures pla- ce de l’Hôtel de Ville à Morteau. Objectif de l’opération : attirer de jeunes recrues. Si les offres d’emplois se font rares dans le paysage économique national, la gendarmerie fait figure d’ex- ception. “Chaque année, la gen- darmerie recrute 11 000 per- sonnes. En ce moment, on cherche à attirer la jeunesse” annonce l’adjudant-chef Marc Jolyclerc, de la brigade de Morteau. Le niveau requis n’est pas vraiment inaccessible. “La base est de savoir lire, écrire et compter cor- rectement. Pour les moins de 26 ans, il est possible rapidement de devenir gendarme adjoint volontaire.” Ce premier pas dans la vie de gendarme peut être un tremplin pour accéder ensuite à une car- rière de sous-officier. Un gen-
darme, c’est “être là pour pro- téger les biens et les personnes, pour être au service des admi- nistrations de la Défense et de l’Intérieur, pour mener des enquêtes et recevoir les plaintes, etc. Nous sommes un véritable lien entre les concitoyens et nous touchons vraiment toutes les couches de la société” note l’ad- judant-chef mortuacien. La fonction de gendarme regrou- pe nombre de métiers différents qui vont du maître-chien au motard, en passant par le secours en montagne, la spéléologie, la plongée, le pilotage d’hélico- ptère ou encore l’appartenance au prestigieux G.I.G.N. (Grou- pe d’Intervention de la Gen- darmerie Nationale). Il est pos- sible d’intégrer la gendarmerie dès lors qu’on est âgé de 18 à 35 ans. Après Morteau, la car- podium fera escale à Villers-le- Lac le 8 juin puis à Maîche le 27 septembre.
L’ ouverture récente du Relais des Mous- quetaires aux Fins n’est que la premiè- re étape d’une opération plus ambitieuse lancée par la muni- cipalité qui souhaite dévelop- per ce secteur situé à proximité de la salle polyvalente et du bowling, et lui donner une véri- table dynamique commercia- le. Pour cela, la commune avait fait l’acquisition d’une par- celle de terre d’environ 20 000 m 2 , appelée le terrain Un peu plus loin, il a été éga- lement question pour un hôtel de s’implanter à proximité de la salle polyvalente et du centre nautique. L’hôtel des Monta- gnards en avait fait la deman- de, puis les Perce-Neige à Bon- nétage. À ce jour, ces demandes n’ont toujours pas été suivies d’effet. Le cœur des Fins se revitalise Développement Le premier bâti- ment sera la pharmacie du village. du Clair, situé à l’arrière du nouveau magasin d’alimen- tation. “Ces terrains seront via- bilisés dans l’année pour pou- voir accueillir par la suite de nouveaux commerces et créer un vrai pôle com- mercial” commente le maire Gérard Colard. Toutes les enseignes, autres qu’alimentaires, seront les bienvenues. Le premier bâtiment qui pren- dra place dans ce secteur sera la pharmacie du village, qui a obtenu son permis de construire et dont les travaux doivent débuter prochainement. Elle s’installera à l’emplacement des anciens ateliers municipaux dont la démolition doit se fai- re “au printemps.” Le bâtiment de la future phar- macie sera érigé pour l’automne prochain. Pour le reste, quelques enseignes s’étaient déjà positionnées, dans des sec- teurs d’activité comme l’ha- billement et la chaussure, mais “aucune piste n’a encore abou- ti, rien n’est encore défini” pré- cise le maire.
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