Journal C'est à Dire 98 - mars 2005

V A L D E M O R T E A U

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Grand’Combe-Chateleu

C’est l’heure des bilans à la communauté de communes du Val de Morteau, gestionnaire des téléskis. La sai- son 2004-2005 restera comme une “bonne année.” Hiver 2004-2005 Téléskis : 60 jours d’ouverture, près de 150 000 euros de recettes

Fidèle au salon de l’agriculture depuis 40 ans

P ierre Faivre et “Nadou” son épou- se ne sont pas prêts d’oublier l’heu- reuse surprise concoctée par leurs trois enfants et le C.P.P.R. (Comité de Promotion des Produits Régionaux) à l’oc- casion de ce quarantième anniversaire. Sans qu’ils ne se doutent de rien, toute la famil- le s’était rendue sur place pour assister à la remise du cadeau, une cloche Obertino gravée aux deux prénoms du couple. “Un moment intense en émotion” , évoque Pierre Faivre qui n’a pu résister à verser une peti- te larme de bonheur en pareille circons- tance. Chez les Faivre, on s’est toujours intéressé À la boucherie-charcuterie Faivre, on ne manquerait pour rien au monde l’occasion de faire décou- vrir et apprécier aux Parisiens les salaisons du Haut-Doubs. Un plai- sir qui contribue également à la pérennité économique d’une entre- prise à dimension artisanale. charcuterie familiale en janvier 1966, Pier- re Faivre a perpétué la tradition. “Au départ, c’est la Chambre d’agriculture qui gérait la participation des exposants au Salon. Il s’agis- sait plutôt d’une présentation des produits. À l’époque, beaucoup de gens ne connaissaient pas encore l’orthographe du nom Morteau. Il faut avouer qu’on ne savait pas trop si c’était utile d’aller sur Paris. Les retombées écono- miques nous ont prouvé par la suite qu’on avait eu raison.” Le C.P.P.R. a pris ensuite le relais de la Chambre en proposant toujours à quelques Une petite larme de bonheur. à la promotion des salai- sons du Haut-Doubs. Léon le grand-père commercia- lisait déjà de la Morteau dans toute la France. En reprenant la boucherie-

L es téléskis du Val de Mor- teau (Chauffaud, Meix Musy et Bonade) ont connu une affluence record cet

pratique du ski jusqu’à la ren- trée scolaire. Faute de neige, les remonte-pentes ont fermé le 6 janvier. Ensuite, grâce au fort

hiver. La saison de ski s’est officiellement ter- minée le 13 mars, jus- te à temps. Poursuivre l’activité encore quelques jours n’aurait pas été rentable. Au total, la communauté de com- munes du Val de Mor-

enneigement, ils ont pu rouvrir dès le 19 janvier pour ne plus fermer que le 13 mars, sans inter- ruption. Sur les 10 dernières années, la durée moyen- ne d’ouverture est de 48 jours. Pour la Bonade,

La durée moyenne est de 48 jours sur les 10 dernières années.

Pierre et “Nadou” exposent les produits de la maison Faivre au salon de l’agriculture depuis 40 ans.

salaisonniers de participer à cette grande vitrine de l’agriculture française. Trop pris par son travail à Grand’Combe-Chateleu, Pierre a vite confié à son épouse le soin de tenir le stand. Nadou s’acquitte de cette mis- sion toujours accompagnée d’une autre per- sonne, amie ou membre de la famille. “Vu les horaires et les contraintes à assurer, ce ne serait pas rentable d’envoyer du person- nel.” En 40 ans de présence, les souvenirs se sont accumulés. De nombreuses personnalités ont savouré les spécialités du Haut-Doubs au stand de la maison Faivre, de Pompi- dou à Chirac en passant par Edgar Faure. Beaucoup de Francs-comtois expatriés dans la capitale profitent du salon pour se res- sourcer au contact des exposants régionaux. “Ils nous demandent de leur donner les branches de sapins qui servent à décorer le stand. Au fil des ans, des familles nous sont restées très fidèles. Pour certaines, on va arriver à servir la quatrième génération. C’est rassurant de constater que les gens sont de plus en plus prêts à investir dans un très bon produit. Réciproquement, il ne faut pas les tromper sur la qualité de la marchandise.”

L’année 2001 fut riche en moments inou- bliables. Cette édition mettait à l’honneur la race montbéliarde. “On était à côté du stand à bières Rouget-de-Lisle où les éleveurs du pays arrosaient leurs prix en buvant direc- tement au seau à lait.” Si Paris reste un rendez-vous incontournable, ce n’est pas forcément le plus rentable. Le bénéfice des ventes couvre à peine le coût des frais occasionnés lors d’un séjour pari- sien d’une semaine. “Il y a 40 ans, on était tous dans le même hall d’exposition, main- tenant il y en a trois. L’offre a augmenté. Je trouve également que les prix d’entrée sont aujourd’hui trop élevés. On s’en sort mieux sur les petits salons organisés sur quelques jours en province.” En retraite depuis 2000, année où ils ont transmis les rênes de la société à leur fils Damien, Pierre et “Nadou” continuent à jouer leur rôle d’ambassadeurs des spécialités régionales par pur plaisir. C’est aussi une manière de s’associer agréablement et sans pression à la pérennité d’une entreprise fami- liale pour laquelle ils ont consacré la plus grande partie de leur existence. ! F.C.

teau a compté “60 jours d’ou- verture” , essentiellement concen- trés sur les bonnes périodes, à savoir les vacances scolaires. “60 jours, ce n’est pas un record , pré- cise Henri Rième, chargé du dos- sier. Certaines années ont pu être meilleures en jours d’ouverture mais moins bonnes en terme de rentabilité. Cette saison, nous avons eu la chance d’avoir une qualité de neige exceptionnelle sur toute la durée d’ouverture.” Le bilan financier de cette “très bonne saison” n’est pas encore totalement bouclé. Mais il devrait approcher les 150 000 euros (recettes brutes). Les premiers téléskis (Meix Musy et Chauf- faud) ont ouvert pour la première fois le 26 décembre dernier. L’en- neigement, correct pendant les vacances de Noël a permis une

cette moyenne n’est que de 20 jours, “alors que cette saison, la Bonade a ouvert plus de 55 jours.” Sur le plan comptable, les très bonnes années (chiffre d’affaires supérieur à 120 000 euros) ont été 1986-1987, 1994-1995 et 1998-1999. Les années où les téléskis ont pu ouvrir le plus longtemps ont été 1983-1984 (76 jours d’ouverture), 1990-1991 (66 jours), 1994-1995 (81 jours) et 1998-1999 (86 jours). Pour améliorer encore ces résul- tats, le débat autour de la créa- tion de canons à neige sur le Val suit son cours. “C’est tou- jours à l’étude.” Il faudra attendre le débat financier autour de cette question avoir la réponse définitive. ! J.-F.H.

PUBLI-INFO

Portes Ouvertes à la Maison Familiale : Choisissez l’alternance !!! Le Samedi 9 Avril de 10 h à 17 heures, les élèves, le personnel et les membres du Conseil d’Administration vous accueilleront au sein de l’établissement : - Pot d’accueil - Visite des locaux - Présentation des formations De nombreuses animations vous seront proposées : - Sculpture sur bois - Exposition de tronçonneuses - Loisirs créatifs - Reconstitution de l’écosystème « forêt d’altitude » Des actions de formations très diversifiées Le mouvement des Maisons Familiales est actuellement en plein essor. En effet, la qualité de son encadrement pédagogique, les formations par alternance et apprentissage, et le projet individualisé axé également sur un suivi éducatif particulier, place la Maison Familiale des FINS dans des pers- pectives de recrutement en hausse depuis quelques années. Les formations sont actuellement les suivantes : ! 4 ième – 3 ième (dès 14 ans) avec des supports professionnels très diversifiés (services, mécanique, menuiserie, forêt, travaux paysagers, cuisine, infor- matique…) ! CLIPA « Classe d’initiation Pré-professionnelle par Alternance » (de 14 à 16 ans pour découvrir un secteur professionnel) ! Après une 3ième, des formations sur 2 ans, permettant de découvrir différents métiers : o BEPA Services aux Personnes : Aide soignante, auxiliaire de puériculture,… o BEPA Travaux Forestiers : Garde Forestier, Bûcheron, Entre- preneur… o BEPA Entretien et Aménagement des Espaces Naturels et Ruraux : Paysagiste, Pépiniériste, Techniciens spécialisés dans l’aménagement naturels (rivières, forêts, tourbières…) Maison Familiale et Rurale “LES 2 VALS” - Lieu-dit Sangles - 25500 LES FINS Tél. 03 81 67 06 20 - Fax 03 81 67 51 65

L e petit pont en bois qui franchit le ruisseau derrière la solide bâtis- se joliment restaurée attire sou- vent les jeunes mariés venus ici immor- taliser leur union le temps d’une pau- se photographique. À la sortie des Gras en direction de Pontarlier, la vallée du Theverot est bordée de versants abrupts recouverts de résineux. La forêt laisse la place à quelques prairies verdoyantes au creux du vallon où circule le cours d’eau. Construite à la fin du XVII ème siècle, la ferme du Theverot est plantée dans ce décor pittoresque. “Il n’est pas rare de déjeuner en compagnie des écureuils” . Confortables et douillets, les 2 gîtes occu- son charmant ruisseau, la vallée du Theverot ne manque pas d’atouts. Depuis l’automne dernier, elle abrite 2 gîtes aménagés dans l’ancienne ferme du Theverot. Bonne adresse. Un petit coin de paradis AUX GRAS Avec son cadre naturel, sa quiétude,

Le séjour du plus vaste des 2 gîtes est agencé pour les grandes tablées.

pent le rez-de-chaussée. D’une surface de 60 m 2 , le plus petit peut accueillir 4 à 6 personnes. Cuisine moderne, coin bar ouvert sur séjour et salon, chambres décorées avec goût, il dispose de tous les ingrédients permettant de passer un agréable séjour. Un peu plus vaste avec ses 90 m 2 , le second appartement est conçu pour accueillir 6 à 8 personnes. Il offre le même niveau de confort. “Il arri- ve souvent que des familles, des clubs, des groupes les louent ensemble. Dans ce cas, ils prennent leur repas ou leurs petits-déjeuners soit dans le séjour du plus grand gîte, soit à l’extérieur devant la maison.” Ambiance champêtre garantie. Le Theverot constitue une base de départ idéale pour s’adonner au ski nordique, au V.T.T., à la ran- donnée. De nombreux circuits bali- sés, dont le G.R. 5, passent à proxi- mité de l’ancienne ferme. Spor- tifs, amoureux de la nature, per- sonnes à la recherche de sites éloi- gnés de toutes agitations humaines trouveront leur bonheur dans ce petit coin de paradis. La réser- vation se fait en forfait semaine ou week-end.

Des gîtes nichés au cœur d’une nature préservée.

Renseignements, réservations : 06 84 15 06 04 ou 06 84 17 56 57

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