Jounal C'est à Dire 145 - Juin 2009

V A L D E M O R T E A U

OUVERTURE : Du 15 juin au 30 juin de 14h à 18h Du 1 er juillet au 31 août de 10h à 12h et de 14h à 19h Du 1 e au 15 sept. de 14h à 18h Le 30 août dès 14h, Fête autour du musée r

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Alerte aux dégâts de gibier en forêt privée Forêt Le syndicat régional des propriétaires producteurs forestiers dénonce l’impact de la faune sauvage à l’origine de dégâts parfois importants.

causés notamment par le che- vreuil et le chamois. “On n’a rien contre les chasseurs. Ce qui nous dérange, ce sont les fortes concentrations de ces espèces. L’une comme l’autre se régale par exemple des bourgeons ter- minaux des sapins pectinés. Les dégâts sont souvent localisés mais très conséquents. Ils com- promettent la croissance des jeunes arbres qui ne verront jamais le jour.” Les propriétaires peuvent béné- ficier d’indemnisations. Un pis-

les choses n’étaient pas dans les règles tout en rejetant l’action du syndicat sous prétexte que cela ne fait pas partie de ses attributions. On a fait appel de la décision au tribunal de Nan- cy dans l’espoir d’obtenir une jurisprudence” , explique Jean- François Joriot, le nouveau pré- sident du syndicat régional qui succède à Jean-Claude Rognon. S’il n’y a pas d’action judiciai- re engagée dans le Doubs et le Jura, les propriétaires se plai- gnent également des dégâts

Accueil des groupes et individuels toute l'année sur réservation

FERMES-MUSÉE DU PAYS HORLOGER - Les Cordiers 25570 Grand'Combe Châteleu - Tel : 03.81.68.86.90 E-mail : atp.beugnon@wanadoo.fr - Site : http://perso.wanadoo.fr/fermes-musee

I l a beaucoup été question de chasse lors de l’assemblée générale du syndicat des propriétaires producteurs forestiers qui s’est tenue à Migno- villard le 12 juin dernier. Si les soucis diffèrent d’un départe- ment à l’autre, la question de fond s’articule toujours autour

d’une densité de gibier trop éle- vée que les plans de chasse ne parviennent plus à réguler. En Haute-Saône, le syndicat a contesté en justice l’arrêté préfectoral qui ne délivre pas assez de jours d’ouverture dans les chasses privées. “Le tribu- nal administratif a admis que

aller qui ne compensera jamais le préjudice subi. “Les forestiers recherchent avant tout déve- lopper des beaux peuplements. Quand le gibier dévore tous nos arbres en revenus, on ne répond plus aux critères du program- me européen des forêts certifiées. Cela va à l’encontre de la ges-

L’autre grande crainte concer- ne l’arrivée du cerf sur les mas- sifs du Haut-Jura et du Haut- Doubs. Le grand ruminant s’attaque aux arbres déjà sélec- tionnés dont il grignote l’écorce à hauteur d’homme. Il applique le même traitement aux feuillus comme aux résineux. Faute

d’une régulation appro- priée en forêt de chaux, l’O.N.F. a sollicité un plan de chasse draco- nien qui prévoyait

tion durable des res- sources naturelles.” Jusqu’à présent, les propriétaires privés avaient bien du mal à

À l’encontre de la gestion durable.

se faire entendre des orga- nismes en charge de la gestion des plans de chasse à savoir la Fédération et la Direction Départementale de l’Équipement et l’Agriculture. “On estime que les plans de chasse conçus initialement pour favoriser les développements des populations ne sont plus adap- tés au contexte qui a beaucoup évolué. On a enfin peut être écou- té sur ce point” , apprécie Jean- François Joriot.

d’abattre une centaine d’individus. On imagine les réac- tions des chasseurs. “Sur le cerf, la position du syndicat est très claire. Il est bien où il est mais on n’en veut pas ailleurs, même si ça ne correspond peut-être pas aux attentes des chasseurs qui seraient sans doute ravis de pouvoir tirer un tel gibier à domicile. On sait tous ce qui s’est passé avec les sangliers et les dégâts qu’ils causent main- tenant aux cultures.”

Les problèmes avec le gibier ont animé le débat lors de l’assemblée générale du syndicat régional des propriétaires producteurs forestiers.

Des vacances d’été plus longues que prévues Social Entre le chômage partiel et le solde des congés, les salariés des entreprises horlogères suisses vont passer pratiquement tout leur été à la maison.

D ans l’industrie horlogère, la plu- part des salariés bénéficient de trois à quatre semaines de vacances en été. Mais en raison de la dégradation de la conjoncture écono- mique, la plupart des entreprises “demandent à leurs collaborateurs de solder les vacances qu’ils auraient en retard” observe le syndicat suis- se Unia. Des employés se retrouvent donc avec une voi- re deux semaines de congés supplémentaires. C’est la consé- quence directe du ralentisse- ment de l’activité industrielle, et ce n’est qu’une étape. Car le solde de congés est obligatoire en Suisse pour que les sociétés puis- sent mettre en place le chômage par- tiel. Une mesure à laquelle la plu- part d’entre elles ont déjà recours. “C’est une alternative au licenciement. Il est obligatoire que les entreprises pas- sent par là si elles veulent garder leur personnel pour pouvoir mobiliser les compétences lors de la reprise. Nous

Au chômage, un travailleur frontalier perçoit 57 % de son salaire annuel brut. En chômage partiel, il touche 80 % de son salaire. “Moi, ça me va bien” indique Fabrice, salarié d’une petite entreprise sous-traitante d’une gran- de marque horlogère. “Dans mon ate- lier, nous sommes en chômage partiel deux jours par semaine. Ce ne sont pas vraiment des vacances mais ça me per- met de profiter de la famille. Je ne suis pas inquiet il semblerait que l’activité reparte un peu.” Le chômage partiel n’est pas un congé. Pendant cette pério- de, le salarié doit se tenir disponible si l’entreprise a besoin de ses services. Le syndicat Unia refuse de céder au pessimisme. Le chômage partiel n’est qu’une mesure transitoire avant le retour de jours meilleurs. “L’industrie horlogère a toujours été soumise à des fluctuations. Ce qui est valable aujour- d’hui ne le sera probablement pas l’année prochaine.” Tout est question de confiance. T.C.

avons fait une demande pour que le chômage partiel puisse être étendu de 18 à 24 mois” précise le syndicat Unia. Dans les ateliers, on débraye souvent plusieurs jours par mois. Cette mise à pied forcée inquiète les salariés qui redoutent de perdre leur emploi. Dans le canton de Neuchâtel, 800 personnes

ont été licenciées depuis le début de l’année (selon le syndicat Unia, il y a autant de résidents que de frontaliers). Dans les usines, le climat social est sous tension. “Depuis le mois de jan-

800 personnes licenciées.

vier, beaucoup de frontaliers viennent se renseigner sur le chômage. C’est la raison pour laquelle nous avons déci- dé d’organiser le 25 juin, de 18 h 30 à 20 heures, au théâtre de Morteau, une conférence sur le “licenciement du fron- talier”. Ces travailleurs n’ont jamais connu une telle crise qui touche d’ailleurs toutes les catégories socioprofession- nelles, les cadres comme les ouvriers” indique Hasna Charid du Groupement Transfrontalier Européen.

La plupart des frontaliers resteront à la maison plus longtemps que prévu.

Le chalet des produits régionaux

L e chalet des produits régionaux de Michel Jacquet vous attend au coeur du val de Morteau. Cette véritable vitrine du Haut-Doubs vous fera découvrir ses charcuteries artisanales fumées ainsi qu’une large gamme de produits régionaux. Michel JACQUET Une étape indispensable pour les amateurs de terroir et de gastronomie

Ouvert toute l’année du Lundi 14h au Dimanche 19h NON STOP

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“Exposition artisanale et objets en bois

Route de Pontarlier - MORTEAU - TEL. 03 81 67 15 20

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