Jounal C'est à Dire 145 - Juin 2009
Le journal gratuit du Haut-Doubs
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03 04 vendredi juillet juillet samedi
23 juin 2009 N° 145
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Le journal du Haut-Doubs
5 BIS , G RANDE RUE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
UN ÉTÉ DANS LE HAUT-DOUBS
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S O M M A I R E
Des vacances à rallonge pour de nombreux travailleurs frontaliers dont les usines ont recours au chômage partiel faute d’une activité suffisante. Les “congés” vont durer souvent plus de quatre semaines cet été. (page 4) Expert de retour à Morteau. L’enseigne d’électroménager qui avait dû baisser le rideau il y a quelques années revient sur Morteau. Nouvel emplacement, nouvelle équipe dirigeante, l’enseigne ouvrira avant la fin de l’année. En ces temps, c’est une très bonne nouvelle pour le com- merce et l’emploi local. (page 7) Communauté turque indésirable ? L’association franco-turque de Morteau s’est posi- tionnée pour acquérir un bâtiment en centre-ville. Elle a les fonds (245 000 euros) mais devrait repar- tir à Montlebon. injustice ou loi du marché ? (page 8) Maîche touché au cœur. Malgré l’in- cendie rue Montalembert et de nombreux commerces qui ont baissé pavillon, le centre-ville de Maîche veut rebondir. Une braderie est organisée le 12 juillet. Les commerçants maîchois refusent de sombrer dans le pessimisme. (page 10) Calculez votre salaire sur le Net ! Le service de l’emploi du canton de Neuchâtel a mis en place un calculateur de salaire sur son site Inter- net. Cet outil simple d’utilisation permet à chacun de savoir à quel salaire il peut prétendre en fonction de son âge, de ses compétences et de son expérience. (page 14)
(Cahier spécial pages 22 à 43)
R E T O U R S U R I N F O
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Jean-Marie Binétruy veut être fédérateur
L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. 2 millions de touristes par an dans le Doubs
ÉDITORIAL
Insouciance Lʼété est là, période habituellement réglée comme une horloge pour les habitants du Haut-Doubs, sai- son dédiée à lʼinsouciance, pau- se salutaire consacrée aux vacances. Pour ceux des résidents qui ne partent pas, lʼété est ici tou- jours riche de fêtes et dʼanimations comme une nouvelle fois cette édi- tion le montrera, hommage renou- velé dʼété en été à toutes les bonnes volontés qui font vivre et égayent le Haut-Doubs. Lʼinsouciance, cʼétait aussi celle de ces centaines de salariés dont la vie professionnelle est habi- tuellement rythmée par la caden- ce des “vacances horlogères”, tra- ditionnelle trêve située entre le 14 juillet et le 15 août, immuable rythme imposé jadis par les entre- prises horlogères françaises, aujourdʼhui par les sociétés suisses. Cet été sera quelque peu différent des précédents. Ces salariés-là, cette année, ne berceront sans doute pas leur été de tendre insou- ciance comme le disait le poète- chanteur. Non, lʼheure est aujour- dʼhui pour le Haut-Doubs aux ques- tions, aux doutes. Aux angoisses aussi pour ces dizaines de tra- vailleurs qui ont perdu leur emploi ou qui naviguent dans lʼincertitude dʼun chômage partiel. Car cʼest bien lʼeldorado suisse qui vacille en ce moment. Le Haut-Doubs avait trouvé en son pays voisin le salut de sa propre industrie per- due. Pendant tant dʼannées, il sʼest posé, reposé sur la solide épau- le helvète pourvoyeuse de milliers dʼemplois frontaliers. La rentrée de septembre sera sans doute pour les élus du Haut-Doubs le moment où ils prendront vraiment conscience des carences de ce territoire, le Haut-Doubs, vaillant économiquement et épargné par le chômage jusque-là. Seulement, sous le vernis suisse, commence à apparaître les faiblesses dʼun secteur qui a vu se déliter lente- ment son tissu économique mais que le paravent suisse préservait de tout risque. Il sʼagit aujourdʼhui dʼamorcer une véritable muta- tion que personne, hélas, nʼa vrai- ment anticipée. Le ralentissement actuel de lʼautre côté de la fron- tière doit être considéré comme un vrai avertissement. Le Haut- Doubs doit lui-même trouver une nouvelle voie de développement. En attendant cette rentrée plus incertaine que les autres, souhai- tons néanmoins les meilleures vacances à ceux qui profiteront des animations et des richesses dʼun territoire qui a tant de choses à proposer. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro: Jean-Marie Steyner (mots fléchés), Gaëlle Géhant . Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2009 Crédits photos : C’est à dire, associations et organisateurs de manifestations, C.S.E.M.
D éputé et patron de lʼU.M.P. du Doubs, Jean- Marie Binétruy réagit aux querelles intestines qui enve- niment la cinquième circons- cription depuis les élections sénatoriales. Elles sont nées de lʼopposition entre Annie Genevard et Nathalie Bertin, toutes deux candidates à lʼinvestiture en septembre der- nier. Finalement, la commis- sion dʼinvestiture a préféré le maire de Morteau à lʼadjointe au maire de Pontarlier pour défendre les couleurs de lʼU.M.P. dans ce rendez-vous électoral. Amers, Nathalie Ber- tin et les militants qui la sou- tenaient se sont mollement ral- liés (voire pas du tout) à Annie Genevard. Ce manque dʼengagement du clan Bertin a vraisemblablement été sanc- tionné lors de lʼélection du
bureau du comité départe- mental. “Quand on appartient à un mouvement politique, on suit ce mouvement et on respecte la règle. Il n’est pas possible que certaines personnes se tiennent en dedans ou en dehors du mou- vement en fonction de ce qui les arrange rappelle Jean-Marie Biné- truy. Dans le Haut-Doubs, il fal- lait que tout le monde se rallie derrière Annie Genevard. Cela n’a pas été le cas. Les gens qui n’ont pas suivi le mouvement ne doivent pas s’étonner d’être sanc- tionnés par les militants qui res- pectent la règle.” Pour le patron de lʼU.M.P., Nathalie Bertin nʼa “ pas été loyale” dans cette affai- re. Cependant, Jean-Marie Binétruy, las de ces polémiques, entend tourner la page. Il déplore ce qui se passe et veut jouer un rôle “ fédérateur.”
L e mois dernier, nous faisions sur le point sur le potentiel touristique du Haut-Doubs. Quelques jours plus tard, le Comité Départemental du Tourisme (C.D.T.) dévoi- lait les chiffres du tourisme dans notre dépar- tement. Le tourisme dans le Doubs, ce sont 2 000 entreprises pour 66 000 emplois. “Et les emplois liés au tourisme ne sont pas délo- calisables” aime à rappeler Vincent Fuster, le président du C.D.T. 25. À lʼheure où lʼindustrie donne des signes de faiblesse, on considère comme une petite consolation de savoir que le tourisme représente tout de même 4,1 % de lʼemploi salarié de notre département. “C’est plus que l’agriculture (3 %) et à peine moins que la construction (6 %).” Au total, la manne touristique dans le Doubs représente la coquette somme de 278 millions dʼeuros de chiffre dʼaffaires, soit 2,3 % du P.I.B. départemental. Ces rentrées se répartissent ainsi : 36 % lʼhiver et 64 % lʼété. 90 000 lits touristiques ont été recensés dans le Doubs (25 000 lits marchands, le reste étant des rési- dences secondaires). “En 2008, nous avons accueilli 2 millions de touristes, soit 7,3 mil- lions de nuitées. Cela représente le poids d’une ville de 20 000 habitants en plus” ajoute M. Fuster.
Les premiers visiteurs de notre département sont les habitants dʼÎle-de-France, suivis des… Franc-Comtois eux-mêmes, puis des Lorrains, des Rhône-Alpins et des gens du nord. La clientèle étrangère (suisse, allemande, hol- landaise, belge) représente 10 % des visiteurs. La tendance pour cet été 2009, cʼest “de plus en plus de réservations à la dernière minute. Cette tendance générale est accentuée par la crise” estime Philippe Lebugle, le directeur du C.D.T.
DOSSIER
LE HAUT-DOUBS EST-IL VRAIMENT UNE RÉGION TOURISTIQUE ?
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VAL DE MORTEAU
L’U.M.P. est sous tension dans le Haut-Doubs Politique Danslacinquièmecirconscription,lesplusinfluentsdel’U.M.P.n’auraientpas appréciéquedesmilitantspuissentsoutenirquelqu’und’autrequ’AnnieGene- vard lors des dernières sénatoriales. La plaie est toujours ouverte.
Cette question est parfaitement légitime.Longtemps négligée, cette manne que représente le tourisme commence, enfin, à émerger parmi les pistes de développement économique du Haut-Doubs.Ce petit coin de France adossé à la Suisse dispose d’atouts indéniables pour être une destination touristique majeure.Pourtant, ce potentiel paraît encore trop sous-exploité et les efforts, lancés ici et là par les prestataires locaux du tourisme, trop isolés pour donner une vraie cohérence, une vraie image à ce territoire.Apparemment et heureusement, les choses semblent vouloir bouger. Des personnes s’impliquent, une dynamique émerge, relayée sur le plan institutionnel.La culture du tourisme est-elle - enfin - entrée dans les mœurs du Haut-Doubs ? Le point avant l’entame de la saison estivale 2009.
Tourisme Le Pays Horloge La structure qui couvre 78 commu renforcer son identité de destinatio ristique est en préparation dont les
Lesmilitants quin’ontpas soutenuAnnie Genevarddans lacourseaux sénatoriales enauraientpayé
L acinquièmecircons- criptionporteencoreles séquellesdesdernières électionssénatoriales. Laplaienes’estpasrefermée entre les partisans d’Annie GenevardetceuxdeNathalie Bertin,toutesdeuxcandidates àl’investiture.L’U.M.P.apré- férélemairedeMorteauàla suppléantedudéputéJean- MarieBinétruypourlacour- seauSénat.AnnieGenevarda échoué.Dontacte. L’affaireauraitpuenresterlà. Maislesamertumesetlesque- relles intestines se sont réveilléeslorsdel’électiondu Comité Départemental de l’U.M.P.Lesmembresquiysiè- gentsontélusdanschacunedes cinqcirconscriptionsduDoubs. “Lecomitéestcomposéde172 personnes.Lesdeuxtierssontdes représentantsdesadhérentsdes circonscriptions” expliqueMichel Vienet,trésorierdépartemental del’U.M.P.Lesautressontdes parlementaires, conseillers géné- raux, conseillers régionaux, des maires, tous membresdedroit. “Lacinquiè- mecirconscriptionestlaplus importante” ajoute-t-il. Elleavaitaussilaréputation d’êtreunedesplusstablescom-
P aysHorloger…Çanefaitpas trèstouristiquecommenom… Laréflexionentendueicioulà n’estpasanodine.Cetteentitégéo- graphiquequecouvrelePaysHor- logerrecèlepourtantlaplupartdes richessesqu’untouristeestenmesu- red’exiger:dessitesnaturelsavec enpremierlieulesbassinsetleSaut duDoubs,dessentiersderandonnée àprofusion,sesfermesàtuyé,ses chevauxcomtois,sessalaisons…Bref, touslesclichésqu’ici,onconnaîtpar cœur. Seulement lePaysHor-
delasectionlocaledel’U.M.P. le28marsdernieràPontarlier. PourJean-MarieBinétruy,dépu- tédela5 ème etprésidentducomi- tédépartementalU.M.P., “le sujetestdélicat.” Ilavoueavoir étélui-mêmesurprisparles résultatsdesélectionsinternes. “Noussommesdansunmode descrutindémocratique.Lapar- ticipationaétéforte.” Lesmili- tantsontdoncchoisileursrepré- sentantsaucomitédéparte- mentalenleurâmeetconscien- ce,sansinfluenceextérieure. Danslesrangsdel’U.M.P.,tout lemonden’enestpasconvain- cu… T.C.
rianGaiffequiemmenaitles jeunesdel’U.M.P.dansleHaut- Doubs,incarnantunerelève dynamique,aétéàsontourmis surlatouche “alorsqu’ilpou- vaitdevenirdéléguédecanton” déploreunmilitant.C’estun “vieux de la vieille”, Léon DuquetdeLaChenalotte,qui s’estvuconfiercetterespon- sabilité. Ilssontplusieursàavoirété débarqués.Leurplusgrandtort, semble-t-il,estd’avoirsoutenu NathalieBertinplutôtqu’An- nieGenevardpourlessénato- riales. “Ilyaunmalaisedans cettecirconscriptionoùprédo- minelapenséeunique.Àlatête del’U.M.P.,onprônelaliberté d’expression,maisàlabasecha- cundéfendsonplandecarriè- re” déploreunmilitantduVal deMorteau. Cetteprisedepositionenfaveur delacandidatepontissalien- neauraitétémalperçueparles représentantslocauxdel’U.M.P.
leprix(photo archiveCàd).
syndica potentiel d’allerp teambit valuàla cederni d’être “p vités et accomp deproje LePays lement menttou
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Élections européennes
Sylvain Marmier : “Je n’ai pas l’intention de devenir ministre” À40ans,fortd’unesolideexpériencedesgrandsdos- siersagricoles,SylvainMarmierdéfendraleschances del’U.M.P.auxEuropéennesdu7juin.Leseulrégio-
lesplusinfluents. DenisLerouxetles autres auraient doncétésanction- nés,mêmesil’af-
“Ilyatoujours desquerelles.”
faires’estjouéeàquelquesvoix près. “Onamanifestementfait campagnecontreeux” avoue-t- onàdemi-motdanslescouloirs del’UMP “Ilyatoujoursdes
La Chaux-de-Fonds lance son plan de relance
L a cité horlogère est touchée de plein fouet par le ralen- tissement économique. Ses élus ont pris des mesures dʼurgence destinées à “ralen- tir, dans les limites de ses pos- sibilités, la dégradation de l’emploi et pour atténuer ses consé- quences les plus graves.” Il sʼagit pour lʼessentiel de mesures finan- cières, de programmes de stages pour apprentis terminant leur for- mation au sein de lʼadministration, dʼengagements immédiats de dépenses prévues à terme et du renforcement temporaire de cinq services de lʼadministration. Voyant la rapide détérioration de la situation conjoncturelle, le Conseil communal avait consti- tué un fonds anticyclique de 9 mil- lions de francs fin 2008. La détérioration de lʼemploi touche principalement le secteur indus- triel. À La Chaux-de-Fonds, le taux de chômage est passé de 4 % en septembre 2008 à 7 % en avril 2009. La dégradation de lʼemploi chaux-de-fonnier a été extrêmement rapide. Au 1 er octobre 2008, le nombre dʼemplois enregistrés par la Vil- le de La Chaux-de-Fonds avait
atteint les 23 653, nombre le plus élevé depuis 1969. Il était en pro- gression de 1 061 par rapport à la même période en 2007 (en 2007, la progression était de 938 emplois, et en 2006 de 957, tou- jours par rapport à lʼannée pré- cédente). La progression des emplois à La Chaux-de-Fonds en 2007-2008 peut être comparée au total de 2 300 emplois créés dans le canton durant la même période, ce qui représentait pour la seule ville le 46,1 % de tous les emplois créés. On notera principalement que le secteur secondaire représentait 46,45 % des emplois et que les 10 796 emplois occupés par les pendulaires se répartissaient géo- graphiquement de la manière sui- vante : 5 447 étaient occupés par des habitants du canton de Neu- châtel, 1 296 par des habitants des Franches-Montagnes et du Vallon de Saint-Imier et 4 053 par des habitants frontaliers. Après cette année 2008 record, la ten- dance sʼest brusquement inver- sée si bien que La Chaux-de- Fonds compte parmi les villes suisses les plus touchées par la récession.
LES FINS Tel. 03 81 67 01 53
V A L D E M O R T E A U
OUVERTURE : Du 15 juin au 30 juin de 14h à 18h Du 1 er juillet au 31 août de 10h à 12h et de 14h à 19h Du 1 e au 15 sept. de 14h à 18h Le 30 août dès 14h, Fête autour du musée r
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Alerte aux dégâts de gibier en forêt privée Forêt Le syndicat régional des propriétaires producteurs forestiers dénonce l’impact de la faune sauvage à l’origine de dégâts parfois importants.
causés notamment par le che- vreuil et le chamois. “On n’a rien contre les chasseurs. Ce qui nous dérange, ce sont les fortes concentrations de ces espèces. L’une comme l’autre se régale par exemple des bourgeons ter- minaux des sapins pectinés. Les dégâts sont souvent localisés mais très conséquents. Ils com- promettent la croissance des jeunes arbres qui ne verront jamais le jour.” Les propriétaires peuvent béné- ficier d’indemnisations. Un pis-
les choses n’étaient pas dans les règles tout en rejetant l’action du syndicat sous prétexte que cela ne fait pas partie de ses attributions. On a fait appel de la décision au tribunal de Nan- cy dans l’espoir d’obtenir une jurisprudence” , explique Jean- François Joriot, le nouveau pré- sident du syndicat régional qui succède à Jean-Claude Rognon. S’il n’y a pas d’action judiciai- re engagée dans le Doubs et le Jura, les propriétaires se plai- gnent également des dégâts
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FERMES-MUSÉE DU PAYS HORLOGER - Les Cordiers 25570 Grand'Combe Châteleu - Tel : 03.81.68.86.90 E-mail : atp.beugnon@wanadoo.fr - Site : http://perso.wanadoo.fr/fermes-musee
I l a beaucoup été question de chasse lors de l’assemblée générale du syndicat des propriétaires producteurs forestiers qui s’est tenue à Migno- villard le 12 juin dernier. Si les soucis diffèrent d’un départe- ment à l’autre, la question de fond s’articule toujours autour
d’une densité de gibier trop éle- vée que les plans de chasse ne parviennent plus à réguler. En Haute-Saône, le syndicat a contesté en justice l’arrêté préfectoral qui ne délivre pas assez de jours d’ouverture dans les chasses privées. “Le tribu- nal administratif a admis que
aller qui ne compensera jamais le préjudice subi. “Les forestiers recherchent avant tout déve- lopper des beaux peuplements. Quand le gibier dévore tous nos arbres en revenus, on ne répond plus aux critères du program- me européen des forêts certifiées. Cela va à l’encontre de la ges-
L’autre grande crainte concer- ne l’arrivée du cerf sur les mas- sifs du Haut-Jura et du Haut- Doubs. Le grand ruminant s’attaque aux arbres déjà sélec- tionnés dont il grignote l’écorce à hauteur d’homme. Il applique le même traitement aux feuillus comme aux résineux. Faute
d’une régulation appro- priée en forêt de chaux, l’O.N.F. a sollicité un plan de chasse draco- nien qui prévoyait
tion durable des res- sources naturelles.” Jusqu’à présent, les propriétaires privés avaient bien du mal à
À l’encontre de la gestion durable.
se faire entendre des orga- nismes en charge de la gestion des plans de chasse à savoir la Fédération et la Direction Départementale de l’Équipement et l’Agriculture. “On estime que les plans de chasse conçus initialement pour favoriser les développements des populations ne sont plus adap- tés au contexte qui a beaucoup évolué. On a enfin peut être écou- té sur ce point” , apprécie Jean- François Joriot.
d’abattre une centaine d’individus. On imagine les réac- tions des chasseurs. “Sur le cerf, la position du syndicat est très claire. Il est bien où il est mais on n’en veut pas ailleurs, même si ça ne correspond peut-être pas aux attentes des chasseurs qui seraient sans doute ravis de pouvoir tirer un tel gibier à domicile. On sait tous ce qui s’est passé avec les sangliers et les dégâts qu’ils causent main- tenant aux cultures.”
Les problèmes avec le gibier ont animé le débat lors de l’assemblée générale du syndicat régional des propriétaires producteurs forestiers.
Des vacances d’été plus longues que prévues Social Entre le chômage partiel et le solde des congés, les salariés des entreprises horlogères suisses vont passer pratiquement tout leur été à la maison.
D ans l’industrie horlogère, la plu- part des salariés bénéficient de trois à quatre semaines de vacances en été. Mais en raison de la dégradation de la conjoncture écono- mique, la plupart des entreprises “demandent à leurs collaborateurs de solder les vacances qu’ils auraient en retard” observe le syndicat suis- se Unia. Des employés se retrouvent donc avec une voi- re deux semaines de congés supplémentaires. C’est la consé- quence directe du ralentisse- ment de l’activité industrielle, et ce n’est qu’une étape. Car le solde de congés est obligatoire en Suisse pour que les sociétés puis- sent mettre en place le chômage par- tiel. Une mesure à laquelle la plu- part d’entre elles ont déjà recours. “C’est une alternative au licenciement. Il est obligatoire que les entreprises pas- sent par là si elles veulent garder leur personnel pour pouvoir mobiliser les compétences lors de la reprise. Nous
Au chômage, un travailleur frontalier perçoit 57 % de son salaire annuel brut. En chômage partiel, il touche 80 % de son salaire. “Moi, ça me va bien” indique Fabrice, salarié d’une petite entreprise sous-traitante d’une gran- de marque horlogère. “Dans mon ate- lier, nous sommes en chômage partiel deux jours par semaine. Ce ne sont pas vraiment des vacances mais ça me per- met de profiter de la famille. Je ne suis pas inquiet il semblerait que l’activité reparte un peu.” Le chômage partiel n’est pas un congé. Pendant cette pério- de, le salarié doit se tenir disponible si l’entreprise a besoin de ses services. Le syndicat Unia refuse de céder au pessimisme. Le chômage partiel n’est qu’une mesure transitoire avant le retour de jours meilleurs. “L’industrie horlogère a toujours été soumise à des fluctuations. Ce qui est valable aujour- d’hui ne le sera probablement pas l’année prochaine.” Tout est question de confiance. T.C.
avons fait une demande pour que le chômage partiel puisse être étendu de 18 à 24 mois” précise le syndicat Unia. Dans les ateliers, on débraye souvent plusieurs jours par mois. Cette mise à pied forcée inquiète les salariés qui redoutent de perdre leur emploi. Dans le canton de Neuchâtel, 800 personnes
ont été licenciées depuis le début de l’année (selon le syndicat Unia, il y a autant de résidents que de frontaliers). Dans les usines, le climat social est sous tension. “Depuis le mois de jan-
800 personnes licenciées.
vier, beaucoup de frontaliers viennent se renseigner sur le chômage. C’est la raison pour laquelle nous avons déci- dé d’organiser le 25 juin, de 18 h 30 à 20 heures, au théâtre de Morteau, une conférence sur le “licenciement du fron- talier”. Ces travailleurs n’ont jamais connu une telle crise qui touche d’ailleurs toutes les catégories socioprofession- nelles, les cadres comme les ouvriers” indique Hasna Charid du Groupement Transfrontalier Européen.
La plupart des frontaliers resteront à la maison plus longtemps que prévu.
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V A L D E M O R T E A U
Environnement Le Val de Morteau n’adhérera pas au syndicat des milieux aquatiques C’est la seule des six intercommunalités de la haute vallée du Doubs à ne pas s’engager dans la créa- tion de ce syndicat mixte qui ne pourra donc pas intervenir au-delà du canton de Montbenoît.
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La communauté de communes du Val de Morteau préfère se concentrer sur la rénovation de son réseau d’assainissement et des stations d’épuration de Morteau et de Grand’Combe-Chateleu.
L es clivages ont laviedure. Les distinctions géogra- phiques et “culturelles” qui différencient déjà le Haut-DoubsforestierduHaut-Doubs horlogersemblentaussis’appliquer sur le plan des bassins hydrogra- phiques. C’estdumoinsceque lais- se sous-entendreJeanBourgeois,le vice-président de la communauté decommunesduValdeMorteauen évoquant l’une des raisons de ce refus. “On n’est pas là pour fai- re la guerre. Après Maisons-du- Bois, le Doubs est alimenté par d’autres affluents. On est donc dans un système assez différent de celui conditionné par le niveau du lac Saint-Point” justifie-t-il. Les élus du Val de Morteau pré- fèrent davantage se référer au Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.A.G.E.) Haut-Doubs Haute-Loue, qui fédère l’ensemble des commu- nautés de communes concer- nées. “C’est le document cadre le plus sûr, le plus vrai et peut- L’ambition du syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut- Doubs consiste à transposer ce qui s’est déjà fait sur la val- lée du Drugeon ou le marais de Saône à l’échelle du bassin-ver- sant de la haute vallée du Doubs, soit de la source à Mouthe au barrage du Châtelot sur la com- mune de Villers-le-Lac. Son champ d’intervention intégre- rait notamment la reprise du barrage d’Oye-et-Pallet propriété de l’État qui va bientôt s’en des- saisir. L’ouvrage permet de maî- triser le niveau du lac Saint- Point. L’objectif étant de le sur- élever de 15 cm de façon à mieux réguler le débit du Doubs à l’amont, surtout en période d’étiage estival. La création de ce syndicat mix- te impliquerait le recrutement de quatre salariés dont trois tra- vaillent actuellement au sein de la communauté de communes Frasne-Drugeon. “Ils change- raient simplement de structu- re” , annonce Christian Bouday. Le conseiller général du canton de Pontarlier qui défend ce dos- sier au titre de président de la Commission locale de l’eau est être le plus contrai- gnant. Il étudie les aspects qualitatif et quantitatif de la res- source qu’il s’agisse des eaux superficielles ou souterraines.”
forcément déçu de la position de la communauté de communes du Val de Morteau. “Ce sont 21 km de linéaire du Doubs et autant en affluents secondaires qui vont se retrouver orphelins des actions qui seront menées quand le syndicat sera opéra- tionnel à partir du 1 er janvier 2010. Même si cette décision nous surprend, la porte reste néan- moins ouverte.” Jean Bourgeois argue également du fait que la gestion des milieux aquatiques ne relève pas des compétences communautaires. “Chaque com- mune du Val de Morteau tient à conserver son indépendance dans ce domaine.” Cette spécificité n’est pas propre au Val de Morteau. Les cinq autres communautés de com- munes devront modifier leurs statuts en vue d’assurer cette compétence. La création d’un syndicat mixte implique de trou- ver des financements. Le Val de Morteau ne tient pas à appor- d’assainissement et le renou- vellement des stations d’épuration de Morteau et de Grand’Combe- Chateleu qui montrent des signes d’essoufflement après 30 ans de fonctionnement. Cela va repré- senter près de 7 millions d’euros d’investissement. De plus, après l’expérience peu concluante du colmatage des fuites du lac de Chaillexon, on est plutôt scep- tique sur l’intérêt des interven- tions humaines…” Priorité donc au traitement de l’eau et volonté d’économiser. Sur cette question de coûts, Chris- tian Bouday apporte quelques précisions. “Globalement, le syn- dicat bénéficiera de 70 % de sub- ventions de Conseil général et de l’Agence de l’eau. On a déter- miné quatre critères de répar- tition pour financer les 30 % res- tant à la charge des commu- nautés de communes : longueur du linéaire de surface (40 %), surface des zones humides (40%), population (15 %) et potentiel fis- cal (5 %).” S’il adhérait, le Val de Morteau aurait ainsi à débourser chaque année une enveloppe globale de 17 000 euros, soit moins d’1 euro par habitant. ter sa contribution qui aurait forcément des répercussions sur la fis- calité. “On préfère concentrer nos efforts sur le réseau
Moins d’1 euro par habitant.
V A L D E M O R T E A U
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Démarrage du chantier à la Saint-Mi L’association sportive la Saint-Michel intégrera dans quelques mois son nou- veau bâtiment dont la construction vient de démarrer. Une vraie bouffée d’oxygène pour le club qui compte plus de 300 adhérents. Morteau
I ls poussent tous un grand “ouf !” de soulagement. Dix ans après la naissance du
de l’expression corporelle, de la sophrologie, du tennis de table et de la randonnée). “L’idée d’une
nouveaux équipements aux normes.” La Saint-Mi consent un gros investissement (financé par les collectivités locales et l’État à hauteur de 70 %) dans cette construction qui doit être ache- vée “en janvier prochain.” De quoi donner un nouvel élan et une motivation supplémen- taires à la trentaine de moni- teurs et aux quelque 307 adhé- rents de l’association dont la plupart évoluent dans la sec- tion gymnastique. J.-F.H.
projet, les dirigeants de la Saint-Michel voient enfin sortir de terre la future salle qui sera dédiée à 100 % aux pratiques gymniques. L’actuel bâtiment qui date de
salle spécialisée gym s’est vite imposée, explique Monique Saillard, la présidente de cette association créée en 1903. Nous garderons le bâtiment actuel qui sera dédié
La salle doit être opéra- tionnelle
en janvier prochain.
1934 a bien du mal à abriter toutes les activités proposées par l’association (outre la gym, la Saint-Mi propose du tir à l’arc,
aux autres activités actuelles et futures et le nouveau bâtiment, qui sera relié au premier, sera aménagé pour la gym avec de
Monique Saillard, la présidente et Daniel Calvo, trésorier, attendent avec impatience la fin des travaux prévus pour le début de l’année prochaine.
Où sont Arthur et Marcelle ? O n était familier de leur ins- tallation au Pont-de-la- Roche. Arthur et Marcelle sont deux “manouches”, fiers de leurs racines, qui vendaient leurs produits en osier au bord de la route. Après avoir réa- lisé des travaux de voirie, la mairie de GrandʼCombe les a incités à décamper. “C’était très compliqué de les lais- ser à l’entrée du village. Je leur ai proposé de rester vers les caves Rième. Mais ils sont partis” constate M me Boillot qui se défend dʼavoir fait preu- ve dʼostracisme.
Friture autour des antennes-relais Une fois de plus, l’installation d’une antenne-relais pose question. C’est le cas en ce moment à Grand’Combe-Chateleu. Pour apaiser les craintes des riverains, la municipalité organise une réunion publique le 25 juin à 20 heures en mairie. Grand’Combe-Chateleu
A u nom du principe de pré- caution, la mairie de Gran- d’Combe-Chateleu préfère jouer la prudence. À l’origine du problème, le projet de l’opérateur de téléphonie mobile S.F.R. d’installer sur la commune une antenne-relais. C’est sur un terrain communal de Chauveresche, un hameau qui domine la commune, que la municipalité a proposé d’installer ce pylône. Mais les rive- rains ne l’ont pas entendu de cet-
réunion publique sur ce sujet épi- neux. Elle a lieu ce jeudi 25 juin à 20 heures en mairie. L’idée du mai- re est de réunir les opposants au pro- jet et l’opérateur S.F.R. afin d’ouvrir un débat sur cette question. Ce n’est qu’à l’issue de ce débat public que le conseil municipal prendra une déci- sion. “Si vraiment il y a une inquié- tude, on pourra se positionner contre le projet” estime Évelyne Boillot.
te oreille. Ils ont manifesté leur colè- re et demandé de stopper immé- diatement le projet. Évelyne Boillot, maire de Grand’Combe-Chateleu, comprend la réaction de ces habi- tants. “Je conçois tout à fait mes ques- tionnements autour de cette question de santé publique. Mais les réponses à toutes les questions ne sont pas for- cément connues. Dans le doute, je pré- fère organiser une discussion contra- dictoire” dit-elle. M me Boillot a donc organisé une
La décision d’implanter ou non une antenne sera prise après la réunion publique.
J.-F.H.
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V A L D E M O R T E A U
Commerce Expert est de retour à Morteau Le magasin d’électroménager qui avait disparu du paysage mortuacien ouvrira ses portes avant la fin de l’année, face à Carrefour Market. Une bonne nouvelle pour le commerce.
B eaucoup d’habitants du Haut- Doubs se sont trouvés désem- parés quand le magasin Expert- Favre a définitivement baissé son rideau sur la zone du Mondey. Depuis, ils
le directeur d’Expert-Pontarlier qui sera à la tête de ce futur magasin mor- tuacien. Expert construira ses locaux dans le prolongement du nouveau bâtiment
tuacien pour des installations ou des dépannages. Notre retour à Morteau nous permettra de nous rapprocher de notre clientèle” ajoute le gérant. Une dizaine d’emplois seront créés dans un premier temps avec cette ouverture. La phase de recrutement est sur le point de démarrer. Une cho- se est sûre : David Bessadet a prévu de réintégrer une partie du personnel d’Expert-Favre, histoire que les consom- mateurs retrouvent rapidement leurs repères. En ces temps, cette nouvelle implantation commerciale a de quoi redonner le sourire. J.-F.H.
s’étaient adressés à d’autres professionnels du secteur et beaucoup d’entre eux se sont tournés vers Pontarlier, où un magasin Expert est implanté sur la zone des Grands-Plan- chants.
de la Saint-Michel, juste en face de Carrefour Market (ex-Champion). Le permis de construire est déposé, les premiers coups de pioche doi- vent être donnés cet été. “Avec cette création, nous
Une dizaine d’emplois seront créés.
L’enseigne Expert annonce donc son retour sur Morteau. Le magasin, d’une surface de 650 m 2 , “ouvrira ses portes avant Noël” affirme David Bessadet,
sommes dans un esprit de service ren- du aux clients du secteur de Morteau. En ce moment, nous sommes déjà deux jours par semaine sur le bassin mor-
Le projet est mené par David Bessadet, le gérant d’Expert à Pontarlier.
Sport L’Amicale des Frontaliers vise juste “La Frontalière” sponsorise quatre biathlètes du massif, dont deux espoirs. Une main tendue pour un sport “qui a les mêmes caractéristiques que le travail frontalier” esti- me Alain Marguet, le président. Tous seront présents en septembre à Arçon les 11 et 12 septembre.
C omme les biathlètes, les fron- taliers doivent être endurants lorsqu’ils parcourent de nom- breux kilomètres pour rejoindre leur lieu de travail. Et précis comme les biathlètes, ils doivent l’être pour ajuster les mécanismes d’une montre. C’est en partant de se constat qu’AlainMarguet, président de l’Amicale des Frontaliers de Morteau a décidé de reconduire un
haut niveau est sans pitié. Dès que quelque chose ne va pas, on vous lâche” témoigne la jeune sportive qui a connu en 2006 des blessures à répétition à la suite d’une mononucléose. Aujourd’hui, tout est oublié. Avant les Jeux Olympiques de Vancouver 2010, les skieurs espèrent réaliser des coups d’éclat en évitant toutefois de se fai- re trop d’illusion : “Les six sont déjà
partenariat avec quatre biath- lètes régionaux.Deux garçons et deux filles porteront les sigles de “La Frontalière” sur les épreuves de biathlon natio- nales et internationales. Il
présélectionnés. On sait que ça va être dur…” souffle Arnaud Langel. Et Alain Mar- guet de préciser “qu’ils sont encore jeunes…” Actuelle- ment, les sportifs sont en plei-
“300 000 euros et le Summer tour.”
s’agit d’Arnaud Langel (23 ans), Jarno Bouveret (21 ans),Marion Blondeau (23 ans) et Leslie Mercier (19 ans). En cette période de crise où les spon- sors ne se bousculent pas, une telle offre ne se refuse pas. “C’est toujours bon de se sentir soutenue” résume Marion Blondeau, première proté- gée historique de “La Frontalière”. “En 2005, lorsqu’Alain Marguet m’a pro- posé un sponsoring , j’étais tout éton- née” dit-elle. Quatre ans après, elle apprécie ce soutien “car le sport de
ne préparation : musculation, vélo, course à pied… et ski à roulettes sont au menu histoire de préparer au mieux le Summer Tour qui aura lieu le 11 et 12 septembre au stade d’Arçon. Pour l’occasion, la communauté de communes du canton de Montbenoît va mettre les petits plats dans les grands en investissant 300 000 euros pour créer une piste “macadamée.” Les élus en profiteront pour inaugurer le stade Florence Baverel. E.Ch.
Marion, Leslie, Jarno et Arnaud sponsorisés par La Mutuelle des Frontaliers représentée par Alain Marguet.
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La communauté turque indésirable ? Vente d’un bâtiment L’association “Franco-Turque” de Morteau s’est positionnée pour acqué- rir un bâtiment en centre-ville. Elle a les fonds (245 000 euros) mais devrait repartir à Montlebon. Injustice ou loi du marché ?
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L’ association Franco-Turque ne veut pas “la guerre” dit une de ses représentantes. Elle joue l’apaisement après avoir pensé “qu’on ne voulait pas d’elle à Morteau.” Rappel des faits : installée jadis à Montlebon où elle possédait un local, l’association forte de 200 membres présidée par Celal Yuksel se retrouve sans domi- cile après qu’un incendie rava- ge le lieu de convivialité. Depuis six années, les Fran- co-Turcs cherchent désespéré- ment un nouveau local. Ils pen-
saient l’avoir trouvé, entre la rue Neuve et la rue Fauche à Morteau, un local appartenant à l’Adapei (lire par ailleurs). L’endroit était idéal pour eux, car à proximité du centre-ville.
mis de vente et une offre exté- rieure est venue se positionner auprès du propriétaire. Incom- préhension pour les Franco- Turcs qui entendent ce messa- ge : “On ne veut pas des Turcs
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Il aurait servi “de lieu de convivialité pour les femmes et enfants. Il y aurait eu un lieu de prière.” Via l’appui
à Morteau.” Impossible à vérifier évidemment. Ni une, ni deux, la communauté s’est “sentie attaquée” rap-
Le devenir des locaux de l’Adapei.
Montlebon
a.choquet @ swixim.com
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d’une agence immobilière de Morteau, un mandat de vente avait été signé. Montant : 245 000 euros. Seulement, ce mandat n’est pas un compro-
porte Corinne Catekin. Après des rendez-vous avec l’Adapei et la mairie, les Turcs ont com- pris que le problème n’était pas seulement identitaire voire racial mais de nature écono-
rain. Preuve qu’elle joue l’apaisement même si le senti- ment d’exclusion est encore fort. “Il y a une grande méconnais- sance même si nous essayons de
nous ouvrir…” conclut Corinne Catekin. L’intégration n’a rien d’un long fleuve tranquille. E.Ch.
mique. “L’Adapei souhaite fai- re des appartements pour han- dicapés. Je comprends que ce projet passe devant le nôtre. Nous aussi nous avons des jeunes turcs handicapés. Nous comprenons totalement” lâche le membre de l’association composée d’une qua- rantaine de familles. “Nous avons eu plusieurs rendez-vous avec la mairie. Le maire nous a expli- qué qu’elle était contre notre pro- jet, notamment en raison du faible nombre de places de par- king. Pas contre nous. Il a fal- lu l’expliquer à nos jeunes, qui se sentent fortement rejetés. Nos jeunes ont compris mais c’est cer- tain qu’ils suivront l’affaire.” Consciente qu’elle ne pourra pas trouver de véritables locaux capables d’accueillir toute la communauté à Morteau, l’association pourrait se replier à Montlebon, sur son ancien ter-
Déménagement imminent L es anciens ateliers de lʼAdapei situés entre la rue Fauche et rue Neuve vont déménager dans les anciens bâtiments Expert, situés zone du Mondey au mois de juillet. Les locaux sont donc vacants (lire par ailleurs). Ils devraient être trans- formés en lieu dʼhabitation et des logements accueilleront vrai- semblablement des personnes handicapées. Sur “lʼaffaire” avec la communauté turque, le directeur de lʼAdapei Pascal Ruelle explique : “Il n’y a jamais eu de compromis de ven- te signé entre l’Adapei et l’association. Nous avions reçu trois offres d’agences immobilières et c’est une offre extérieure qui s’est positionnée. Il faut encore le permis de construire, le droit de préemption de la mairie, l’acte de vente… L’Adapei n’est contre personne et n’a jamais discriminé personne.”
Des appartements remplaceront les ateliers.
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P L A T E A U D E M A Î C H E
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Commerce : Maîche touché au cœur Plateau de Maîche Malgré l’incendie rue de Montalembert et de nombreux commerces qui ont baissé pavillon, le centre-ville de Maîche veut rebondir. Une braderie sera organisée le 12 juillet.
U ne devanture fermée. Une autre vitrine taggée .ÀMaîche, les commerces situés en centre- ville ont beaucoup demal à se pérenniser. Il y a des départs en retrai- te comme c’est le cas pourM me Renaudot, propriétaire de lamercerie située à deux pas de la mairie qui quittera son local
dent de l’association des commerçants. Bref, le cœur de ville a envie de battre à nouveau. En 2008, une habitante s’in- quiétait de voir la ville s’étendre vers le Nord. Ce point avait d’ailleurs été débattu lors d’un conseil municipal. Selon lamairie, si des locaux commerciaux sont vides, “c’est parce que leurs propriétaires
elle. Ça fait un moment.” Malgré ce triste constat, les idées sont là. Une carte de fidélité va être instau- rée d’ici à la fin de l’année pour récom- penser la fidélité des clients. Elle devrait fonctionner également à Damprichard, Charquemont et peut-être Le Russey. Une grande braderie sera organisée le 12 juillet. Car les commerces restants (fleuristes, magasin de sport, de chaus- sures, de vêtements, de Hi-fi…) sont de qualité. Et Maîche entend le prouver. E.Ch.
début juillet.Un fleuriste la rem- placera. Il ya également les liqui- dations ou cessations d’activité. Pire, il y eut cet incendie, sur- venu enmai rue de Montalem- bert. Heureusement sans consé- quences dramatiques mais qui
ne souhaitent pas les relouer ou les vendre, ou à un prix bien supérieur à celui du marché” rappelle Joseph Parrenin, le maire. Pour le président de l’as- sociation des commerçants, des boutiques vont rouvrir. On l’es-
À Maîche, la solidarité a fonctionné.
a obligé l’opticien (OptiqueMainier) et la boulangerie à trouver de nouveaux locaux. La solidarité a d’ailleurs parfaitement fonctionné : “C’est le point positif. Les amis,les commerçants…sont venusm’ai- der. Onm’a d’ailleurs rapidement propo- sé un nouveau local pour que je conti- nue mon activité. La solidarité a fonc- tionné” rapporte Olivier Mainier, gérant d’Optique Mainier et également prési-
père. “Un magasin d’habillement pour enfant s’est installé à la place de la bou- tique de décoration, Phildar va se déve- lopper et un magasin d’habillement va reprendre l’enseigne Paulet” concède ce dernier. Pour la seule rue deMontalembert,quatre devantures sont néanmoins fermées. Du travail en moins pour la factrice : “C’est dommage de voir ces boutiques vides, dit-
En juillet, M me Renaudot fermera la porte de sa mercerie. Elle part en retraite. Sa boutique sera reprise par un fleuriste.
Suite à l’incendie rue de Montalembert, “Optique Mainier” a déménagé dans les anciens locaux tenus par une banque, non loin du cœur de ville.
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P L A T E A U D E M A Î C H E
Le parquet de Montbéliard a mené une opération visant à pointer du doigt les pollueurs du Dessoubre. Ce n’est pas encore l’heure de la répression mais de nouveaux contrôles pourraient avoir lieu en septembre. Vallée du Dessoubre L’opération “pollueurs du Dessoubre”
L e parquet de Montbéliard a voulu frapper fort. His- toire de montrer qu’il se soucie de l’écologie dans la val- lée du Dessoubre, l’organe judi- ciaire a mené une opération de sensibilisation fin mai dans le village de Longevelle-lès- Russey, non loin de Belleherbe. C’est la cellule environnement mise en place par le parquet de Montbéliard qui a mené une série de contrôles préventifs dans la commune. Services de l’État, fédération de pêche, O.N.F., gendarmes…Toutes les compétences ont été réunies pour mettre le doigt sur des sources éventuelles de pollu- tion. Agriculture, mais aussi industrie, artisanat ou parti- culiers : “ Le problème est diffus, c’est souvent difficile de remon- ter jusqu’aux personnes res- ponsables” , note Marion Cha- bot, substitut du procureur de la République. Environ 1 000 points noirs ont été comptabilisés autant chez des agriculteurs que des parti- culiers ou des résidences secon- daires ! Les nitrates et les phos- phates qui se déversent dans la rivière sont responsables de la
prolifération des algues. En cau- se, notamment, l’activité agri- cole sur le bassin-versant du cours d’eau. À Longevelle-lès- Russey, la coopérative froma- gère projette d’installer un sys- tème d’épuration de ses eaux de lavage. En attendant, elles sont évacuées dans la nature. Le contrôle préventif a joué son rôle : en attendant d’être trai- tées sur place, ces eaux de lava- ge seront transportées à la nou- velle station d’épuration de Bel- leherbe (lire notre précédent numéro). Les gendarmes ne comptent pas s’arrêter là et pré- voient d’autres opérations durant l’année, afin de préserver au maximum le Dessoubre. Après l’explication, les forces de l’ordre vont passer à l’action. À la fin de l’été, de nouveaux contrôles vont être réalisés sur ce bassin-versant. Ceux-ci pour- raient s’étendre en aval, en direc- tion de Rosureux. Rappelons qu’une charte pour le dévelop- pement durable de la vallée du Dessoubre (plateau maîchois, Pierrefontaine, Le Russey…) a été signée le 25 avril 2005 pour mettre en œuvre des actions de développement durable fondées
La pollution dans le Dessoubre pointée du doigt par le parquet de Montbéliard. But : préserver la rivière.
sur le patrimoine naturel et le tourisme durable. Les objectifs fixés par cette charte sont impor- tants pour la vallée. Ils portent sur des dossiers stratégiques : lancement des travaux de res- tauration des cours d’eau, mise enœuvre du projet équestre, pour- suite de la démarche d’amélio- ration de la gestion des effluents
d’élevage, développement des structures d’hébergement tou- ristique, et surtout, la lutte contre la Renouée du Japon, une plan- te invasive à développement très rapide (5 cm par jour) et qui éli- mine toute biodiversité floris- tique et faunistique. E.Ch.
Plateau de Maîche Un meilleur traitement de l’eau Le nouvel équipement est inauguré. Le Plateau de Maîche dispose d’une nouvelle station d’épuration flambant neuve. L e 6 juin, le syndicat intercommunal du Plateau de Maîche a inauguré sa nouvelle station d’épuration. Celle-ci rem- place l’ancienne station jugée obsolète. Les ouvrages existants des stations des communes de Maîche et Damprichard ont été convertis en bassin d’orage. Les effluents traités sont de types urbains, industriels et agroalimentaires (fromagerie). Le montant des travaux est de 365 000 euros.
Inauguration de la station en présence du président du S.I.A.P. Joseph Parrenin et de Claude Jeannerot, président du Conseil général.
Dégoûtants égouts Maîche Une riveraine de la rue De Gaulle n’en peut plus des odeurs refoulées par le réseau d’égouts. Elle craque. M aria Dos-Santos est en larmes. Voilà plus d’un an et demi que cette
odeurs nous empêchent même de dormir” se lamente-t-elle. Lamai- rie, consciente du problème, dit qu’elle fait tout pour résoudre ces désagréments qui empoi- sonnent, dans tous les sens du terme, la vie de ces locataires qui ne peuvent envisager, à plus de 70 ans, d’autres solutions que d’attendre que la société qui a effectué les travaux du centre- ville résolve leurs problèmes.
aîchoise se bat pour résoudre les gros problèmes d’odeurs éma- nant du réseau d’égout devant son domicile du 15, rue De Gaul- le, en plein centre-ville. Des tra- vaux ont bien été effectués en novembre dernier mais rien n’y fait, le problème persiste et s’am- plifie. “Certains jours, on ne sent même plus ce qu’on mange. Les
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