Journal C'est à Dire 101 - Juin 2005

V A L D E M O R T E A U

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La banque verte passe la frontière Le Crédit Agricole vient d’ouvrir deux agences en Suisse voisine. Une troi- sième est en préparation. C’est une première pour une banque française grand public au royaume de la finance internationale. Banques

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À La Chaux-de-Fonds depuis le 21 juin der- nier, à proximité du centre commercial Métropole, au 37 de la rue Daniel Jeanrichard, trône désormais un logo bien français : celui du Crédit Agricole. Même chose à Yverdon depuis le 23 juin et bien- tôt à Neuchâtel, début sep- tembre. Pour la première fois, une banque française grand public s’installe sur le territoire hel- vétique, haut lieu réputé pro- tectionniste de la finance mon- diale. L’ouverture de ces deux premières agences côté suisse est le résultat “d’une démarche qui a démarré il y a plus de deux ans” explique Roger Rivière, le directeur de ces bureaux de représentation du Crédit Agri- cole en Suisse. “Nous étions depuis longtemps tournés vers la Suisse, d’abord par notre géo- graphie, par l’identité de nos cul- tures, de nos économies. Il ne faut pas oublier que 17 000 Francs-Comtois traversent tous les jours la frontière pour aller travailler en Suisse. Et de tra- dition, nous avons une part très importante de travailleurs fron- taliers parmi nos clients” pour-

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suit le directeur. L’autre constat qui a convaincu le groupe français, c’est le nombre croissant de citoyens suisses qui ont ouvert un comp- te dans une agence du Crédit Agricole franc-comtoise : ils sont aujourd’hui près de 7 300 ! Dont

mité reste bien le credo de la banque verte. En ouvrant des agences côté suisse, la banque française vise avant tout une clientèle grand public “qui en Suisse a parfois l’impression d’être mise de côté.” Pas étonnant lorsque l’on sait

fédérale bancaire. Nous avons dû un peu nous “helvétiser” dans nos méthodes pour obtenir un visa d’exploitation.” Chacun des trois bureaux emploiera au départ 3 collaborateurs, dont “des conseillers français rom- pus aux habitudes des clients frontaliers et suisses.” L’ouverture de ces deux pre- mières agences a déjà suscité la curiosité du public suisse. Cette incursion en Suisse n’est certainement que la première étape d’un maillage du terri- toire helvétique par la banque verte qui ne compte pas s’ar- rêter en si bon chemin. Elle pré- pare déjà dans ses cartons d’autres implantations ainsi que l’ouverture de ses services au monde de l’entreprise suis- se. “Côté suisse, il y a vraiment du grain à moudre” reconnaît Roger Rivière. O

une grosse majorité dans les agences de Morteau et Pontarlier. Et nom- breux sont aujourd’hui les Suisses qui inves- tissement dans l’immo- bilier en France, dans le Haut-Doubs notamment,

que de tradition, la banque suisse s’est spécialisée dans ce qu’on appelle là-bas le private banking , c’est- à-dire la gestion de for- tunes. La place suis- se gère aujourd’hui

La première étape d’un maillage du territoire helvétique.

pour leur résidence secondaire, voire principale. Il suffit de se promener par exemple dans le récent lotissement de la Dame Blanche aux Fins pour le consta- ter. Il est donc apparu logique que ce soit la banque qui vien- ne à eux. “Si les gens font l’ef- fort de venir nous voir, il nous a semblé normal qu’on aille vers eux” ajoute M. Rivière. La proxi-

environ 30% des avoirs patri- moniaux au Monde ! “Grâce à nos agences suisses, nous pour- rons proposer à nos clients un service de proximité person- nalisé” ajoute le responsable. Ces implantations ne se sont pas faites sans difficultés. “C’est l’aboutissement de deux ans d’enquête, avant que le projet soit validé par la commission

Roger Rivière dirige ces trois bureaux du Crédit Agricole en Suisse. Il connaît très bien le fonctionnement franco-suisse pour avoir dirigé pendant plusieurs années le secteur en zone frontalière du Crédit Agricole.

J.-F.H.

Ils y étaient presque… Après 650 kilomètres parcourus, le groupe de coureurs parti des Gras s’est arrêté à Béziers 24 heures plus tard. Il n’est pas parvenu à rejoindre Perpignan. Sport

LE PARIS BAR - PMU

R ejoindre Perpignan depuis Les Gras à vélo, en moins de 24 heures. Un pari fou ! C’est pour- tant celui que Gilbert Garnache et ses 6 acolytes ont relevé à la seule force de leurs mollets et d’un solide mental. Dans la nuit du 15 au 16 juin à minuit, le petit groupe composé de sept coureurs (Lionel Cavalier, Thierry Car- relou, Claude Singier, Arnaud Baron, Jean-Luc Guyon, Alexandre Rognon et Gilbert Garnache), s’élance des Gras. Tous ces cyclistes sont bien déci- dés à couvrir, dans la journée, les 750 km qui les séparent de Perpignan. Mais après être pas- sée par Bourg-en-Bresse, Valen- ce, Orange, Avignon, Arles et

Sète, l’aventure s’arrête à Béziers, à 70 km du but. Il est minuit. “Nous avons perdu du temps dans la traversée des grandes villes” raconte Gilbert Garnache. Il ajou-

cas pas totalement. Le groupe s’est reposé 3 h 30 sur l’ensemble du parcours. Un break néces- saire pour s’alimenter et faire quelques étirements. Le reste

Ouvert tout l’été

Terrasse à l’extérieur

te : “Par exemple, en entrant dans Lyon à 6 h 50 du matin, nous avions une demi-heure d’avance sur l’horaire prévu. Nous sommes sor-

du temps ces hommes, suivis en voiture par deux accompagnateurs, l’on passé sur leur bicy- clette à pédaler. “À l’ar- rivée, nous avions per-

“À l’arrivée nous avions perdu trois kilos.”

du trois kilos.” Le regret de n’avoir pas atteint l’objectif est palpable. Mais malgré tout, l’aventure était belle et humai- ne. Rien que pour l’amitié qui unit ces cyclistes, le pari méri- tait d’être relevé. D’ailleurs, ils n’excluent pas de défier Perpi- gnan une prochaine fois. À tout âge, rien n’est impossible. O

tis de cette ville avec une demi- heure de retard.” Au rythme sou- tenu de 32 km/h de moyenne, les coureurs traversent 12 agglo- mérations de plus de 50 000 habi- tants et 10 départements. À chaque fois, ils vont perdre de précieuses minutes au compteur. Ce n’est donc pas la fatigue qui a eu raison de leur effort. En tout

Franca et Manu vous accueillent tout l’Été dans un cadre sympathique Franca et é

Ouvert du Mardi au Dimanche soir de 8 h à 20 h

Restauration rapide (sandwich, assiette froide...)

Grande Rue - 25500 MORTEAU

Le petit groupe au départ des Gras à minuit.

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