Journal C'est à Dire 103 - Septembre 2005
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V A L D E M O R T E A U
R.V.M. poursuit sa mutation Radio Val de Morteau revoit intégralement sa grille des programmes. Plus de musique, plus d’information locale, une diffusion plus large… La fréquence 104.6 fait sa révo- lution et se veut beaucoup plus proche des auditeurs et des annonceurs. Radio
L’ arrivée d’un nouveau pré- sident il y a quelques mois à la tête de Radio Val de Morteau (R.V.M.) coïncide avec la volonté affichée par la station locale de redonner un coup de jeune à ses programmes. Le nou- veau président Damien Iff l’af- fiche clairement : “Nous sommes en train de réorganiser totale- ment l’antenne. La première pha- se consiste à revoir intégralement la programmationmusicale. Nous voulons une musique plus jeu- on peut fredonner des grands tubes pop-rock français et inter- nationaux ainsi que les dernières nouveautés incontournables. Le deuxième volet de cette réorientation voulue par la nou- velle direction concerne l’infor- mation. “Nous voulons parler des gens qui font l’actualité du Haut- Doubs, poursuit Damien Iff. Exemple avec la nouvelle émis- sion du samedi matin entre 10 h 30 et midi, “Bonjour la Franche-Comté”, au cours de ne et plus axée sur les nouveautés.” Le résultat de cette volonté ne s’est pas fait attendre. Sur le 104.6 F.M., plusieurs fois par heure désormais,
laquelle l’animateur invite des élus locaux ou des responsables associatifs pour nous parler de leur actualité.” Si de nombreuses évolutions sont à mettre à l’ac- tif de la nouvelle équipe, elle ne voulait pas pour autant déclen- cher la révolution. “Des rendez- vous incontournables, comme l’ac- cordéon le dimanche matin, sont maintenus car les auditeurs y tiennent.” L’information nationale et inter- nationale prend désormais ren- 11 heures et 13 heures, place à l’info à nouveau avec des rubriques pratiques. En fin d’après-midi, les jeunes auditeurs sont concernés par la tranche musique et information. Si R.V.M. se professionnalise, c’est grâce aussi à une diffusion beaucoup plus large. “Avec notre nouvel émetteur, nous diffusons désormais jusqu’au Plateau de Maîche direction Montbéliard et jusqu’à Mamirolle direction Besançon, soit un bassin de popu- dez-vous tous les matins sur la tranche 6 heures- 9 heures, avec des reportages consacrés à l’info locale. Entre
lation de plus de 80 000 habi- tants” poursuit le président. De quoi convaincre les annonceurs, commerçants et associations, de passer de la publicité sur R.V.M. Sur ce point, c’est désormais l’équipe commerciale du journal C’est à dire qui se charge de concevoir et de vendre les mes- sages publicitaires qui seront dif- fusés sur R.V.M. Contactez-la dès maintenant au 03 81 67 90 80. En prime, R.V.M. poursuit une recette qui rencontre un grand succès depuis plusieurs mois : la retransmission intégrale, en direct du stade Bonal, des matches du F.C. Sochaux. Enfin, derniè- re nouveauté, R.V.M. vient de lancer un numéro vert, joignable 24 heures sur 24, destiné à tous les acteurs de la vie locale qui souhaitent faire passer une infor- mation ou réagir sur l’actualité du Haut-Doubs. Il suffit de com- poser le 03 81 67 48 55. O J.-F.H. Renseignements : 03 81 67 37 37 www.rvmfm.net E-mail : info@rvmfm.net
Des reportages consacrés à l’info locale.
Damien Iff, le nouveau président de R.V.M., nourrit de nombreuses ambitions pour la station locale.
Cinéma
Elle a fêté le 16 septembre dernier ses 105 ans. Née en 1900, elle se hisse au rang de doyenne des 7 communes du Val de Morteau. Et de loin. Anniversaire Émilie Taillard, doyenne du Val de Morteau
La communauté de communes veut racheter Le Paris
L a communauté de communes du Val de Morteau envisage de rache- ter le cinéma “Le Paris” situé dans la Grande rue. “Les élus ont validé le principe. Ils ont manifesté un intérêt pour le projet. Il faut maintenant finaliser l’ap- proche technico-financière du dossier” indique Annie Genevard, maire de Morteau. Cet- te décision fait suite à un appel du pied lan- cé il y a quelques mois par Michel et Ghis- laine Gagliardi, les gérants de la salle. Cela fait 20 ans qu’ils font tourner la boutique. Mais à l’âge de la retraite, le couple se pré- occupe de l’avenir du “Paris.” Pour conti- nuer à accueillir du public dans les meilleures conditions, il faut songer à passer par la case investissement. La famille Gagliardi a bien eu des projets de modernisation de la structure. Mais elle a fini par rebrousser chemin compte tenu du “montant des devis. Nous avons tous les Le dossier semble en bonne voie pour que la communau- té de communes du Val de Morteau rachète le cinéma Le Paris pour maintenir cette acti- vité au centre de Morteau.
B on pied, bon œil, la doyenne de Villers-le- Lac a entamé sa 106 ème année. Ce record de lon- gévité la place largement au rang de doyenne de toutes les com- munes du Val de Morteau. Son “poursuivant” le plus âgé, Léon
Enfin aux Gras, c’est Marie-Loui- se Dornier, née le 2 juin 1912, qui tient la palme de la longé- vité. À Villers-le-Lac, l’habitante la plus âgée derrière Émilie Taillard n’est autre que sa sœur, Gabriel- le Villier, née en 1910. Viennent
Mamet, habite Les Fins. Il est né le 16 avril 1907, il est donc entré dans sa 99 ème année. Vient ensuite à Mor-
ensuite trois autres Vil- lériers nés en 1911, Solange Boucart, Hélè- ne Vuillier et Emma Rousset.
Le lave-linge, “la plus belle invention”.
teau Marcel Bretillot, né le 3 juillet 1907. Trois autres Mor- tuaciens sont également nés cet- te même année 1907. Aux Fins, une habitante, Céci- le Boillod, est également née en 1907, le 22 octobre. À Gran- d’Combe-Chateleu, il faut feuille- ter le registre de 1909 pour trou- ver les deux doyens de la com- mune : Claire Vuillemin et Jose- ph Reymond. Le doyen de Mont- lebon est une doyenne, Léa Berrera, née le 23 octobre 1910. Aux Combes, les deux doyens sont André Chanez et Suzan- ne Faivre, tous deux de 1920.
Émilie Taillard a été la contem- poraine des grandes évolutions technologiques du XIX ème siècle finissant, du XX ème et du début du XXI ème , de l’apparition de l’élec- tricité à la révolution internet, en passant par le téléphone et le lave-linge, “la plus belle inven- tion” à ses yeux. Mariée en 1925 avec Maurice Taillard, ils auront ensemble 9 enfants. Émilie Taillard a eu la joie de connaître 26 petits- enfants, de voir naître 33 arriè- re petits-enfants et en avril der- nier, sa première arrière arriè- re petite-fille. O
La collectivité devrait prendre en charge les travaux de rénovation du cinéma.
tenant à définir les modalités d’action pour la communauté de communes du Val de Morteau qui dans tous les cas devra inves- tir dans des travaux de rénovation du ciné- ma. “La salle est vieillotte. Sur le principe, il est prévu que la collectivité achète les murs, qu’elle fasse les travaux nécessaires en bénéficiant de subventions et qu’elle met- te ensuite le cinéma en gérance comme c’est le cas à Métabief. Au final, il s’agit de fai- re pour “Le Paris” ce que certaines com- munes font pour sauver une boulangerie ou un café.” Selon nos sources, les premiers accords devraient être finalisés d’ici la fin de l’an- née. O T.C.
et un esprit culturel au centre de Morteau.” Annie Genevard dresse la même analyse de la situation. “C’est une chance d’avoir
deux plus de soixante ans. C’est impossible d’obtenir le soutien des banques. Alors nous nous sommes tournés vers la commune de Mor- teau pour voir si la reprise du ciné- ma pouvait l’intéresser” raconte Ghislaine Gagliardi.
un cinéma au centre-ville. C’est important pour les jeunes. Il y en a plus de 3 000 scolaires à Mor- teau.” Ces propos sont favorables aux intentions de départ des gérants de la salle. Pour autant, rien n’est
“C’est une chance
Entourée de sa famille, Émilie Taillard a dignement fêté son 105 ème anniversaire. À ses côtés, à droite de la photo, sa sœur, deuxième doyenne de Villers-le-Lac !
d’avoir un cinéma au centre-ville.”
L’idée n’a pas enchanté tous les élus de la communauté de communes désormais en charge du dossier “mais finalement, l’unanimité a été faite” indique Albert Rognon, maire de Montlebon et conseiller général. Il ajoute : “L’objectif de cette opé- ration est de conserver un cinéma populaire
encore finalisé. Le prix du fonds de com- merce n’a pas été arrêté. “Je ne souhaite qu’une chose, c’est que ça se fasse. Soit ça marche et nous sommes prêts à continuer l’activité encore quelques années, soit on arrête tout” indique Ghislaine Gagliardi. La perspective est tracée. Il reste main-
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