EN MODE ACTION 05 - Octobre 2025

EN MODE ACTION. | Automne 2025

Didier Sikkink, directeur général de la SEM Micropolis

L’info en

Jeudi 9 et vendredi 10 octobre Carrefour des collectivités locales

En Mode Action : Comment est né ce concept de salon réunissant élus et monde économique ? Didier Sikkink : Il y a 13 ans, Frédéric Bonnefoy, dirigeant de Bonnefoy TP est venu me voir dans mon bureau en me disant que les professionnels des TP avaient besoin d’un événement pour dynamiser les métiers des travaux publics. Je lui ai répondu que l’idée était intéressante et lui ai demandé quand il voulait qu’on mette ce salon en place : dans un an, deux ans ? Il m’a dit : Non, à la rentrée ! Nous étions au printemps, nous avons foncé et mis sur pied cette première édition. En Mode Action :Avec un peu d’appréhension ? DS : Je sentais que ça marcherait dès le début parce que nous avions le soutient de la profession des TP et déjà de quelques partenaires premium. Nous avons démarré avec un budget modeste mais immédiatement on s’est aperçu que ça plaisait à la filière, aux partenaires, et aux élus. Le salon a pris de l’ampleur pour arriver à ce qu’on connaît aujourd’hui. Dans l’organisation, Micropolis est chargée de la cohésion et de l’organisation des stands, et de la dynamique globale de ce salon. En Mode Action : En chiffres, que représente ce rendez-vous aujourd’hui ? DS : Le Carrefour des collectivités locales,

ce sont 112 exposants cette année, 2 500 m² d’exposition sur deux étages et les extérieurs, pour environ 2 700 visiteurs. Avec deux catégories d’exposants : les classiques, la plupart du temps des entreprises ou des agences au service des collectivités, et les partenaires premium que sont la Banque des territoires, Enedis, la Caisse d’Épargne Bourgogne-Franche Comté, les Associations des Maires de Franche-Comté (Associations des Maires de France et des Maires Ruraux), le Conseil départemental du Doubs et Grand Besançon Métropole. En Mode Action : Qui fréquente ce Carrefour ? DS : Ce sont surtout les élus de ce territoire et les collaborateurs d’élus engagés dans la gestion des collectivités. L’objectif de ce salon est bien de proposer des solutions aux élus dans leurs projets du quotidien. DS : Ce Carrefour des collectivités est pour nous un produit à maturité, qui est solide, et on sent chaque année un vrai besoin qu’ont ces visiteurs et ces exposants de se retrouver ensemble pour discuter de leurs préoccupations du moment, avec un programme d’animations et de conférences qui colle aux problématiques En Mode Action : C’est un rendez-vous désormais bien installé ?

Toutes les informations sur www.carrefour-collectivites.fr O Jeudi 9 de 9 heures à 18 heures Inauguration officielle stand C 13 O Vendredi 10 octobre de 9 h à 17 h Le thème : le numérique au service des territoires

Didier Sikkink, directeur général

de la SEM Micropolis.

actuelles. Cette année, c’est le numérique et l’IA qui sera le fil conducteur du salon. Ce Carrefour est aussi devenu un rendez-vous très attendu des collectivités locales. Q

Christophe Ribette, président de l’association ÉCORSE TP

entreprises qu’avec les collectivités présentes. Et nous diffusons aussi de l’information à travers les conférences que l’on programme tout au long de ces deux journées de salon. EMA : Pouvez-vous lever le voile sur quelques unes de ces conférences ? CR : Sur la thématique de cette année, le numérique, nous organisons deux conférences en lien avec l’agence régionale du numérique et de l’intelligence artificielle. La première sur la bonne utilisation des données numériques, la seconde sur l’intelligence artificielle au service des collectivités. Je peux citer aussi la conférence proposée par EDF sur l’IA responsable, une autre conférence de La Poste dont une des filiales a installé des capteurs sur les véhicules de ses facteurs pour réaliser un diagnostic de l’état des chaussées, ou encore GBM qui viendra présenter un nouveau bâtiment qu’il construira à Planoise, entièrement dédié au numérique. La direction des finances organisera aussi une conférence sur la facturation électronique que la loi va rendre obligatoire. Q

En Mode Action : Pouvez-vous nous redéfinir la raison d’être d’ÉCORSE TP ? Christophe Ribette : C’est une association dite cluster d’entreprises qui regroupe tout l’écosystème des TP et qui s’est donné pour mission depuis sa création il y a 12 ans de combiner enjeux environnementaux,

sociaux, économiques et aménagement du territoire en accompagnant les acteurs (entreprises, maîtres d’ouvrage…) et les projets d’aménagement du territoire, tout en faisant la promotion des bonnes pratiques en matière environnementale et sociale. ÉCORSE TP regroupe aujourd’hui près d’une soixantaine d’adhérentes : entreprises, syndicats, laboratoires, collectivités locales, comme par exemple le Département du Doubs ou Grand Besançon Métropole. À travers nos conseils et l’échanges de bonnes pratiques, on essaie de tirer vers le haut tous les projets d’infrastructures en matière environnementale. EMA : Le Carrefour des collectivités que vous co-organisez est donc une très bonne vitrine pour vous ? CR : C’est un rendez-vous très important en effet qui nous permet d’échanger aussi bien avec les

Christophe Ribette, président de l’association ÉCORSE TP.

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