Jounal C'est à Dire 145 - Juin 2009

5

V A L D E M O R T E A U

Environnement Le Val de Morteau n’adhérera pas au syndicat des milieux aquatiques C’est la seule des six intercommunalités de la haute vallée du Doubs à ne pas s’engager dans la créa- tion de ce syndicat mixte qui ne pourra donc pas intervenir au-delà du canton de Montbenoît.

RESTAURANT - BAR - PIZZERIA

DU PORT

Terrasse panoramique avec vue sur les bassins du Doubs

Christophe Beddeleem

Spécialités poissons, fritures et spécialités régionales

L E RESTAURANT VOUS PROPOSE CET ÉTÉ SES SOIRÉES MUSICALES

Vend. 03 juillet Kom que Kom (le Fillot, Emilie et Coco chantent Edith Piaf, Eddy Mitchell et Gainsbourg) Lund. 13 juillet Disco & années 80

avec buvette et grill extérieur animés par les Rochtis Vend. 24 juillet Soirée Rock avec Menphis Vend. 07 août Folklicot chansons françaises avec Marielle Vend. 28 août

Soirée surprise

Chaillexon VILLERS-LE-LAC Tél. 03 81 68 04 42 Fax 03 81 68 00 47 ET DE NOMBREUSES AUTRES SOIRÉES ANIMÉES TOUT AU LONG DE L’ÉTÉ !!!

En cas de très mauvais temps, certaines soirées peuvent être annulées.

La communauté de communes du Val de Morteau préfère se concentrer sur la rénovation de son réseau d’assainissement et des stations d’épuration de Morteau et de Grand’Combe-Chateleu.

L es clivages ont laviedure. Les distinctions géogra- phiques et “culturelles” qui différencient déjà le Haut-DoubsforestierduHaut-Doubs horlogersemblentaussis’appliquer sur le plan des bassins hydrogra- phiques. C’estdumoinsceque lais- se sous-entendreJeanBourgeois,le vice-président de la communauté decommunesduValdeMorteauen évoquant l’une des raisons de ce refus. “On n’est pas là pour fai- re la guerre. Après Maisons-du- Bois, le Doubs est alimenté par d’autres affluents. On est donc dans un système assez différent de celui conditionné par le niveau du lac Saint-Point” justifie-t-il. Les élus du Val de Morteau pré- fèrent davantage se référer au Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.A.G.E.) Haut-Doubs Haute-Loue, qui fédère l’ensemble des commu- nautés de communes concer- nées. “C’est le document cadre le plus sûr, le plus vrai et peut- L’ambition du syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut- Doubs consiste à transposer ce qui s’est déjà fait sur la val- lée du Drugeon ou le marais de Saône à l’échelle du bassin-ver- sant de la haute vallée du Doubs, soit de la source à Mouthe au barrage du Châtelot sur la com- mune de Villers-le-Lac. Son champ d’intervention intégre- rait notamment la reprise du barrage d’Oye-et-Pallet propriété de l’État qui va bientôt s’en des- saisir. L’ouvrage permet de maî- triser le niveau du lac Saint- Point. L’objectif étant de le sur- élever de 15 cm de façon à mieux réguler le débit du Doubs à l’amont, surtout en période d’étiage estival. La création de ce syndicat mix- te impliquerait le recrutement de quatre salariés dont trois tra- vaillent actuellement au sein de la communauté de communes Frasne-Drugeon. “Ils change- raient simplement de structu- re” , annonce Christian Bouday. Le conseiller général du canton de Pontarlier qui défend ce dos- sier au titre de président de la Commission locale de l’eau est être le plus contrai- gnant. Il étudie les aspects qualitatif et quantitatif de la res- source qu’il s’agisse des eaux superficielles ou souterraines.”

forcément déçu de la position de la communauté de communes du Val de Morteau. “Ce sont 21 km de linéaire du Doubs et autant en affluents secondaires qui vont se retrouver orphelins des actions qui seront menées quand le syndicat sera opéra- tionnel à partir du 1 er janvier 2010. Même si cette décision nous surprend, la porte reste néan- moins ouverte.” Jean Bourgeois argue également du fait que la gestion des milieux aquatiques ne relève pas des compétences communautaires. “Chaque com- mune du Val de Morteau tient à conserver son indépendance dans ce domaine.” Cette spécificité n’est pas propre au Val de Morteau. Les cinq autres communautés de com- munes devront modifier leurs statuts en vue d’assurer cette compétence. La création d’un syndicat mixte implique de trou- ver des financements. Le Val de Morteau ne tient pas à appor- d’assainissement et le renou- vellement des stations d’épuration de Morteau et de Grand’Combe- Chateleu qui montrent des signes d’essoufflement après 30 ans de fonctionnement. Cela va repré- senter près de 7 millions d’euros d’investissement. De plus, après l’expérience peu concluante du colmatage des fuites du lac de Chaillexon, on est plutôt scep- tique sur l’intérêt des interven- tions humaines…” Priorité donc au traitement de l’eau et volonté d’économiser. Sur cette question de coûts, Chris- tian Bouday apporte quelques précisions. “Globalement, le syn- dicat bénéficiera de 70 % de sub- ventions de Conseil général et de l’Agence de l’eau. On a déter- miné quatre critères de répar- tition pour financer les 30 % res- tant à la charge des commu- nautés de communes : longueur du linéaire de surface (40 %), surface des zones humides (40%), population (15 %) et potentiel fis- cal (5 %).” S’il adhérait, le Val de Morteau aurait ainsi à débourser chaque année une enveloppe globale de 17 000 euros, soit moins d’1 euro par habitant. ter sa contribution qui aurait forcément des répercussions sur la fis- calité. “On préfère concentrer nos efforts sur le réseau

Moins d’1 euro par habitant.

Made with FlippingBook Annual report