Journal C'est à Dire 103 - Septembre 2005
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É C O N O M I E
En règle générale un adulte, même s’il ne porte pas de lunettes, devrait consul- ter un ophtalmologue tous les 5 ans minimum. Un enfant ou une personne ayant des antécédents de maladies oculaires dans sa famille, une personne ayant du diabète, une personne ayant un début de cataracte, devrait consulter tous les ans au minimum. Actuellement le délai pour avoir un rendez-vous chez un ophtalmologue en France dépasse très souvent les 6 mois d’attente.
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Les transporteurs face à la flambée des carburants Les Fins À l’image de la société Idoux, toute la profession du transport souffre en première ligne des augmentations successives du prix de l’essence. Elles ne font qu’aggraver les conséquences de la concurrence au sein de l’Europe.
Q uand on consomme tous les ans plus de 500 000 litres de gasoil, la moindre hausse du prix du carburant a des réper- cussions immédiates sur la ren- tabilité d’une entreprise. Le trans- porteur Bernard Idoux, instal- lé aux Fins, dispose d’une flot- te de 17 semi-remorques pour 13 véhicules tracteurs. Chaque jour, ses chauffeurs effectuent des liai- sons vers des plates-formes logis- tiques françaises et européennes, notamment en Suisse, en Bel- gique et en Normandie. Depuis deux ans, le prix du gasoil n’a cessé d’augmenter, rendant tous les jours plus lourde la facture à payer, sans que le transporteur puisse forcément répercuter ces augmentations sur le tarif de ses prestations. En septembre 2003, l’hectolitre de gasoil valait 622 euros hors taxes. Un an plus tard, le même hectolitre était factu- ré 723 euros. Aujourd’hui, il atteint le seuil des 909 euros. “Entre septembre 2004 et sep- tembre 2005, c’est-à-dire en à pei- ne un an, le prix du gasoil a pris 26 %” résume Bernard Idoux. Sachant que “le carburant repré- sente l’équivalent de 22 % de nos charges” , la facture est plutôt lourde à digérer. Autre désa- vantage : la fiscalité française
sur le gasoil est supérieure de 7 centimes d’euros par litre par rapport à la moyenne de la fis- calité européenne. “Un handi- cap supplémentaire pour nous.” Répercuter ces hausses succes- sives n’est pas du goût de tous les clients. “Les petits chargeurs comprennent bien ces contraintes, les gros, comme les sous-traitants automobiles par exemple, ne veu- lent rien entendre. Si on vou- lait coller à une certaine réalité des prix, il faudrait augmenter le tarif de nos prestations d’au moins 5 %. Alors que nous ne pou- Bernard Idoux et ses confrères réclament des mesures urgentes pour pallier ce phénomène excep- tionnel. “Nous demandons un mécanisme législatif d’indexa- tion de nos prix de vente sur les prix du carburant. Par ailleurs, nous souhaitons que le dégrève- ment sur la taxe professionnel- le auquel nous avons droit - il est à hauteur de 366 euros par camion - soit relevé à 1 000 euros par camion.” Les transporteurs dénoncent aus- vons actuellement réper- cuter ces hausses que sur 60 % de nos clients et à hauteur de 3 % d’aug- mentation seulement. C’est insuffisant” pour- suit le dirigeant.
si l’inégalité de traitement entre les transporteurs français et leurs collègues du reste de l’Europe. “Le gouvernement a voulu que les transporteurs français soient un modèle sécuritaire, social et écologique. C’est très bien mais le problème, c’est que seule la France tient ce discours. Exemple : tous nos chauffeurs doivent suivre, régulièrement, des formations de remise à niveau. Ils sont mobili- sés trois jours consécutifs pour cela. Pendant ce temps-là, les chauffeurs belges, allemands ou espagnols continuent à rouler. Résultats, les grands groupes de transport utilisent ces chauffeurs des pays émergents et nous, petites P.M.E., nous perdons la maîtri- se des grands marchés interna- tionaux” argumente Bernard Idoux. La flexibilité, la possibilité de s’adapter à la demande avec sou- plesse, le service à la carte sont les atouts qui permettent à ces petites sociétés de transport de tirer leur épingle du jeu. Mais jusqu’à quand ? O J.-F.H. Sans parler du défer- lement des plaques étrangères. Il faut savoir qu’un chauffeur français, équivaut sur le plan du coût, à 5 chauffeurs roumains.
“Le carbu- rant repré-
sente 22 % de nos charges.”
La société Idoux emploie 24 salariés, dont 19 chauffeurs.
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