La Presse Bisontine 81 - Octobre 2007

BESANÇON

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La Presse Bisontine n°81 - Octobre 2007

EN BREF Champignons Les mycologues de la Société d’Histoire Naturelle du Doubs organisent une excursion mycologique dans le bois d’Aglans destinée au grand public le samedi 22 septembre 2007. Rendez-vous à 14 heures à la maison forestière du bois d’Aglans. Le bois d’Aglans se situe au sud de la Vèze. Traverser le village, puis après le Pontot, quitter cette route pour prendre la voie forestière qui s’engage dans le bois. La maison forestière se situe à la cote 405. Théâtre Plan B, par la Cie Phil Soltanoff. Des glissements d’acrobates, un plan mobile - incliné, horizontal, vertical -, quelques balles blanches en suspens dans une sorte d’anti- gravitation, lumières et musique en perpétuelle métamorphose, voici quelques-uns des ingrédients de Plan B, nouveau spectacle de la CIE 111 mis en scène par le new- yorkais Phil Soltanoff. À voir au théâtre de l’Espace du 23 au 26 octobre. Rens. 03 81 51 03 12.

LES TILLEROYES Tribunal administratif Des riverains protestent contre l’extension de la clinique Saint-Vincent

Un recours a été déposé devant le tribunal administratif de Besançon pour s’opposer à l’extension de la clinique Saint-Vincent. Des riverains mettent en avant le manque de places de stationnement aux abords de celle-ci.

L e dossier est très mal fait et ne res- pecte pas les obligations légales. Si un particulier veut déposer un per- mis de construire, les services de la mai- rie sont très regardants. Là, cela n’a visiblement pas été le cas” , affirmemaître Isabelle Grillon. L’avocate a déposé, au nom de riverains, un recours en annu- lation le 11 juin dernier devant le tri- bunal administratif de Besançon contre un permis de construire de la clinique Saint-Vincent. La clinique souhaiterait s’étendre et prévoit de construire un étage supplé- mentaire à son bâtiment. Elle dispo- serait ainsi de près de 1 000 m 2 et d’une trentaine de lits et 23 chambres, selon le permis de construire déposé. Problème pour les riverains : aucune place de parking supplémentaire ne serait prévue dans le projet. “Il existe déjà un grave manque de stationnement aux abords de la clinique. En aug- mentant le nombre de lits sans prévoir de parking, on accroît nécessairement le problème. Cela concerne d’ailleurs aussi bien les riverains qui doivent sup- porter les difficultés de stationnement tous les jours, que les personnes qui

viennent rendre visite à un malade” , poursuit l’avocate, qui met en avant un “problème collectif pour l’ensemble des Bisontins.” La clinique, en plus, serait implantée sur un terrain dédié à l’industrie et l’artisanat, selon l’ancien plan d’oc- cupation des sols, dénominations moins contraignantes en termes de places attribuées au parking. “Ce qui explique les difficultés actuelles” , reprend Isa- belle Grillon.

Un étage de plus et la vue sera bouchée pour les riverains du chemin des Tilleroyes.

“Les voisins peuvent voir les malades dans leurs chambres.”

Du côté de la cli- nique, la direction reconnaît avoir déposé un permis de construire mais le projet d’extension n’a pas encore été présenté et accepté par l’organisme de tutelle de l’établisse- ment. Le dossier devrait être déposé fin septembre devant l’agence régionale d’hospitalisation de Franche-Comté. C’est elle qui décidera ou

non de la poursuite et du financement du projet. “Tant que l’A.R.H. ne s’est pas prononcée, il est très prématuré de se prononcer” , juge la direction. Les riverains regrettent aussi “le manque d’intimité” des patients actuels de l’hô- pital, dont les chambres sont en vis-à- vis avec les pavillons voisins. “Comme les stores ne sont jamais utilisés, les voi-

sins peuvent voir les malades dans leurs chambres” , reprend l’avocate. “Il ne faut pas traiter ce dossier comme devant être uniquement rentable. Mettre un minimum d’aménagements paysa- gers et de stationnement ne coûte pas très cher” , relève Isabelle Grillon.

S.D.

L’AUTO-ÉCOLE MIRAMAS, spécialiste des formations sur piste glissante

L’auto-école bisontine Miramas gère le circuit d’Auxon-Dessous où l’on peut apprendre en toute sécurité la conduite sur piste glissante qui recrée les conditions d’une route verglacée. Cette formation à la sécurité inté- resse de plus en plus d’entreprises. P U B L I - I N F O R M A T I O N

tout à les maîtriser, sur quelques centaines de mètres de circuit. La piste, en résine synthétique arrosée par des jets d’eau, repro- duit parfaitement les conditions de conduite sur route verglacée, quelle que soit la température ambiante.

conduire sur route glissante ne donne pas un excès de confiance. Au contraire, en partant d’ici, les gens sont encore plus prudents car ils prennent conscience du risque” , reprend-il. La sécurité routière est dans l’air du temps et le créneau devient

A u premier essai, le tête-à-queue est garan- ti. Au bout de quelques tours, la manœuvre n’est guère mieux effectuée. Rouler sur une piste glissante ne s’impro- vise pas. “C’est presque d’utilité publique. Le permis de condui- re, c’est bien, ce sont les bases. Mais lorsqu’on se met à déraper sur la neige, les gens ne savent souvent pas ce qu’il faut faire” , affirme Philippe Boissenin, le responsable de l’auto-école Mira- mas. Et le constat est d’autant plus vrai dans une région sou- mise, en toutes saisons, aux caprices de la météo. L’endroit est niché au cœur d’un havre de verdure, au fond de la zone artisanale d’Auxon-Dessous. Toute l’année, on y apprend à fai- re des glissades en voiture et sur-

Après avoir repris le lieu en juin dernier, Philippe Boissenin entend bien relancer et “dynamiser” l’acti- vité de la piste glis- sante. Des stages

porteur. Depuis quelques mois, cer- taines compagnies d’assurance finan- cent une journée de formation sur ver- glas à leurs jeunes

La sécurité routière est dans l’air du temps.

d’une demi-journée ou d’un jour pour maîtriser les bases de la sécurité sur routes dangereuses y sont organisés. Les clients sont de plus en plus nombreux. “De plus en plus, les entreprises ou collectivités publiques font appel à nous pour leurs salariés dans le cadre de la formation continue des salariés à la sécurité. Par- fois, ce sont les parents qui offrent un stage à leurs enfants, pour se rassurer. Le fait d’apprendre à

conducteurs. De nouveaux clients pour Philippe Boissenin, qui accueille près de 80 jeunes par mois. “Les entreprises représen- tent la majeure partie des gens qui suivent des formations. Un employé qui est accidenté en se rendant sur son lieu de travail, c’est un accident du travail. L’en- treprise y trouve son compte à avoir des salariés qui savent rou- ler dans des conditions délicates” , ajoute Philippe Boissenin.

AUTO-ÉCOLE MIRAMAS 6 agences à Besançon Tél. : 03 81 80 12 07 06 07 77 13 62 Auto, moto, BSR, caravanes, bateaux - circuit privé

Philippe Boissenin dirige la piste glissante d’Auxon-Dessous.

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