Jounal C'est à Dire 145 - Juin 2009

É C O N O M I E

19

Hélène Mallet a de la suite dans les idées Villers-le-Lac Installée à Villers-le-Lac, elle vient de créer un site Internet de vente des produits régionaux franc-comtois. En mariant le bon goût du terroir aux nouvelles technologies, elle ravit les internautes gourmands partout en France.

C’ estenvoyantrepartirsonfrè- re à Lyon avec dans ses bagages plusieurs kilos de comté qu’HélèneMallet a eu l’idée de créerunsiteInternetpour commer- cialiser lesproduitsrégionauxfranc- comtois.Résultat,depuis le 1 er juin, les internautes n’ont qu’à se connecter sur www.aupetitcomtois.fr pour com- mander toutes les bonnes choses qui font la richesse de la gas- tronomie régionale. Fromages, salaisons, limonades, vins, bières, chocolats, pains, gâteaux, des biscuits ou encore des recettes (gratuites), la vitri-

ne virtuelle semble complète. Chaque produit est accompagné d’une photo, d’un texte explicatif sur sa fabrication, et de quelques conseils pour conserver un com- té par exemple dans lesmeilleures conditions. En quelques clics, les clients passent commande. Le règlement par carte bancaire est sécurisé. “La personne reçoit les produits chez elle sous 48 heures. Au-delà de 80 euros, nous offrons les frais de port” indique Hélè- ne Mallet. Elle choisit elle-même les four- nisseurs, qu’elle rencontre. “Mon but est de trouver des gens, des

que les sites Internet qui offrent ce genre de prestation sont rares. “Le Val de Morteau n’est pas suf- fisamment connu alors qu’il méri- te de l’être. “Au petit comtois” est un outil de promotion de ce ter- roir, mais c’est aussi une invita- tion lancée aux internautes pour qu’ils viennent en Franche-Com- té.” Les commandes commencent à affluer principalement de clients extérieurs à la région et qui veu- lent en retrouver le goût. Hélène Mallet est peut-être Normande, mais elle est finalement plus Franc-Comtoise que la plupart d’entre nous.

talents cachés, qui ont encore une fabrication artisanale. J’ai goû- té tous les produits vendus sur le site.” La gamme devrait encore s’étoffer à partir du mois de sep- tembre. “Il y aura plus de pro- duits salaisonniers mais égale- ment des escargots et du miel. Je cherche aussi des confitures.” La Franche-Comté est décidé- ment une région qui se mange à tous les repas. Hélène Mallet n’a pas tardé à s’en apercevoir lorsque cette Normande d’origine a posé ses valises àVillers-le-Lac pour des raisons familiales. Son idée est simple et efficace d’autant

Hélène Mallet a créé le site internet www.aupetitcomtois.fr.

Renseignements : www.aupetitcomtois.fr contact@aupetitcomtois.fr

Priorité à la sécurité chez Vermot T.P. Gilley L’entreprise de travaux publics a sensibilisé son personnel au respect des règles de sécurité sur les chantiers. Objec- tif : atteindre chaque année le “zéro accident”.

D ans le cadre de la journée internationale de la sécu- rité organisée par Euro- via, la société Vermot T.P. a sen- sibilisé son personnel aux risques inhérents aux métiers des tra- vaux publics. Des exercices ont été proposés sur l’ensemble des chantiers afin de rappeler à cha- cun les règles à respecter pour éviter les accidents. “Toutes nos équipes se sont arrêtées une heu-

terrain. “La sécurité est une bataille qui se livre au quoti- dien.” L’entreprise Vermot fait de ce sujet une priorité.À chaque fois qu’un accident se produit, il est analysé pour éviter qu’il ne se renouvelle. La direction a mis en place le “quart d’heure sécurité” durant lequel, une fois par mois, les équipes évoquent un thème pré- cis. C’est toujours l’occasion de

rappeler les consignes à respecter. “Sur un chantier, chacun est responsable de sa sécurité et de celle des autres” précise Éric Vermot. Les plus vul-

re pour réfléchir et trou- ver le moyen d’arriver au “zéro accident”, indique le directeur Éric Vermot. C’est notre objectif chaque année.” Il a été atteint en 2003

“Une bataille qui se livre au quotidien.”

et 2005. Depuis, cette société déplore 2 à 3 accidents par an “qui ne sont pas graves, mais qui sont de trop.” Risques de heurts, de renver- sements d’engins ou de chute de matériaux sont les princi- pales sources de danger sur le

nérables sont les nouveaux sala- riés qui n’ont pas encore la notion du danger et qui doivent être formés à la sécurité, et les personnes expérimentées qui connaissent leur travail mais qui par habitude perdent leur sensibilité à la sécurité.

Risques de heurts, de renversement d’engins ou de chute de matériaux sont les principales sources de danger sur le terrain.

Made with FlippingBook Annual report