EN MODE ACTION 04 - Avril 2025

EN MODE ACTION. | Printemps 2025

se prendra au jeu, jusqu’à enchaîner un 2 ème , puis un 3 ème mandat à la tête de Pelousey. “On s’était attelé aux docu ments d’urbanisme sur le 1er mandat. On a eu naturelle ment envie de poursuivre le travail engagé” dit-elle. Les questions d’aménagement du territoire et d’urba nisme, pour laquelle elle avoue ne pas avoir eu d’ap pétence a priori, vont finalement devenir l’un de ses domaines de compétence. “J’ai été rapidement sollicitée par les commissions habitat, d’abord en tant que simple conseillère communautaire et je me suis mise à aimer cela.” Puis elle contribuera à l’élaboration du P.L.U.I. du Grand Besançon, et s’investira dans diverses instances. À la tête de l’A.U.D.A.B. (rebaptisée Agence d’urbanisme de Besançon Centre Franche-Comté) depuis 2014, elle assure aussi la vice-présidence de l’Établissement Pu blic Foncier (E.P.F.) Doubs-Bourgogne-Franche-Comté, et se trouve au bureau du Syndicat mixte du Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de l’agglomération bi sontine. En marge de la présidence du C.C.A.S. (Centre communal d’action sociale) et du S.I.C.A. (Syndicat Inter communal du Canton d’Audeux), pour lesquelles on l’a aussi sollicitée. “J’ai également été nommée présidente déléguée à la Fé dération nationale des agences d’urbanisme (F.N.A.U.), qui rassemble une cinquantaine d’organismes publics.” Elle est la seule représentante d’une commune de cette taille. “Quand j’ai commencé, Pelousey comptait 1 500 habitants, aujourd’hui nous sommes un peu plus de 1 600. C’est à la fois petit et grand. Nous sommes en zone périurbaine, ce qui fait qu’on se sert souvent de mon exemple.” Et loin de se lasser de cette échelle d’exercice, Catherine Barthelet voit dans sa fonction de maire de petite com mune “quelque chose de plutôt sain. On intervient sur des problématiques de l’hyper-quotidien et nous sommes par fois très sollicités. Mais en même temps, on voit les projets se concrétiser.” Un point d’amélioration pourrait se trou ver toutefois dans l’implication des habitants. “J’aimerais réussir à plus les embarquer dans ce que l’on fait.” La dynamique instaurée dans l’agglomération bison tine, par le transfert de compétences et les coopéra tions (comme sur la réflexion d’un bassin de natation sur son secteur ouest), lui semble également aller dans le bon sens par rapport à d’autres territoires. Ce qui ne l’empêche pas de monter au créneau quand il le faut. Conseillère régionale d’opposition, elle s’est trouvée no tamment en désaccord, dernièrement, sur la ligne des horlogers ou le S.R.A.D.D.E.T. (Schéma régional d’amé nagement, de développement durable et d’égalité des territoires). Quant à la question de ses ambitions et d’éventuels futurs mandats nationaux, elle dit ne pas y penser vrai ment. “Je n’ai pas l’impression de “faire petit”. Je me sens au contraire utile et dans la bonne échelle de projets” estime l’élue. n

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